C’était un jour comme tous les autres où j’ai pris l’habitude d’aider à vendre dans le magasin de mon père, un homme au grand cœur et vraiment généreux. Dans la boutique de mon père, il n’y a que des appareils électroménagers haut de gamme et ultra moderne. J’ai 22ans encore vierge, même si certains pensent que je suis en retard sur ma génération, et j’ai mon master en ressources humaines, et un autre en markéting et action commerciale. Mon père me disait toujours de me patienter et de ne pas être pressé. Je suis aussi étudiante en recherche de nouvelles technologies d’entreprises en fin de formation et je travaille dans une structure d’édition des livres de la jeunesse talentueuse et de l’innovation. Mon boss direct s’appelle David, et je dois admettre qu’il a des vues sur moi à cause de ma beauté sans compter le fait qu’il qui me dépasse de 8ans. Quelle horreur ! Il n’est pas un homme qui puisse me plaire, il n’est pas unique à mon avis, je ne l’aime pas plus qu’un simple patron, tout simplement. Je dois avouer que je suis une fille très belle, intelligente qui sait déjouer les hommes pour ne pas tomber dans leurs pièges, et de toute façon, je les considère tous comme pareils.
Un jour au boulot, je reçois l’ordre de mon boss d’aller faire une interview sur un homme jeune mais influençant, et très intimidant, dans une très grande société. Mon obligation pour cette mission est de convaincre cet homme à investir dans notre entreprise. Je ne connais pas la personne que je devrais convaincre en vrai, sauf que j’ai fait des recherches sur lui et tout ce que j’ai lu, tout ce que j’ai retenu est qu’il est diablement beau, vraiment trop beau. Je savais que ma tâche n’allait pas être facile et j’avais aussi peur de ne pas y arriver parce que l’entreprise compte sur moi pour rentrer victorieuse de cet entretien. Je ne savais pas à quoi ressemblait l’entreprise de cet homme ni comment ils s’y habillent puisque certaines sociétés ont leur manière propre de s’habiller, surtout si ce sont de grandes sociétés qui ont une si grande renommée. J’avais peur de mon habillement, même si je pense que je suis bien habillée. Tout simplement parce que je me dis que je ne serai pas à la hauteur, à commencer par mon habillement et mon manque d’information sur cette entreprise où je suis en train de me jeter moi-même dans la gueule du loup. Quand le taxi me dépose devant l’entreprise, j’ai eu en même temps le vertige à cause d’une peur qui m’a envahi tout d’un coup. Quant à la hauteur de ce gratte-ciel, n’en parlons même pas. Il doit compter au moins 100 étages avec des employés qu’on aurait dit une grande ville au complet. Ils sont tous habillés d’une manière élégante et séduisante. C’est moi ou bien les filles et/ou femmes sont habillées très sexy, alors que moi j’avais juste porté une jupe taille haute de tissu en satin collant de couleur blanche et un chemisier bleu ciel boutons devant, en coton avec des hauts talons aigus noirs de 10 cm. Je ne doutais pas de moi, mais je ne me sentais pas du tout à la hauteur à cause de l’homme qui est derrière un bureau qui m’attend surement pour me rabaisser ou faire envoler mon optimisme. J’avais juste envie de rentrer chez moi et m’enfermer dans ma douche pour ne plus sortir ; je voulais me retourner quand l’assistante directe du patron vient me dire que son patron m’attendait depuis quelques minutes et que j’étais en retard, elle a aussi dit que je devrais me dépêcher si je ne veux pas perdre avant même de prononcer un seul mot. Ah oui, elle m’a aussi regardé de la tête aux pieds avant de me dire de ne pas être trop proche du patron parce qu’il est occupé. J’ai quoi à foutre avec son patron et sa proximité possible avec moi ? Tchip, celle-là est folle. Je ne suis là que pour le travail moi, en plus, David m’attend impatiemment avec de bonnes nouvelles. Oh mon Dieu, comme j’ai la frousse, je suis trop stressée, même si ce n’est pas mon premier rendez-vous d’affaires. L’assistante est si belle et si séduisante, et je mourais d’envie de retourner dans mon entreprise où je me sens plus en sécurité, plus chez moi. Elle me demande de monter l’ascenseur jusqu’au 70e étage tout en prenant le soin de me remettre un laisser-passer. Une fois devant la porte du patron, ne sachant pas qu’il y avait une caméra qui lui envoyait mes images, je commence par faire un signe de la croix avant de terminer par une petite prière. Dès que je toque à la porte et attends qu’il me demande d’entrer, j’entre dans le bureau, il se met à sourire de toutes ses dents, comme s’il voulait me manger. C’est peut-être à cause de ma peur parce que mes jambes tremblaient, et c’était visible. Quelle honte, c’est vraiment la cata ! Le bureau est tellement grand qu’on aurait dit mon salon et ma chambre ensemble, meublé de partout jusqu’aux murs. Je vois enfin le visage de l’homme que je devrais interviewer, et il s’appelle Arian WANE ; un Afro-Américain, donc un métisse, vraiment trooop beau. J’ai toujours eu un faible pour le prénom Arian, ils sont toujours mignons avec deux dents devant comme celles d’un lapin mignon. Il a les yeux bleus ; les dents éclatantes, tellement elles sont blanches ; des barbues toutes mignonnes ; 1m86 de taille environs ; les lèvres roses, chose que je n’avais jamais vu chez un homme avant ce jour. Il finit de se moquer avec ses yeux et me demande de m’assoir, avec une telle élégance. Il est vraiment super, hyper, méga, trop beau. Oui je sais, je suis tombée sous son charme et croyez-moi, il en a à revendre. Je l’attends pour m’assoir mais il reste debout et me regarde, les mains dans ses poches, ce que je fais aussi, sauf que moi, je contemplais la décoration et ses chaussures qui doivent coûter la peau des fesses. Ah, avant que je n’oublie, je m’appelle Alexandra, mais tout le monde m’appelle Alex
