— C’est vrai, admit-elle à voix basse. Mais… on pourrait éviter maintenant. Par respect pour Jamsine.
Yanncik fronça légèrement les sourcils.
— Mayah, c’est toi ma femme maintenant. Pas Jamsine.
Un silence suivit. Elle baissa les yeux et murmura, plus pour elle que pour lui :
— Ta femme, ouais…
Il l’observa un instant, comme s’il voulait dire autre chose, puis abandonna. Il se leva tranquillement.
— Bon. Je vais jouer à la Play, ça me changera les idées.
Et sans un mot de plus, il quitta le salon.
Mayah resta là, figée, les bras croisés contre elle-même. Le mot « femme » résonnait encore dans son esprit comme un écho lointain, à la fois doux et douloureux.
Quand elle eut fini de tout ranger, Mayah part au salon. Elle s’installa sur le canapé, celui juste à côté de celui de Yannick
