VI La villa Clelia se trouvait située au milieu d’admirables jardins. De ses terrasses du premier étage, la vue s’étendait sur le golfe de Naples et l’on pouvait contempler le Vésuve, qui témoignait à cette époque d’une recrudescence d’activité. Dans cette demeure enchantée, Dougual et Gwen passèrent un mois d’enivrant bonheur. Ils s’aimaient d’autant plus qu’ils s’étaient crus perdus l’un pour l’autre. Pendant ce temps, ils ne prononcèrent pas une seule fois le nom d’Ivor de Penanscoët. Gwen essayait d’oublier l’être odieux. Dougual en écartait aussi momentanément sa pensée. Il serait temps d’y songer quand, dans peu de temps, il regagnerait Pavala. Alors se poursuivrait son œuvre de justice. Mais, un soir, son courrier lui apporta une lettre de Mobassa, le dignitaire malais qui exerça

