Chapitre 148 La nuit s’effaçait lentement, laissant derrière elle une lueur douce sur le parking désert. Karl et Gwen, adossés à la carrosserie lisse de la voiture, partageaient un silence paisible, leurs doigts entrelacés comme pour sceller la sérénité nouvellement retrouvée. Un souffle léger, un moment suspendu : Karl sentait ses épaules s’alléger, comme si les derniers nuages de doute s’étaient enfin dissipés. Gwen l’observait avec un sourire tendre, amusée de le voir relâcher sa tension. « Regarde-toi… tout ce stress pour rien », murmura-t-elle, laissant sa voix caresser l’air frais. Karl inclina légèrement la tête, conscient de ses propres excès d’angoisse. Les craintes qui avaient embrouillé leur relation semblaient maintenant dérisoires, et pourtant, l’émotion qui l’emplissait é

