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2368 Words
— Monsieur que faîtes-vous ici ? Les copies ne sont pas... Je vois qu'il tente de m'embrasser. – Je vous en prie lâchez-moi. Voyant que je détourne la tête pour échapper à son b****r, il attrape la nuque et me force à rester en place. Ses lèvres chaudes prennent possession des miennes et je me sens aussitôt liquéfier. Ce fut un b****r bref mais langoureux et ça m'avait horriblement manqué. Non, je ne dois pas le laisser faire. En plus nous sommes au travail, dans la salle des photocopieuses qui plus est. C'est vrai qu'il a bloqué la porte mais n'importe qui pourrait se trouver dehors au moment de sortir. Un patron et sa secrétaire sortant d'un cagibi pareil en étant décoiffés, ça fera forcément jaser plus d'un. J'essaie de le raisonner mais il est déterminé à avoir ce qu'il veut coûte que coûte. J'ai bien envie de le lui donner mais il prendra ça pour une soumission et un abandon. Je refuse d'être faible et de lui donner des illusions. Si un jour il a été question de nous deux, à présent c'est terminé. – Jacques non. Tu ne dois pas faire ça, je suis ton employée ! – Et alors ? – Nous sommes sur un lieu de travail, ta société qui plus est ! – Rien de ce que tu diras ne m'arrêtera cette fois-ci et au diable la morale. Il est entrain de presser mes fesses entre ses mains tout en dévorant ma mâchoire. Je sais que s'il m'embrasse encore, je serai f****e pour de bon. Je sais que si je me laisse aller une seconde fois, toutes mes résolutions partiront en fumée. J'essaie alors de le repousser mais étant plus fort que moi, il ne se laisse pas faire. Ce dont j'ai peur se produit, il capture mes lèvres sans se préoccuper de me protestations. Le résultat est immédiat, je me laisse aller contre lui. Avec lui, les baisers ne sont jamais anodins, ils sont comme une drogue. Sa langue danse sensuellement avec la mienne tandis qu'il boit mes gémissements. Il finit par s'écarter de moi. Le bruit de la photocopieuse en marche se mêla à celui de nos souffles courts. – Jacques, laisse-moi partir pour l'amour du ciel ! Il me gratifit d'un sourire mauvais teinté de tristesse. – Ne me demande pas ça, tu sais bien que j'en suis incapable chérie. Je frissonne lorsqu'il me donne ce petit surnom de tendresse. – Ça fait des mois que je te désire, des mois que j'éprouve des sentiments pour toi. Vient-il vraiment de me parler de sentiments ? Est-ce-que... Je n'ose y croire et pourtant la suite me laisse sans voix. _ Non, tu me dis ce que je veux entendre juste pour me faire rester. – Tu me connais pourtant bien plus que quiconque et sais que je ne suis pas homme à mentir pour me tirer d'affaire. J'essaie de lire dans ses yeux abattus et pendant plusieurs secondes, je n'y détecte aucune trace de duperie, juste de la pure sincérité. Mes défenses se brisent de plus belle. – Depuis le premier jour c'est toi que je veux. Malheureusement j'étais marié et m'efforçais de rester fidèle à Orianne. Je ne pouvais donc rien tenter avec toi. Si ça se faisait savoir, elle t'aurait mené la vie impossible. La presse t'aurait également pourri l'existence. Je t'ai alors laissé tranquille même si ça me tuait de l'intérieur. Maintenant que notre mariage est tombé à l'eau, je ne vois pas pourquoi je serai contraint de me retenir vis-à-vis de toi. Surtout que ce freluquet de Philippe essaie de t'avoir. Je suis choquée par sa révélation. — C'est à cause de moi que vous avez divorcé ? — Pas vraiment. Ça n'allait plus entre nous et elle était invivable. Mais je n'ai rien fait pour sauver notre mariage car tu étais dans l'équation. — Je suis désolée. — Ne t'excuse pas pour ça. Tu m'entends ? De toutes les façons, Orianne et moi c'était déjà mort et je n'avais aucune envie d'arranger la situation. Tu n'as fait que m'attirer vers la lumière. – N'empêche que je ne peux pas- – Qu'est-ce qui te gêne ? Le fait que je sois ton employeur ? Si tel est le cas, j'accepterai ta démission. Je serai prêt à te laisser quitter l'entreprise et te recommanderai à un de mes amis mais je veux que tu sois dans ma vie en tant que femme. Mon souffle s'accélère alors que je suis effarée. Il accepte ma démission ? – Plus personne n'osera alors dire que tu as eu ce poste en couchant avec moi. Et même s'ils le disent, ça ne m'empêchera pas de t'aimer. – Jacques... Il plonge la tête dans mon cou et inspire