2. Giulian

1435 Words
Ma patience à des limites et apparemment cet homme ne le sait pas, depuis un bonne demie heure il se fout de ma gueule. -Je ne dirai rien! Crache t-il, avant qu'un de mes hommes lui donne un autre coup dans les cotes. Ce petit jeu m'énerve au plus au point donc je décide de passer aux choses sérieuses. -Tu ne veux rien dire? Donc ça ne te dérange pas si je vais faire un tour chez ta femme et ta petite fille? Ses yeux sortent de leur orbite, sa haine se décuple avec force mais je distingue nettement une peur car il sait que je ne bluff pas, jamais. Je tourne autour de lui, ses mains sont menottées au plafond, ses pieds touchent à peine le sol. -Tu ne peux pas faire ça, il y a un code! -Il y a un code entre mafieux mais toi, tu n'es personne et en plus, tu as essayé de rouler tout le monde donc crois-moi, ils se fichent de ta petite famille. Ta femme est belle donc elle pourra devenir une excellente prostituée et ta fille... -Arrête! -Donne moi ce que je veux! Je vois bien qu'il hésite, il ne pourra jamais savoir si je n'ai pas touché à sa famille car dès que j'aurais mes informations je le tuerai. -Je vais tout vous dire! Je prends place devant lui, assis sur une chaise en fer, ça pue le mort ici. Pendant un bon quart d'heure il m'explique ce qu'il sait et tout concorde avec ce qu'on m'a apporté donc ces informations sont bien vraies. Quand il a finit de tout me raconter, je sors mon arme et lui tire une balle dans la tête, je ne toucherai pas a sa famille mais est ce que les autres feront de même? J'en sais rien et je m'en fous. Dès que je sors de l'usine désaffecté, je peux enfin respirer de l'air pur. Le sang à un odeur de rouille, ce n'est pas du tout agréable. Je monte à l'arrière de mon quatre quatre et Enzo démarre immédiatement, Enzo est un ami depuis l'enfance. Il est devenu mon bras droit quand j'ai repris les affaires familiales. - Au moins cette histoire est réglée. J'opine de la tête mais n'argumente pas plus, mon téléphone sonne, je le sors de ma veste et vois que c'est ma mère, depuis un mois, elle s'est mis en tête de me faire un super anniversaire. Je m'en fous royalement mais ça fait plaisir à ma mère donc je ne dis rien. Appel entrant: -Maman? -Mon chérie, comment tu vas? -Bien et toi? -Parfaitement bien, dis moi, j'ai commandé ton costume pour ton anniversaire et il est prêt, peux-tu aller le chercher? - Bien sûr, au même endroit que d'habitude? -Oui, bon il faut que je te laisse, j'ai des choses à finir, je t'aime! -Je t'aime aussi, maman. Fin de l'appel. -Enzo, fait demie tour, nous allons a mon tailleur. Il hoche la tête, on met à peine dix minutes avant d'arriver devant la boutique. Enzo descend et m'ouvre la porte, je descends à mon tour et ferme les boutons de ma veste. -Reste dehors, j'en ai pour deux minutes. Je n'attends pas sa réponse et rentre directement dans la boutique, Nino, celui qui est le propriétaire des lieux et qui fait les costumes, parle avec une jolie blonde. Ses cheveux sont ondulés jusqu'en bas de son dos, sa silhouette est fine, elle a des formes où il en faut. Ses fesses ressortent grâce à son jean qui la serre. Sa voix est douce comme de la porcelaine. Ils se retournent en m'entendant arriver. Son visage est encore plus beau que tout le reste. Ses yeux sont d'un vert émeraude et sa peau olive fait ressortir ses beaux yeux. Je lui souris et parle à Nino tout en continuant de fixer cette femme. -Bonjour, je viens chercher mon costume. -Bien sûr, je reviens. Il passe par une porte puis disparait, je sors un sourire charmeur à cette belle femme. -Bonjour... Elle rougit. C'est déjà un bon point. -Bonjour. -Vous venez chercher un costume pour votre petit ami? Faite qu'elle soit seule et de toute façon je m'en fous, seule ou pas, je la veux. -Non, pour mon père. Parfait! -Ah, et qu'elle est votre prénom? Elle sourit de toutes ses dents. -Quelque chose m'oblige à vous le donner? -Non, simple