XXV Le billet À la suite des événements que nous venons de raconter, une dernière scène vint se joindre comme complément de ce drame qui commençait à se dérouler dans ces sombres péripéties. La femme Tison, foudroyée par ce qui venait de se passer, abandonnée de ceux qui l’avaient escortée, car il y a quelque chose d’odieux, même dans le crime involontaire, et c’est un crime bien grand que celui d’une mère qui tue son enfant, fût-ce même par excès de zèle patriotique, la femme Tison, après être demeurée quelque temps dans une immobilité absolue, releva la tête, regarda autour d’elle, égarée, et, se voyant seule, poussa un cri et s’élança vers la porte. À la porte, quelques curieux, plus acharnés que les autres, stationnaient encore ; ils s’écartèrent dès qu’ils la virent, en se la mont

