Chapitre VI

1815 Words
Le lendemain, elle se réveilla dans sa nouvelle demeure, une maison dont elle est condamnée à y vivre désormais. Elle se redressa et se rappela de ce que lui avait dit sa mère la veille avant son départ > C'est sur cette pensée que je me suis réveillée pour aller prendre une douche et une fois prête je demande au chauffeur de me conduire au marché puisque mon mari (ironie) rentre ce soir. Eeeh oui je dispose d'un chauffeur, deux gardiens à la porte et imaginer deux domestiques. Ce monsieur n'aime pas faire les choses à moitié. En tout cas sa maison est juste sublime. Est-ce qu'on peut appeler sa maison même. C'est un palace plutôt. Il y a tout ce dont on a besoin et même ceux qui n'ont pas lieu d’être : une salle de cinéma et de jeu pour enfant, est ce qu'on a besoin de sa même en Afrique. Sans oublier 05 chambres d'enfants, toutes décorées, je ne plaisante pas hein, je suis sérieuse. Il veut une équipe de foot ou quoi ? En tout cas qu'il ne compte pas sur moi je ne suis pas une machine à pondre des enfants. D'ailleurs qui lui a dit que je veux des enfants avec lui-même. De retour à la maison, j'ai décidé de préparer une spécialité malienne, du bon Yassa au poulet accompagné de riz dont l'odeur esquivait déjà toute la maisonnée. Je l'ai accompagné avec de la bouillie Africaine fait à base de riz et coco, j'ai aussi ajouté du gongolili pour donner plus de saveur. Une fois la cuisson terminée j'ajoute du lait et du sucre. Une des aides ménagères m'aide à faire la table. Je monte ensuite prendre une autre douche pour m'enlever toutes cette sueur de la cuisson puis j'opte pour une robe moulante sans décolleté mais qui n'a pas l'aire d'être aussi simple sur moi à cause de mes rondeurs. Ce n'est pas de ma faute si la nature a été plus que généreuse à mon égard. Quand j'ai terminé, il était 16h tapant, ils seront là d'une minute à l'autre selon l’heure que mon beau père m’a transmis. Je décide donc de descendre pour faire de la purée pour la petite. Sa mère disait qu'elle en raffolait étant bb. J'espère que c'est toujours le cas malgré les années. Quand je termine j'entends des pas au salon et je décide de sortir voir. Je vois un homme d'une trentaine d'année d'environ 1m80 avec un corps d'athlète. Il portait un Jean et une T-shirt qui moulait parfaitement ces abdos. Il est l'incarnation même du mot virilité. Il est d’une beauté à couper le souffle, je n'ai jamais vu un homme d’une telle carrure que lui. C'est le genre de mec dont rêve toute la gent féminine sans aucun doute. - hého la terre, y'a quelqu'un C'est sa voix grave et suave qui me fait revenir sur terre. J'étais complètement hypnotisé par son charme et je vois qu'il s'en est rendu compte puisque cela l'amuse énormément. Oh mon Dieu qu'est ce qui me prend à le reluquer de la sorte. Cela n'est pas dans mes habitudes eh pourtant. Il faut que je me ressaisisse sinon ça risquerait de barder *hein, hum de...désolée, bon...bonsoir Et pour couronner le tout je bégaie à sa présence. Ce n'est pas ma journée sa et je parie qu'il va me narguer encore - oh je sais que je suis craquant mais s'il te plaît arrête de me mater dit-il en rigolant et fait attention sinon tu risques de gober une mouche Oh le s****d, ce n'est pas la honte ça. Je rêve ou il se moque carrément de moi. Ah aucune modestie celui là * qui ? Moi ? Dans ton rêve. - belle et forte de caractère, tout ce que j'aime En effet Aguib aussi ne cessait d'admirer la beauté d'Aïcha, elle était juste magnifique et la robe qu'elle portait ne laisserait aucun homme indifférent. Elle était à damner un sain. Surtout avec son gros postérieur qui ne facilitait pas les choses pour lui. Le silence était devenu un peu gênant. Aïcha décide donc de briser la glace - où est ma princesse ? * oh je vois qu'on s'inquiète pour moi (faisant mine d'être triste). Elle est dans la cour Une petite fille de deux ans rentre dans le salon toute joyeuse - papa, papa j'ai faim Aïcha en voyant la petite n'a juste pas pu s'empêcher de verser quelques larmes. La petite lui rappelait sa sœur mais en réalité elle était le portrait craché à elle, ce qui l'étonna un peu plus. Aïcha était même surprise de toute cette ressemblance qu'elles avaient toutes les deux, on dirait elle