Lino se dirige vers la porte et ramasse au passage son teeshirt qu’il avait laissé sur l’une des chaises. La personne de l’autre côté donne encore des coups plus forts et à plusieurs reprises, sur la porte. Mais Lino ne semble absolument pas inquiet. Il prend même son temps pour remettre son teeshirt avant d’ouvrir grandement la porte d’entrée. Et nous tombons sur Antonio. Les cheveux totalement ébouriffés. Il a les yeux horriblement cernés et il est salement amoché. Un côté de sa bouche est fendu et la blessure ne cesse de pisser du sang. Mais ce qui me retient le plus, ce sont ses yeux. Ses yeux..ils sont vidés de son éternelle joie et reflètent une tristesse immense. Il s’appuie sur l’encadrement de cette porte totalement essoufflé. Face à nos regards complètement sujet à l’incompréhens
