Liss doit voir quelque chose sur mon visage car elle me prend la main. "Ça va ?"
Mon sourire vacille et j'acquiesce tandis que des larmes coulent spontanément sur mes joues.
"Ouais, tu as l'air bien. Quelle question stupide. Pensez-vous que vous êtes en train de le perdre ?
J'acquiesce à nouveau, incapable d'articuler un seul mot, et elle se penche au-dessus de la civière et me serre dans ses bras. Elle me serre si fort mais si soigneusement que je veux qu'elle fasse cela pour toujours, qu'elle respire sa douce odeur de pêche et qu'elle disparaisse en elle, émerge dans un monde velouté et plus doux. Le coton de son T-shirt est doux sous mes mains, et je peux sentir son souffle sur mon cou et le battement de son pouls et le corps dur de toute sa course ; la vie de Liss qui coule hors d'e
