La voiture noire s’arrête devant le portail . Karim et Anaïs sortent, le cœur battant, tandis que Benjamin, appuyé contre le pilier, esquisse enfin un sourire sincère . Léonard sort , ses lunettes de soleil sur le nez, sa stature droite, son costume sombre impeccable malgré la chaleur . Il enlève ses lunettes, révélant ses yeux gris, vifs, attentifs, forgés par des années de réunions et de contrats, durs comme l’acier, habitués à jauger, trancher, décider. Mais aujourd’hui, il était là pour réconforter, pour épauler. Il sourit, un sourire sincère, chaleureux, qui détend l’air tendu de la maison . Anaïs : Léonard ! Anaïs l’enlace, comme un fils qu’elle retrouve après des années . Karim : Ça fait du bien de te voir, mon garçon, murmure Karim, lui serrant la main avec force . Benjami

