– Aramis doit-il en faire autant que moi, madame ? dit d’Artagnan piqué. – Voilà déjà deux ou trois fois que vous avez prononcé ce nom, monsieur, et cependant je vous ai dit que je ne le connaissais pas. – Vous ne connaissez pas l’homme au volet duquel vous avez été frapper ? Allons donc, madame, vous me croyez par trop crédule aussi ! – Avouez que c’est pour me faire parler que vous inventez cette histoire, et que vous créez ce personnage. – Je n’invente rien, madame, je ne crée rien, je dis l’exacte vérité. – Et vous dites qu’un de vos amis demeure dans cette maison ? – Je le dis et je le répète pour la troisième fois, cette maison est celle qu’habite mon ami, et cet ami est Aramis. – Tout cela s’éclaircira plus tard, murmura la jeune femme ; maintenant, monsieur, taisez-vous. –