profondément mon subtil parfum de lilas. – Tu m'as assez torturé comme ça Margaux, ne trouves-tu pas ? – Ce n'était pas mon intention. Je le faisais pour notre bien à tous les deux. – Le notre ou le tien ? cracha Jacques amèrement. C'est vrai que j'essayais de le fuir mais je pensais vraiment qu'il finirait par s'en remettre plus vite que moi. – Je te laisserai faire tes adieux à l'entreprise mais jamais à mon cœur. Je te veux chaque jour à mes côtés, pas uniquement pour coucher avec toi. Ta seule présence suffit à me rendre fou de plaisir. La preuve est que j'ai failli devenir fou à lier rien qu'en t'imaginant disparaître du jour au lendemain. Je suis touchée par ses mots. Alors il ne veut pas seulement du sexe ? Je suis émue jusqu'aux larmes. Tous ces mois passés dans l'incertitude et la douleur alors qu'on aurait pu éviter tout ça. Quelle vie. Pour la première fois, je prends l'initiative de l'embrasser. Je relève sa tête et plonge sur ses lèvres. Il est d'abord surpris mais finit par se joindre à moi pour cette caresse buccale. Sa langue est toujours aussi chaude et mentholée. La barbe qu'il a laissé pousser me pique le bas du visage mais c'est foutrement grisant. Il ne tarde pas à b****r à nouveau lorsque je frotte mon bas ventre contre le sien. – Margaux, si tu ne veux pas que ça finisse par le sexe, je comprendrai tout à fait, dit-il après s'être décollé de ma bouche. Il affirme cela mais ses yeux le trahisse, il a foutrement envie de me prendre. – Je te veux Jacques. Ici et maintenant. Il ferme les yeux comme pour mieux savourer mes propos. Je me met à le débraguetter avec mes mains tremblantes. Il me pousse contre la machine, remonte ma jupe et s'abaisse pour s'agenouiller devant moi. Ses yeux assombris et encrés aux miens, il caresse mes hanches généreuses puis saisit ma culotte en dentelle pour l'abaisser jusqu'à mes chevilles. J'enjambe le sous-vêtement et l'écarte d'un faible et leste coup de pied. Ses doigts partent du bout de mes escarpins à talons, passent par mes mollets et vénèrent la peau de mes cuisses. Son regard rivé sur le triangle roux de mon mont de Vénus, il approche son visage et en respire l'odeur. – Tu sens si bon. Je gémis en réponse lorsqu'il dépose un chaste b****r dessus. Il me fait plier une jambe et je la pose sur sa puissante épaule. Mon intimité lui est alors révélée et il en écarte la chair rosée avec ses doigts. Un premier coup de langue sur mon c******s me faire défaillir. J'offre le visage au plafond en retenant mon souffle mais il me ramène à lui. – Regarde-moi te donner du plaisir ma Margaux. J'obéis et plante mes yeux dans les siens, ça ne fait que décupler mon plaisir. Il me lappe d'abord tendrement, sa langue recueillant mon jus de plaisir qui devenait de plus en plus abondant. Il se mit à boire à ma source en se servant de sa bouche comme d'une ventouse. L'orée entière de sexe y passait. – Dis-moi que tu aimes ce que je te fais bébé. – Tu sais bien que j'aime, fis-je avant de crier alors qu'il plongeait un doigt dans mon tunnel. Je mets une main sur ma bouche pour réfréner mes cris car je sais qu'on se trouve dans un endroit insolite où n'importe qui pourrait nous entendre. Les doigts de mon autre main tirent sur ses mèches blondes pour guider sa bouche. Il se laisse faire et s'attaque à mon bouton gorgé de sang. Il ne s'arrête que lorsqu'il me sent sur le point de venir. Son doigt fut finalement retiré et il arrêta sa caresse buccale pour se révéler et m'embrasser. Je me goûte à ses lèvres. Sur sa langue, mon suc me paraît divin. – Jacques, y en a-t-il eu d'autres après moi ? je demande jalouse. S'il a couché avec d'autres femmes après moi, je le comprendrais. Après tout nous n'étions pas ensemble. Cependant je ne pourrais pas le supporter. Il comprend ma jalousie et me rassure avec un rire doux. – J'ai essayé mais je n'ai jamais pu conclure. Tu étais toujours dans mes pensées. Après cinq ou six tentatives ratées, je me suis résigné. Alors non, il n'y en a pas eu d'autres. C'est bon maintenant ? Je hoche la tête complètement rassurée. Je lui fais aveuglément confiance, s'il dit qu'il n'y a eu aucune femme après moi, c'est que c'est la pure vérité. Son sexe turgescent finit par sortir de sa prison et il tangua lourdement en l'air durant deux secondes avant de se stabiliser et de pointer vers moi. Je le prends en main pour le caresser. Il