– Moi, si j’étais homme, disait Renée, je choisirais Adeline. – C’est que tu ne connais pas Sylvia, répondait Maxime. Elle est d’un drôle !… Moi, j’aime mieux Sylvia. Les pages tournaient ; parfois apparaissait le duc de Rozan, ou M. Simpson, ou le comte de Chibray, et il ajoutait en raillant : – D’ailleurs, tu as le goût perverti, c’est connu… Peut-on voir quelque chose de plus s*t que le visage de ces messieurs ! Rozan et Chibray ressemblent à Gustave, mon perruquier. Renée haussait les épaules, comme pour dire que l’ironie ne l’atteignait pas. Elle continuait à s’oublier dans le spectacle des figures blêmes, souriantes ou revêches que contenait l’album ; elle s’arrêtait aux portraits de filles plus longuement, étudiait avec curiosité les détails exacts et microscopiques des photogra

