Léonard rentra chez lui tard ce soir-là, épuisé, le cœur lourd malgré la façade de calme qu’il montrait devant les autres . Il poussa la porte de son immense penthouse, les lumières automatiques s’allumant en cascade, dévoilant la vue sur la ville illuminée à travers les grandes baies vitrées . Des immeubles scintillaient au loin, mais tout semblait silencieux, presque irréel dans cette solitude qui emplissait l’air. Il posa ses clés sur l’îlot de la cuisine, retira sa veste et la laissa tomber sur le dossier d’un tabouret, avant d’aller se servir un verre d’eau. Il but une gorgée, puis une autre, le liquide froid glissant dans sa gorge sèche, alors qu’il s’appuyait contre le comptoir, ses yeux se perdant dans les lumières de Kinshasa au loin. Puis, sans vraiment s’en rendre compte, il

