La magie noire

Ma première fois

A mon réveil tôt comme d’habitude le lendemain matin, je vois ses appels en absences, au total 12 pour être exacte. Je mets mes mains sur ma tête et commence par paniquer ce beau matin en me demandant ce que j’allais pouvoir bien lui dire et surtout, ce qu’il allait me dire ou me faire et comment m’y prendre.

La première des choses que j’ai fait une fois à l’école après avoir manqués ses appels, est de le chercher ce matin-là mais en vain ; c’est vers 18h qu’il m’envoie un message pour que je le rejoigne dans sa classe, vu qu’il a fini les cours et moi aussi. Je pouvais sentir mon corps tout entier qui tremblait une fois que je me suis retrouvée devant lui dans sa classe

H- Salut mon amour, comment vas-tu ?

N- Je suis vraiment désolée pour hier, je m’étais vite endormi et j’étais aussi fatiguée, toutes mes excuses bb, je t’en supplie

Je parlais rapidement sans arrêt, sans même prendre le temps de bien respirer

H- Calme-toi un instant. Pourquoi tu t’excuses autant alors que je ne suis pas fâché sachant que tu dors toujours très vite? C’est ce matin que j’ai remarqué que je t’avais appelé 12 fois hier. Je m’excuse, j’espère que mes appels n’ont pas agités ton sommeil. Tu es très belle ce matin

J’ai mal entendu ou il vient de s’excuser ?

N- Oui, et je te jure que ce n’était pas volontairement que je n’ai pas répondu à tes appels, je te le jure

H- Je te dis que je ne suis pas fâché, alors arrête de t’excuser

N- Tu es sûr ?

H- Pourquoi tu parles comme ça ?

N- Pour rien, ce n’est rien de grave

H- Tu ne me mens jamais d’habitude

N- Tu ne me frappes et ne me fais jamais peur d’habitude

H- Comment je te fais peur ? T’ai-je dit ou fait quelque chose de mal ?

N- Je vais te rafraîchir la mémoire si tu veux.

H- Oui fais-le parce que je ne sais pas de quoi tu es en train de me parler là

N- Hier, tu as avoué que tu couchais avec Laryde ; tu m’as embrassé langoureusement de manière à me blesser aux lèvres, tu peux même le remarquer ; tu m’as menacé ; tu m’as giflé ; tu m’as fait mal à l’avant-bras. J’avais décidé de vraiment te quitter, mais tu m’as vraiment fait peur, et tu m’as encore menacé

H- Comment ça je t’ai giflé ? Tu me connais, je ne t’aurais jamais fait une chose du genre. Je peux être un peu dur de caractère, mais de là à te lever la main dessus, je ne ferais jamais ça

Subitement, un de ses amis, du nom d’Arthur, s’approche et lui dit quelques mots dans l’oreille avant de s’éloigner

Hilarion baisse en même temps la tête, s’assoit et garde sa tête entre ses mains, il respire comme si le souffle lui manquait. Je demande à Arthur de quoi il parlait, mais il ne me dit rien avant de sortir de la classe

N- Je t’en supplie, explique-moi de quoi il parlait, tu as pris quoi chez ton ami ? De l’alcool, du tabac, de la drogue ? Dis-moi quoi ? Réponds bon sang

H- J’étais chez Ideck avec Arthur quand son oncle est venu avec de l’herbe

N- Oh mon Dieu ! Tu as pris du tabac ?

H- Du chanvre indien

N- Seigneur ! Qu’est-ce qui t’a pris ? Comment as-tu pu oser prendre cette cochonnerie ?

H- Je ne sais pas comment j’ai pu en arriver là et à te faire autant mal ; je voulais faire comme tous les autres

N- Mais t’oublies que tu n’es pas comme les autres, c’était une mauvaise idée, une très mauvaise idée

H- Je te demande pardon, je t’ai fait mal sans le savoir et sans le vouloir ; je t’en supplie mon amour, pardonne-moi, je suis vraiment désolé

N- Tu m’as vraiment fait peur, et j’ai même pensé te quitter

H- S’il te plait ne fais pas ça, tu es tout ce que j’ai de plus cher, et je ne peux rien sans toi. Tu le sais bien

N- Laryde

H- Oublie cette dégénérée s’il te plait, je suis prêt à te prouver par tous les moyens que je n’ai que toi et que je ne te ferai plus jamais mal. Je te promets que plus jamais je ne prendrai quelque chose qui pourrait me monter contre toi ou me mettre dans un état second et te faire souffrir comme je l’ai fait hier

N- Tu as couché avec elle, tu sais que je hais cette fille de toutes mes forces. Elle t’avait une fois drogué et abusé de toi, elle t’avait manipulé, utilisé et jeté quand elle en avait fini avec toi, et toi tu tombes de nouveau dans ses bras comme si elle était ta petite copine ?