M. A- comment on vous appelle ?
Al- Alexandra SOYI
M. A- prenez siège je vous prie
Al- je suis désolée monsieur, mais en tant que mon supérieur, je n’ai pas le droit de m’assoir avant vous. Ce n’est pas une désobéissance, mais je ne fais que suivre le protocole.
M. A- rien à foutre avec le protocole moi.
Al- je suis désolée monsieur, mais je suis une fille qui aime respecter les règles prescrites
M A- alors on va rester tous les deux debout parce que je n’ai aucune envie de m’assoir avant vous, vous êtes une dame et la galanterie m’y oblige
Il le dit avec un large sourire. OMG, il a des fossettes en plus, trop mignon. Pourquoi je fixe ses lèvres déjà moi ? Je suis vierge, mais je ne suis pas une sainte quand même. Je me reprends, m’assoie et commence par le regarder tout en le fixant lui et sa chaise en même temps. Il a compris et s’est assis aussi en souriant. Il sourit trop à mon goût
M. A- vous êtes chrétienne ?
Al- oui
M. A- Parlez-moi de vous, de votre famille surtout
Al- sauf votre respect monsieur, je ne suis pas venu ici pour parler de ma famille et j’ai une heure donnée à faire avec vous s’agissant de l’objet de ma présence ici
M. A- vous êtes professionnelle, j’aime ça. Votre rôle, en venant me voir, consiste en quoi au juste ?
Al- vous convaincre à investir dans notre structure
M. A- pourquoi m’avoir choisi moi ?
Al- pour plusieurs raisons. Vous êtes riche, vous achetez toutes les entreprises que vous trouvez à votre goût, vous savez obtenir et vous obtenez toujours ce que vous voulez, votre nom a été tiré au sort parmi 12 autres personnes potentiellement à la hauteur de nos attentes, et votre réputation vous précède.
M. A- j’obtiens toujours ce que je veux, intéressant. Est-ce à dire que si je vous veux je vous aurez ?
Al- sans vouloir vous manquer de respect, je ne suis pas une chose que vous pourriez avoir ou acquérir. Je voudrais qu’on revienne à notre sujet commun je vous prie
M. A- ok. Qu’est-ce qui vous fait croire que je vais accepter votre offre ou demande ou je ne sais pas quoi ?
Al- c’est pourquoi je suis là, pour vous convaincre d’investir chez nous
M. A- donc vous êtes là pour essayer de me convaincre, c’est intéressant
Al- non monsieur, je ne suis pas là pour essayer de vous convaincre, mais je suis là pour vous convaincre, pas pour essayer
M. A- pourquoi je travaillerais avec une femme comme vous alors que vous n’avez même pas confiance en vous-même ?
Al- Je ne suis pas sure de vous comprendre monsieur
M. A- d’abord, dès que vous êtes entrée dans le hall, vous avez fait demi-tour et c’est mon assistance qui vous a retenue parce que je lui ai demandé de le faire ; ensuite, vous avez peur de parler avec moi ou de me rencontrer, cela se sent à travers votre voix et la manière dont vous jouer avec le bas de votre jupe, c’est pourquoi dès votre arrivée, je vous ai mise en confiance ; enfin, vous avez fait une prière avant d’entrer dans mon bureau pour vous donner de l’assurance ou je ne sais quoi. Croyez-vous vraiment que je vais vouloir travailler avec une personne qui manque en elle autant de confiance ?