quand elle avait son âge. - oh oui elle te ressemble énormément, ta sœur le disait tout le temps mais je ne voulais pas y croire mais en réalité elle avait raison dit-il comme s'il avait lui dans ses pensées La petite décide donc d'aller se blottir dans les bras d'Aïcha comme si elle comprenait ce qui se passait * ma chérie, comme tu as grandi, tu es presque devenue une femme (en rire) - oh oui elle grandit tellement vite cette petite. Nafissa, je vois que je n'ai plus besoin de vous présenter puisque tu l'aimes déjà. C'est ta nouvelle maman. Elle s'appelle Aïcha, c'est la sœur à ta maman Aïcha pris la petite dans ses bras Pour lui faire un bisou * je suis contente de te voir princesse. J'avais tellement ta nostalgie (en larme) - maman pourquoi tu pleures (en essuyant ses larmes) * ce sont juste des larmes de joie princesse. Est-ce que tu as faim ? - oui maman * et qu'est-ce que tu aimerais manger ? -du lait maman, je veux du lait Aïcha était juste aux anges. Car le fait de voir sa nièce lui a procuré tellement de joie qu'elle avait du mal à cacher ses émotions. Surtout que cette dernière la voyait plus qu'une mère qu'une tante. Elle lui prépara un bol de lait et la confia à sa nounou pour aller voir dans la chambre si son père n’avait pas besoin d'aide. Elle le trouva sur le lit entraîne de défaire ces lacets, Aïcha lui donne un coup de main pour ensuite aller lui couler un bon bain. Aguib descend au salon et trouve sa famille entraîne de jouer à cache-cache. Il admirait tellement ce tableau qu'un sourire s'installa sur ses lèvres mais ses yeux ne cessaient de caresser les longues et parfaites jambes d'Aïcha. C'est en sentant un regard insistant sur elle que cette dernière décide de relever les yeux pour croiser ceux d'Aguib qui ne lui laissait pas indifférente. En réalité depuis qu'Aïcha avait vu Aguib son cœur s'était mis à battre de façon irrégulière, ce qu'elle ne comprenait pas elle-même car c'est la première fois que son cœur réagissait de la sorte surtout envers un homme ce qui a eu le don de l'inquiéter. Elle se remet vite de ses émotions en adoptant un visage insensible à ce regard qui a eu le don de réveiller tous ses sens. - hum, venez manger, le repas est prêt dit-elle pour échapper à cette situation qui était devenue embarrassante. Une fois à table, elle sert son mari qui mangeait avec appétit Elle essayait de nourrir la petite mais cette dernière refusait. - je crois qu'elle est déjà rassasiée à cause du lait qu'elle a déjà bu dit-il. Tu veux jouer ma chérie demanda ce dernier à sa fille Elle hocha la tête en signe d'approbation et descend du pied de sa tante en courant pour aller jouer - tu sais, elle t'aime beaucoup. Je ne l'ai jamais vu aussi joyeuse * je sais, je l'aime aussi. Elle est pétillante et pleine de vie - et moi alors, tu ne m'aimes pas (en rire) Elle a failli avaler sa nourriture de travers, tellement elle était surprise par cette question - oh elle fait sa timide, si tu ne voulais pas réellement me séduire, tu ne serais pas habillée de la sorte pour m'accueillir tu ne trouves pas * quoi ? - n'est-ce pas vrai ? Allez avoue * je me suis juste habillé comme d'habitude rien d'autre - c'est ça, j'aimerais bien y croire - tu sais quoi jamais au grand jamais, je ne pourrais t'aimer. Sache que si j'ai accepté ce mariage c'est uniquement à cause de mes parents et ma nièce aussi alors hôte toi cette idée de la tête car cela ne risquerait pas d'arriver Sur ces mots Aïcha se dirige au salon où elle trouve sa nièce endormie. Elle la porte et l'amène dans sa chambre. Elle y reste jusque tard la nuit. Voilà des heures qu'Aguib cherche sa femme, il finit par la retrouvée dans la chambre de leur fille. - comme sa on se cache ici, tu es ma femme et tu devrais être dans notre lit conjugal et non ici jeune fille * je vais dormir avec la petite - pas question Il lui prend la main et l'amène dans la chambre sans lui laisser le temps de réagir. Aïcha se change pour se réfugier sous le drap où elle prit le soin de mieux se couvrir. Aguib était étonné par le comportement de sa femme mais ne dis rien sous prétexte qu'elle doit être sûrement vierge. Il se couche à son tour et le sommeil ne tarda pas à le regagner.
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