curiosité. Et en plus elle a du caractère. -Je ne vous ai jamais vu en ville, vous êtes nouvelle? Elle penche la tête sur le coté, ses cheveux ondulé suive le mouvement. -Je pourrais en dire autant, j'habite ici depuis bébé et je ne vous ai jamais vu alors que je connais du monde. -Bizarre. Je parcours son corps du regard, je devrais lui demander son numéro pour la voir dans la semaine. -Puis je vous demander votre numéro? Son sourire s'agrandit considérablement au fur et à mesure de nos échanges. -Non. Elle refuse en voila une première pour moi, toutes les filles savent qui je suis et elles veulent toutes passer une nuit avec moi mais elle non. Ma curiosité augmente. -J'ai un compromis à vous proposer, si vous l'acceptez bien sûr... -Dites... Sa voix se fait lasse comme si je l'ennuyais, mais l'air amusé qui passe dans son regard me dit l'inverse. -Si on se revoit quelque part, vous me donner votre numéro ou l'inverse. -Et pourquoi, je devrais accepter? Je hausse les épaules. -Je vous trouve canon donc peut être qu'il pourrait il y avoir plus entre nous. Elle me sonde du regard, elle réfléchit pendant un moment car Nino à le temps de revenir et me donner mon costume. Je ne veux pas partir sans sa réponse car qui sait, autant je ne la reverrais plus? -J'accepte, j'espère que vous tiendrais parole. -De même, Madame, Nino. Je sors de la boutique avec un grand sourire et bien cette journée n'est pas aussi chiante que ce que je pensais ce matin. Enzo prend mon costume et le met dans le coffre, je m'assois sur le siège arrière et pense à cette magnifique blonde avec une délicieuse bouche que j'aimerais caresser. J'aimerais qu'elle soit autre part sur mon corps aussi, à cette pensée ma bite se tend directement, elle n'a pas fait effet que sur moi au moins. Pour la première fois depuis aussi loin que je m'en souvienne, une femme vient de me dire non et ça m'excite encore plus. Je ,n'ai jamais vu cette femme à Naples, ce qui est bizarre car je connais tout le monde, si j'avais son prénom je pourrai me renseigner mais je n'ai rien. J'appellerai Nino demain pour avoir des réponses. Arrivé dans ma maison, je prends directement une bonne douche et je met en jogging et en tee-shirt. Les températures commencent à baisser, la nuit on atteint les douze degrés. Je m'assois dans mon fauteuil du bureau et allume mon ordinateur, je me sers un verre de Rhum et je le bois doucement en faisant quelque papiers. Mon téléphone sonne, je regarde qui sait et vois que c'est ma petite sœur. Depuis qu'elle est rentrée de France, elle s'ennuie comme elle dit. Appel entrant: -Bonsoir, petite sœur. -Salut, ça va? -Oui et toi? -Ça va, tu fais quoi? -Des papiers, rien d'important et toi? -Je suis en train de lire un livre mais je voulais avoir de tes nouvelles. -Comme tu l'entends, je vais bien. Avec ma petite sœur nous avons toujours était proches quand elle est partie pour ses études de pâtisserie, ça m'a causé un manque. -Hum, tu sais que maman est allé faire un nouvelle robe pour ton anniversaire? -Encore? -Ouais, apparemment la femme qui les fait, elle est charmante. Je vois mieux où elle veut en venir, maintenant. Ma mère et ma sœur me tannent pour que je ramène quelqu'un, apparemment c'est à mon âge que ma mère et mon père se sont rencontrés mais je ne cherche pas l'amour. Du moins, je fais attention, les femmes sont de vraies vipères quand elles veulent quelque chose, mais peut être pas la femme qui était au tailleur, me dicte ma conscience... -Tu es toujours là? -Hum? -Bon il faut que je te laisse, on se voit demain. Fin de l'appel. Ma sœur adore raccrocher à la figure des gens et ça, depuis qu'elle a un téléphone dans la main, elle le fait même avec mes parents sans s'en rendre compte. Je souris et je pose mon téléphone sur mon bureau et me remémore cette femme, ses yeux, ses jambes! Il va vraiment falloir que je la revoie et vite!
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