Al- oui
M. A- je vous écoute chère dame, défendez-vous
Al- j’ai fait demi-tour, pas parce que je ne me trouvais pas à la hauteur de ce qui m’a été confiée comme mission, mais parce que je ne me trouvais pas ce que j’ai porté à la hauteur de ce que présente cette entreprise dont je n’avais aucune connaissance. Oui j’avais peur je le reconnais, d’abord à cause de votre rang ou place dans cette si grande entreprise ; ensuite, parce que je sens une forte pression sur moi de la part de ma structure ; enfin, parce que les hommes riches ont pour habitudes d’intimider et de brimer les plus faibles et qui sont en position de demande ou de faiblesse, ce qui est mon cas actuellement. J’ai priée parce que c’était devenu une habitude pour moi d’invoquer la présence de mon Dieu dans tout ce que j’entreprends. C’est comme ça que j’ai été éduquée et c’est mon assurance, mon passe-partout, et je ne compte pas changer cette habitude. Alors à vous de me dire si vous croyez encore avoir un pouvoir d’intimidation quelconque sur moi ou pas. Vous avez raison. Vous m’avez mise en confiance et je me sens maintenant à l’aise pour continuer cet entretien et entrer dans le vif du sujet
M. A- en effet, je ne crois plus que je vous intimide, et c’est une première je l’avoue. En plus d’être belle et intelligente, vous êtes séduisante.
Al- merci monsieur. Pouvons-nous entrer dans le vif de notre sujet ?
M. A- oui, et je vous informe que cet entretien est terminé
Al- Quoi ? Comment ? Que vais-je dire à mon patron ? Je vous prie de prendre au moins la peine de me laisser le temps de développer mon idée
M.A- vous n’avez qu’à lui dire que j’accepte. Pas parce que j’en ai l’envie, mais parce que vous êtes compétente et douée, parce que je veux travailler avec vous, et parce que j’aimerais vous revoir bientôt. Une dernière chose, je ne veux pas faire des affaires avec votre patron, mais je veux traiter avec vous directement, c’est ma seule condition pour avoir de moi ce que vous voulez, tout ce que vous voulez
Al- me revoir m’étonnerait, je ne sors que dans le cadre du travail quand il s’agit de l’un de nos écrivains, investisseurs, que vous êtes, ou clients.
M. A- je dois vous revoir, c’est important pour moi
Al- pourquoi ? Je ne veux pas avoir d’ennuis moi
M. A- rassurez-vous madame, il n’y aura aucun problème
Al- je ne vais pas pouvoir vous voir si ce n’est pas dans le cadre du travail
M. A- alors je vais vous demander de revenir pour faire une interview sur moi, ma vie et mon travail
Al- je crois que je vais bien m’amuser à entendre comment vous avez réussi à avoir une telle fortune à votre si jeune âge
M. A- alors, au plaisir de vous revoir ma très chère dame
On se serre la main et il a mis, dans une enveloppe, une somme de 10.000$ dans mon sac pour que je prenne un taxi avec, c’est ce qu’il a dit ‘’pour votre déplacement’’. Je refuse mais il dit que dans le cas où je déposerai cet argent, qu’il n’investirait pas dans mon entreprise. Une telle somme pour juste prendre le taxi ? Je lui ferai une interview chaque fois qu’il le voudra, mais pas dans ces conditions. Je regarde l’argent dans mes mains, je le regarde et je regarde sa table
M. A- j’imagine que tu te demandes pourquoi je t’ai donné autant d’argent pour juste le taxi
Al- exactement
M. A- chaque fois que quelqu’un te donne de l’argent, tu agis toujours de cette manière ?
Al- je ne prends d’argent chez personne d’ailleurs, et je ne peux pas prendre de l’argent chez vous encore moins parce que je ne fais que faire mon job, ce pour quoi je suis payée.
M. A- je vous aime bien. L’entretien est terminé dame Alex et je ne permettrai pas de refus de votre part, et fermez la porte derrière vous en sortant. N’en parlez pas à votre patron non plus, c’est un ordre. Si vous voulez que j’aie une bonne relation avec votre entreprise, vous et votre boss, ne faites aucun refus sur les cadeaux que je pourrais vous offrir
Al- merci monsieur
Je prends congé de lui et je monte dans une voiture qu’il a expressément mise à ma disposition avec son chauffeur personnel. Cette voiture est tellement luxueuse et ses chaises sont si douillettes que je n’aurai aucune difficulté à dormir illico. Le chauffeur me dépose devant mon entreprise sans dire un seul mot. Je crois que je viens d’avoir du béguin, mon premier, pour M. Arian que je trouve mignon en tout cas.