Je pose ma main sur mon ventre. Est-ce que je vois vraiment ce bâton dans ma main quand j'étais enfant ? Est-ce réel? Je ne pense pas que je pourrais m'en débarrasser, et j'inspire profondément : c'est un choc mais je ne cherche pas désespérément la sortie la plus proche. Je suis… je suis… Mon Dieu, Fabian ! Je n'ai aucune idée de comment il va réagir à quelque chose comme ça ; nous avons été tellement occupés à profiter de la compagnie de chacun que nous avons à peine parlé de ce que nous souhaitions pour l'avenir, de ce que nous ressentons à propos de ce genre de choses.
Je regarde mes mains tremblantes et j'y enfouis ma tête. Je dois parler à quelqu'un. Ce doit être lui. Je ne peux en parler à personne d'autre, personne d'autre qui devrait être la première personne à en entendre parler
