"Pourquoi tu resterais pas dormir ici?"
Je le regarde surprise.
"tu ...t'es sérieux?"
Lui aussi semble surpris de ma question.
"Bah ouais, il est 23 heure et tes vêtements sont trempés, tu vas partir avec ce pull hein? Allez reste dormir.
-Bon...ok."
Il se tourne vers la vers la télévision et je crois discerner sur son visage un petit sourire. Il semble fier de son coup même si je ne vois pas de quoi il devrait être fier.
Je vais m'installer près de lui, mais pas trop , puis je me tourne à mon tour vers la télévision. On termine la pizzas qu'on a commencé. On évite soigneusement de se regarder dans les yeux, sans que je sache pourquoi. Je le regarde parfois du coin de l'oeil: il est tellement serein, sans aucune trace de gêne. Je finis par laisser tomber mon envie de trouver chez lui un quelconque signe de perturbation.
Pourquoi? allez savoir!
Tandis que tente désespérément de ne pas laisser trahir mon stress et mon envie plus que grandissante de partir d'ici, il n'arrête mas de changer de position près de moi. Je sens ses effluves de parfums se glisser jusqua mes narines. Plus que jamais jai l'impression de m'être jetée dans la gueule du loup.
Je me concentre sur la fin du film.
On regarde la fin du film puis vers 23h30, il se lève et s'étire. Il se tourne vers moi et me regarde comme si il avait oublié que j'étais là. Cest légèrement vexant mais ke ne m'attarde pas la dessus. Ses yeux s'ouvre en grand et ses joues deviennent légèrement rose. Il se tourne de manière à ce que je ne vois pas son visage, puis il passe une main dans ses cheveux et me tends sa main. Je la saisis machinalement sans m'en rendre compte réellement. Il m'entraîne vers les escaliers et les montent à toutes vitesse , si bien que je manque de m'étaler dans ceux-ci. Il ne semble pas le remarquer puisque il continue son chemin ma main toujours dans la sienne.
Il me désigne une chambre sur sa droite. Elle est grande et assez bien.meu le.je dois l'avouer.
« Je dormirai sur le sol, j'ai un deuxième matelas »
Je veux protester , lui dire que c'est pas la peine que , sinon je peux dormir dans le salon , mais la manière dont il me la dit et la manière dont il me regarde en ce moment me dissuade de dire quoi que ce soit. Il me détaille de la tête au pieds comme si il me voyait pour la première fois. Ca me gêne un peu et je me tortille pour échapper à son regard inquisiteur.
Je m'assois sur le lit et passe mes pieds sous la couette. Je la remonte jusqu'au cou. Lui, il installe un matelas à une place sur le sol et y enfile un drap. Il attrape un drap qui traînait sur le sofa à côté de lui et le jette sur son corps qu'il recouvre totalement.
« Bonne nuit.
-Bonne nuit » répondis-je dans un souffle.
Je tarde un peu à m'endormir. Je me remémore quand il ma montré sa main, et la manière avec laquelle je l'ai saisi si facilement. Si facilement que on aurai facilement pu croire que on avait fait ça tout notre vie. Si je m'en étais rendu compte plutôt, je pense que j'aurai été d'un rouge pivoine ou encore pire. Rien qu'à ce souvenir , une chaleur se diffuse agréablement dans mes joues. Je me cache sous les draps me sentant comme une petite fille qui découvre l'amour ou une petite lycéenne amoureuse. Cest bien ce que je suis non ?
Je finis par m'endormir, en ayant , le trace de la poigne de Zachary imprimée sur ma main.
Le soleil illumine la chambre. J'ouvre difficilement les yeux en grognant contre tant de lumière. Je sursaute en en croisant le regard de Zachary a quelques centimètres de mon visage. Il sourit , son regard est doux et presque chaleureux. Je me redresse sans le quitter des yeux. Il se redresse à son tour et je remarque que son matelas est toujours sur le sol, tout comme son drap jeté avec négligence sur le sol.
Ses lèvres s'entrouvre doucement.
« Bien dormi ? »
Je tente de répondre , mais ma gorge est sèche et je n'arrive pas , malgré toute mes tentatives, à ouvrir la bouche. Qu'est-ce qu'il a ? C'est quoi ce comportement bizzare ?
Je me raidis quand sa main s'aventure sur ma joue et se fraie un chemin entre mes cheveux emmêlé.
Et soudainement, il commence à avancer vers moi.
Doucement d'abord , avec beaucoup de lenteur il est vrai, ce qui me laisse tout à fait le temps de réfléchir à ce que je vais là.
Je vais pas vous mentir, il est vrai que je panique là. De une il se passe quoi là ? Ok il me plaît mais ça va un peu vite , non ? Il continue à avancer vers moi. Ses yeux sont fermés et renforce mon désarroi.
Putain c'est quoi ce délire ?
Je pose une main sur son torse et grogne en sentant les muscle tendus qui se cache derrière son t-shirt.
Alors que ses lèvres viennent se poser sur les miennes , mes yeux s'ouvre brutalement. Je retrouve la même chambre , la même luminosité, le même matelas.
Zachary est toujours allongé sur son matelas et il dort à poing fermés.
Je suis frustrée. Bien que ce rêve soit très TRES réaliste je suis déçus de m'être réveillée avant d'avoir goûté à ses lèvres.
Je me tourne vers lui. Je descends doucement du lit et me plante devant lui. Ses paupières sont immobiles et son souffle est régulier, tout à fait comme celui de quelqu'un qui dort.
Je me mets à la hauteur de son visage que je caresse du bout du doigts. Il est vrai que ce rêve, cette frustration, me donne plus d'audace que j'en aurait jamais eu au paravent. Je le lisse une mèche rebelle sur le sommet de son crâne. Puis je me concentre sur sa bouche. Elle frémit par instant et se pince.
Je m'approche à quelque millimètre de son visage, je peux sentir son parfum semblable a celui de la citronnelle.Je passe une main sur sa joue. Alors que je m'approche encore un début de sourire étire ses joues.
Je retire vivement ma main lorsqu'il ouvre ses yeux et qu'il me dévisage avec une mine de conspirateur , malgré ses yeux ensommeillé. Mais avant que je l'ai retirée il l'attrape soudainement et m'attirer contre lui .
Mon visage vire à l'écarlate. Mes mains sur son torse n'arrangent rien. Tout est aussi réel que dans mon rêve. A moins que je rêve encore?
Oh purée ! (de pomme de terre)Mais qu'est ce que je viens de faire ?
Il se redresse son sourire toujours sur les lèvres et me regarde avec un interêt certain.
Je me redresse à mon tour et baisse la tête. Vite trouver une issue de secours.
« Alors ? Je suppose que tu as quelque chose à me dire ? »
Merde m***e !!!