Ils finirent par s’installer dans le salon privé, le crépitement du feu remplissant le silence. Raph, assise entre les jambes d’Ares, se laissa envelopper par ses bras puissants. Son dos contre son torse, elle sentait la chaleur brute qui émanait de lui, rassurante, constante. Ses doigts jouaient distraitement avec les siens, son esprit encore troublé par ce qu’il venait de lui révéler. Elle finit par briser le silence. Raph : Dis-moi tout. Sans rien me cacher cette fois. Ares baissa légèrement les yeux, ses longs cils projetant des ombres sur ses pommettes. Sa voix, lorsqu’il parla, vibrait contre son dos. Ares : Normalement, lorsqu’une entité donne son ichor à un humain, cela ne crée qu’une semi-entité, liée, limitée. Elles ne vivent que par l’ichor qui coule dans leurs veines, dépend

