Lorsqu'elle est partie, j'ai rapidement envoyé un message à Landry pour lui annoncer les deux nouvelles. Celle du baccalauréat et celle de l'accident. Il n'avait pas mis assez de temps pour arriver que je me suis demandée s'il était devant la porte de l'hôpital.
J'ai dû lui raconter tout ce qui c'était passé avec l'accident et j'étais en larmes. Il m'a prise dans ses bras et m'a chuchoté à l'oreille:
-Landry : écoute moi mon cœur, il n'est pas encore mort et puis tu as une bonne nouvelle à célébrer. Pense à ton baccalauréat. Et mes félicitations.
-Mégane : merci
Ensuite nous nous sommes assis plus tard ma tante est revenu.
-Landry : courage maman, soit forte c'est un homme hyper fort et il s'en sortira
-Tante Armelle : merci mon fils c'est gentil de ta part.
Nous sommes restés à causer jusqu'en soirée. Ensuite ma maman à demander à Landry de rentrer pour ne pas inquiéter ses parents ce qu'il a d'ailleurs fait sans hésiter.
Deux jours après, alors que nous étions assise ma mère et moi dans la solitude et le désespoir qui nous habitent depuis quelques jours une infirmière surgit de nulle part et nous annonce que mon père venait de faire un arrêt cardiaque et que ça pouvait être la fin pour lui.
Ma mère a créé un scandale à l'hôpital. Sans mon intervention, elle se dirigeait vers la salle d'urgence afin de secouer les infirmiers comme si c'était de leur faute. Mais heureusement j'étais là.
J'étais déjà à bout de souffle et je n'imagine même pas ma tante. Je me rendais à la maison de temps en temps pour faire à manger et apporter les habits de rechange à ma mère. Des fois c'est ma copine Samantha qui venait à l'hôpital me soutenir.
Des semaines passaient et la situation était stable. Ma tante avait même pensé faire appel à un prêtre pour venir faire une prière spéciale. Mais celle qu'on faisait déjà à la chapelle de l'hôpital était assez suffisante.
Une fois que nous étions assis en train de manger du gâteau que nous avait apporté ma copine Samantha, c'est en ce moment que le médecin en chef débarque et nous annonce que l'oncle René venait de se réveiller. Ma tante à d'abord laisser tomber le plastique qu'elle tenait entre ses mains avant de courir rapidement vers la salle d'urgence.
J'ai dû la rattraper un peu devant pour qu'on y aille ensemble mais l'infirmier devant la salle nous a fait comprendre qu'on ne pouvait pas y aller ensemble. J'étais un peu triste mais aussi tellement contente.
On lui a fait porter des vêtements réservés pour cette chambre. Je n'ai pas compris ce qu'elle lui disait mais je voyais à travers la porte comment elle était heureuse et comment son mari malgré sa douleur et sa fatigue faisait l'effort de la rassurer que le pire était passé.
Le lendemain matin je me suis rendu à la maison pour prendre quelques vêtements et en venant, on l' avait transféré dans une chambre normale. Enfin on pouvait le voir et passer du temps auprès de lui. J'avoue que ça m'avait tellement manqué et que ma mère je n'en parle pas.
J'ai encore été plus excitée lorsqu'il me dire :
-Oncle René : félicitation ma bachelière. Je suis tellement fière de tes efforts qu' on finit par payer.
Et oui lorsque je suis parti ma tante l'avais raconter tout le stress que j'avais surmonter avant qu'on ne nous appel pour nous informer qu'il était à l'hôpital.
Mais une chose a attirée mon attention : ma tante était un peu nerveuse. Je ne savais pas pour quelle raison mais je ne prêtais pas aussi trop attention à celà. De temps en temps elle me jetait des coups d'œil bizarres et je pouvais également voir mon père rejoindre cette complicité. Et en regardant plus loin, j'ai constaté également que mon père cachait sa tristesse.