H- S’il te plait mon cœur, oublie cette fille et faisons comme si rien ne s’était passé. Je n’aime pas quand tu me boudes

N- Pour que tu couches encore avec elle ou pour que tu fumes de l’herbe à nouveau et t’en prendre à moi ou pour que tu me traites de sainte ni touche ? J’ai peur tu sais, dans l’un ou l’autre des cas

H- Cela ne se reproduira plus jamais, je te le promets bb s’il te plait ; je tiens trop à toi pour accepter te perdre. Je sais que je peux être ou devenir v*****t quand je me sens en concurrence ou quand un autre mec t’approche, mais je t’aime et je tiens à toi. Demande-moi ce que tu veux et je le ferai, n’importe quoi demande moi, et tout te sera accordé sans aucune exception

Je crois en lui bien évidemment, et c’est justement pour ça que je me suis donnée à lui ce jour-là ; oui on a fait l’amour dans sa chambre. J’étais tellement excitée à l’idée de savoir que je suis la seule, et en plus, il est irrésistible, vraiment trop mignon pour passer ma journée avec lui sans succomber à son charme naturel et ses beaux yeux, ses lèvres rouges, et son torse à tomber par terre. Il est vraiment trop mignon. C’était une première pour moi, et disons une millième de fois pour lui. Bon c’est vrai que j’exagère, mais il a connu assez de filles avant de me connaitre. J’avais mal, mais je ne voulais pas le lui dire pour qu’il me prenne en pitié ou pour qu’il me voit comme un bébé qui a besoin de consolation. Il a compris et commence par rire

H- Tu as quoi à faire cette tête ?

N- Rien

H- Je sais ce que tu as, je suis ton premier amour et je serai le dernier ou je mourrai. Je sais que tu as mal, oui je sais, ça doit te faire un peu mal

N- Il faut que je rentre maintenant s’il te plait, je ne me sens pas trop bien

H- Que feras-tu une fois à la maison ?

N- Je vais simplement me coucher

H- Et tu ne vas même pas penser à moi ?

N- Ne me provoque pas

H- Ok madame, je ne vais pas en rajouter

Ses amis ne pouvaient pas tomber mieux ; ils viennent de frapper à la porte et je me disais ‘’ouah je vais rentrer’’

H- Qui est-ce ? Peu importe, je suis occupé

Ide- Nat, veux-tu bien lui dire de sortir de cette chambre ?

Art- Ou sinon, tu peux juste essayer de lui dire de ne pas te mettre enceinte pour le moment

Les deux se mettent à rire quand Hilarion ouvre la porte et leur donne une tape amicale à la nuque. J’étais assise à la table d’étude de sa chambre la tête contre la table et entre mes mains ; les autres entrent et commencent par rire

Ide- Je parie qu’il t’a fatigué

N- Vous êtes impossibles tous les 3, je vous laisse

J’étais vraiment gênée, parce que ses amis savent ce qui venait de se passer, vu qu’on pouvait rester ensemble du matin au soir sans fermer la porte alors qu’aujourd’hui spécialement, on a fermé la porte. Rire

Art- Si tu pars à cause de nous, il va nous tuer

H- Elle partait déjà, b***e de rabat-joie

Ide- Vous serez de bons partenaires, mais de mauvais parents

N- Pourquoi tu dis ça ?

Ide- De toi à moi Hilarion, tu es le héros des casse-pieds, tu dis que tes garçons doivent apprendre à se battre dès le bas-âge, ta femme ne sera pas d’accord vu le visage angélique qu’elle a, et son côté troooop douce. Vous aurez des enfants trop jeunes si vous continuer à ce rythme-là, tu dis que tes filles seront à ton image et donc des bad girls, et aussi…….

N- Je crois que je vous ai assez entendu tous les trois pour ce soir, vous êtes fatigants. Je félicite vos parents

Art- Vous êtes mignon ensemble quand vous ne vous prenez pas la tête

N- Merci les gars

Art- Ne la laisse pas s’en aller Hilarion, vous êtes parfaits ensemble et j’envie votre couple, même si je vous trouve bizarre

Je leur envoie un sourire avant de quitter la chambre avec lui ; il me dépose un peu avant ma maison avec sa moto.

H- Je ne permettrai jamais que les mains qui me font me sentir homme et qui me caressent, caressent un autre homme ; aucun autre homme ne te touchera et ne verra ta nudité. Et si par malheur, un autre arrivait à te toucher, je peux te promettre que je le tuerai

N- Pas la peine de me dire tout ça, je te connais assez pour savoir que tu es assez fou pour faire bien plus que ça, et arrête de me menacer tout le temps comme ça

Il me serre très fort dans ses bras et me murmure à l’oreille

H- Je suis très sérieux sur ce que je viens de dire, je n’hésiterai pas à tuer l’homme qui osera s’approcher de toi et verra ta nudité. C’est une promesse que je te fais, et tu sais que je tiens toujours parole

N- Tu me fais peur bb

H- Il y a de quoi à avoir peur mon amour

Il m’embrasse et démarre en direction de sa maison. En fait, les 3 sont amis depuis qu’ils avaient tous 4ans ; ils se sont rencontrés à une réunion de leurs parents qui sont des amis ; ils se disent tout, absolument tout. Arrivée à la maison, j’appelle ma meilleure amie qui s’appelle Kenneth et lui dis tout ce qui s’est passé ce soir

Ken- Bienvenue dans la cour des grands

N- Mon frère va me tuer

Ken- D’abord, il faut qu’il le sache

N- Je lui dis tout comme d’habitude, mais c’est clair que je ne vais rien lui dire cette fois-ci

Ken- Ne le perds pas pour des histoires inutiles comme Laryde, tu pourrais le regretter

N- Je sais ma puce, on se voit demain au cours

Ken- Oui mon gros bb et porte toi bien