est lourd et chaud, j'arrive à peine à l'encercler complètement. Jacques devient rouge d'impatience. Je le m******e même si c'est inutile car il est plus dur que de la pierre. Je prends quand-même plaisir à le torturer. Je passe le pouce sur son g***d et le lubrifie avec son propre liquide séminal. Il serre les dents et grogne de façon gutturale. Je suis subitement soulevée et sans que je ne m'y attende, la seconde d'après je me retrouve entièrement empalée sur sa verge. Ça n'a duré que quelques secondes et je n'ai même pas eu le temps de sentir la douleur causée par sa matraque. Cependant il reste immobile pour me permettre de m'habituer. Je n'en ai nullement besoin alors je me mets à me déhancher sur sa hampe. Accrochée à son cou, je monte et descend pendant qu'il dévore ma bouche avec passion. Voyant qu'il se retenait pour me pas prendre les devants, je l'autorise explicitement à le faire. Aussitôt il me couche pratiquement sur la machine et se met à marteler mon intimité. Il alterne entre les intrusions tantôt langoureuses, tantôt brutales. Je ne retiens même plus mes cris tellement je suis emportée par un tourbillon de sensations plus folles les une que les autres. De mon propre chef, je me redresse un peu et déboutonne mon chemisier. Je l'arrache et l'envoie valser au loin. Il termine l'œuvre en abaissant rageusement les bretelles de mon soutien-gorge. J'entends vaguement un bruit de déchirure mais n'en ai cure. Mes seins gonflés pointaient vers lui en quémandant ses lèvres. Sans cesser de limer, il se penche et effleure une des pointes avec le bout de sa langue alors que l'autre est trituré par ses doigts. Son g***d finit par entrer en contact avec la petite boule nerveuse au fond de moi. Il ne manque pas de noter ma réaction et s'acharne sur elle. Je sens que je vais exploser sous peu. Avec ma voix étranglée, j'essaie de le prévenir. – Jacques je vais... – Je sais mon amour. Jouis pour moi. Mon bassin se met aussitôt à trembler comme jamais. Cela provoque sa propre jouissance. Il se tend et se laisse venir dans mes entrailles. On ne se quitte pas des yeux, notre connexion rends l'o*****e puissant et presque douloureux. Repus, nos corps finissent par s'apaiser et il se retire de moi sans pour autant s'éloigner de moi. Il me prend dans ses bras et me repose au sol, ma poitrine s'écrase contre son torse. – Je t'aime, murmure-t-il à mon oreille avant de m'embrasser amoureusement. – Je t'aime aussi Jacques. J'ai les yeux brillants et suis en cet instant précis la femme la plus heureuse du monde mais quelque chose me chagrine. C'est la seconde fois qu'on fait l'amour et il reste toujours habillé alors que moi je meurs d'envie de voir son corps nu. Lorsque je le lui dis, il m'affirme que lui aussi. Il me propose alors d'aller à son appartement cette nuit. Je pourrais alors y passer le weekend. J'accepte sans hésiter. – Il serait peut-être temps de quitter cet endroit. – Je n'ai pas fini mon travail. – Laisse. Je n'avais pas besoin de ces photocopies. – J'allais les faire pour rien ?! – Je t'ai envoyé ici pour être seule avec toi. Si je t'avais demandé de venir dans mon bureau, tu aurais trouver un moyen de me fuir à nouveau, sourit-il en me rendant mon habit froissé et en remettant de l'ordre dans sa propre tenue. – Pardon de t'avoir fait souffrir. – Moi aussi je t'ai fait de la peine et je m'en excuse. On reprend à zéro ? – On reprend à zéro. Nous scellons cette promesse avec un b****r langoureux. – Alors..., il dit en se décollant de mes lèvres quelques secondes plus tard. Champagne ce soir dans mon bureau ? – Et à quoi trinquerons-nous cette fois-ci ? – À l'amour. Mes joues chauffent et je baisse les yeux avec candeur. Il se sépare de moi la seconde d'après. Avec un petit sourire, je me redonne une apparence décente puis nous sortons de la salle. Au détour d'un couloir, nous croisons Philippe. Jacques ne peut s'empêcher alors de poser la main sur ma taille et de me rapprocher de lui. Philippe semble sous le choc et je peux le comprendre. D'ici quelques minutes, la nouvelle aura fait le tour du bâtiment. Et étrangement ça ne m'effraie plus. Je n'ai même plus envie de démissionner. Non, je vais rester aux côtés de mon homme et peu importe ce qu'on dira de moi, je suis prête à affronter les ragots car Jacques en vaut la peine.
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