Mais pourquoi faisaient-ils cela pourtant on devrait être en train de se réjouir de sa guérison ? Chose que je devais découvrir.
Car cela ne tienne, j'avais déjà moi annoncé la nouvelle à mon copain jusqu'à il avait pris la route pour nous rejoindre à l'hôpital. Quelques instants plus tard, il était là et j'étais très excitée. Il demande notre chambre et nous rejoint.
-Landry: bonjour tout le monde, bonjour papa j'espère que vous allez bien, Mégane m'a fait comprendre que vous alliez mieux et j'ai voulu vous voir. Je vous ai apporté quelques provisions.
-Tante Armelle : tu veux voir mon mari qu'il est devenu un objet d'art placé dans un centre touristique ?? Tu peux aller au diable avec tes provisions. Comme vous n'avez pas pu tuer mon mari par accident, vous voulez maintenant utiliser le poison ?? Espèce d'enfant conçu dans une famille ayant le pire venin venant d'une vipère des mers.
J'ai d'abord décalé un part en arrière en pensant que j'étais dans un rêve où que l'on parlait dans la chambre d'à côté, mais c'était bien évidemment ma tante qui parlait. Comment elle qui parlait bien avec Landry il y a quelques jours était devenue aussi amère ??
-Mégane : mais maman tu es sûr que tout va bien ? C'est à Landry que tu parle hein. Il était là dernière et tu ne lui as pas parlé de cette manière. Pourquoi tu lui dit toutes ces choses méchantes alors que tu l'apprécie autant ?
-Mégane : et toi tu es son avocate ? En tout cas tu viens d'obtenir ton baccalauréat tu peux faire la faculté des sciences politiques et juridiques. Là tu sauras très bien lui défendre.
-Mégane : mais je veux juste savoir ce qu'il a fait de mal.
Mon oncle étant couché s'efforça de me dire:
-Oncle René : quand on te parle arrête de faire la tête dure.
Je ne comprenais pas comment l'ambiance qui régnait il y a de cela un moment devenait de plus en plus tendue. Au fur et à mesure que j'essayais de comprendre.
Landry qui était placé là comme un vulgaire malpropre était sans voix. J'ai donc décidé qu'il s'en aille car l'hôpital était déjà en flamme et mon oncle pouvait encore refaire une crise.
-Mégane : vais l'accompagner.
Je l'ai accompagné dehors et arrivé j'étais aussi perplexe que lui et tous les deux, cherchions à savoir ce qui n'allait pas.
-Landry : je suis sans voix, je ne comprends pas vraiment ce qui se passe avec tes parents. Pourtant il ya peu tout allait bien.
-Mégane : que veux tu que je te dise? La scène s'est déroulée devant nous deux et je suis aussi troublée que toi. Mais vas-y, je vais découvrir ce qui ne vas pas et te faire signe au téléphone.
-Landry : d'accord prends soin de toi et sache que je t'aime tellement.
-Mégane : moi aussi amour.
Il est finalement partir et lorsque je suis entré j'ai entendu mon oncle dire :
-Oncle René : cette famille vient de nous déclarer la guerre.
-Mégane : comment cette famille vient de nous déclarer la guerre ? Vous pouvez maintenant me dire ce qui se passe.
-Tante Armelle : le jour que ton oncle à faire l'accident, il a remarqué les parents de ton petit ami dans la voiture et ceux ci ont pris la fuite.
-Mégane : non c'est pas possible. Ils sont méchants je le sais mais pas au point de heurter la vie d ' un être humain .
-Tante Armelle : donc tu veux insinuer que ton père mens n'est ce pas ?
-Mégane j'ai pas dit ça.
J'étais tellement choquée et désespérée.
Mais j'ai due voilé mes émotions pour ne pas faire croire à ma tante que je prenais leur partie. Mais après tout, je devais protéger mon copain.
À suivre……….