2

1672 Words
Bryan Mon regard ne quittait pas le sien, je ne voulais pas détourner la tête, il fallait que j'admire son beau visage et ce n'est pas maintenant que je comptais m'arrêter. Elle est incroyable dans son tailleur noir, ses cheveux de la même couleur étaient attachés en queue de cheval, une coupe qui me fait clairement craquer. Son beau corps qui bien qu'il soit caché, me donnait envie d'aller faire des dingueries à une femme sans la toucher elle, je peux pas la déshonorer en ayant des pensées sexuelle sur elle, je n'arrive pas. Je la veux, sauf que, malheureusement pour moi, cette femme qui me donne des frisons est déjà prise, cette magnifique femme autant physiquement qu'intérieurement est prise. Moi - Incroyable. Son sourire s’agrandit en même tandis que son corps s’approche du bureau, elle lance un regard à Miguel suivit d’un signe de main avant qu’elle s’installe en face de moi. Núrya - Est-ce vous avez vu vos chiffres d’affaires monsieur ? Ils ont augmenté et ça dépasse vos espérances pour le mois mais aussi peut-être même pour le mois prochain. Moi - T’es belle, comme toujours. Elle me sourit en baissant la tête étant gênée, pourquoi elle ne m’appartiens pas ? C’est la seule chose que je veux vraiment dans ce monde et que je n’ai pas c’est d’ailleurs pour ça que c’est mon œuvre d’art. Moi - Je t’ai déjà dis de ne pas me vouvoyer. Núrya - On est au travail, monsieur. Ce surnom, Monsieur. Juste avec ses mots j’ai envie d’aller lui demander en mariage, pour qu’ensuite elle m’appelle monsieur quand nous serons nous deux dans la cuisine. Moi - Ne me vouvoie pas. Núrya - Je…je ne dois pas avoir de privilèges pa…parce que je vous ai aidé pour l’entreprise. Son âme mérite tout le privilège du monde mais elle n’accepte rien surtout venant de moi. Moi - Enfin bref, ouais ça dépasse mes espérances sauf qu’elle j’ai l’impression qu’il y a un problème. Elle joue avec ses mains en ne disant rien, j’ai dû encore plus la gêner vu qu’il y a Miguel sur le canapé. Bien qu’il soit maintenant tourné de dos, je sais très bien qu’il ne dort pas et c’est possible qu’il écoute de quoi nous parlons. Je m’en fous personnellement sauf que ce n’est peut-être pas le cas pour Núrya qui est une personne très réservée. Moi - Ça va ? Sa tête se redresse immédiatement et elle me fait un hochement de tête lent. Núrya - Je pense que c’est parce que les chiffres ont dépassé vos espérances que vous pensez maintenant qu’il y a un problème, vous avez énormément travaillé ce mois-ci et vous avez été récompensé. Moi - C’est possible que ce soit le cas. Ses yeux ne lâchent pas les miens, la couleur orangé de ses yeux est tellement rare que chaque personne qui la regarde ne peut pas détourner le regard avent qu’elle le fasse en premier. Ici, au Mexique, les gens ont la plus part les yeux de couleur marron comme moi ou encore Miguel mais elle, elle fait bien parti de ses exceptions de ce pays mais en plus de ce monde. Je ne crois pas qu’il y a beaucoup de personne qui a les yeux orange foncé, c’est peut-être d’ailleurs la seule. Moi - Mes rendez-vous sont tous prêt pour la semaine ? Núrya - Monsieur Rojas a annulé son rendez-vous, j’ai essayé de trouver un autre pour que vous vous rentriez sauf que son secrétaire m’a dit qu’il ne voulait plus avoir à faire avec vous, vous devriez vérifier vos mails, peut-être que vous en avez reçu un de sa part. Un souffle bruyant sort de mes lèvres alors que mon corps se lève de mon fauteuil pour approcher la vitre derrière mon bureau. Moi - Dois-je le menacer ? Núrya - Non monsieur, vous devez gardez votre calme. N’oubliez pas qui vous êtes et il ne faut pas vous créez un scandale avec ce type, j’en suis certaine qu’il attend que ça. Je me retourne vers elle puis je m’approche de là où elle est d’un pas lent en la regardant droit dans les yeux. Lorsque mon corps est devant le sien, je m’abaisse à son niveau toujours le regard encré dans le sien. Son parfum, ce p****n de parfait me donne des chairs de poule tellement qu’il sent bon. Moi - Il faut que je le vois. Núrya - Vous pouvez passer à son entreprise si vous le voulez. Il faut tout de même que je prévienne son secrétaire. Moi - Préviens, nous passerons demain en fin d’après-midi. Núrya - Très bien monsieur. Il y a autre chose aussi, madame Flores veut un rendez-vous avec vous ce week-end, elle ne compte pas vous lâchez tant qu’elle ne vous a pas eu en solo. Je pose ma main sur sa joue ce qui lui fait cligner des yeux. Moi - Il faut que tu sois avec moi alors, où elle peut attendre. Núrya - Vous…vous n’avez pas besoin de moi pour un rendez-vous. Moi - Évidemment que si, c’est parce que tu est là que ma motivation est présente. Son regard se baisse puis elle acquiesce de la tête en me regardant une nouvelle fois dans les yeux. Núrya - Je…je pense pas que ce soit pour les affaires monsieur. Moi - C’est pour ça qu’il faut que tu acceptes, c’est une harceleuse, si je t’emmène avec moi à ce rendez-vous elle sera que je veux la contacter que pour quelque chose qui m’est bénéfique et qui m’apporte gros pour le futur. Rien ne sort de sa bouche ce qui fait sortir un sourire au coin de mes lèvres. Moi - Comment ça se fait que tu sois encore timide avec moi alors que nous prenions nos bains ensemble quand nous étions gosse. Núrya - C’est…c’est parce que vous êtes troublant et vous le savez déjà. Cette fois-ci, c’est un grand sourire qui sort de mes lèvres avant que je me redresse pour me remettre sur ma place de bureau. Moi - On me le dit souvent. J’aurais dû la demander en mariage quand nous étions gosse, elle serait ma femme à cette heure ci et je n’aurais pas à attendre que son homme lui fasse une dinguerie pour que je la récupère. Évidemment ce n’est pas ce que je souhaite parce que je veux qu’elle soit heureuse et si elle l’est avec cette homme, je ne peux rien faire ni même rien dire, tant qu’elle sourit, ça me va même si ce n’est pas moi qui l’a fait sourire. Núrya - *en se redressant* J’ai finis tout ce que j’ai à faire pour la semaine monsieur, je vais commencer à prendre vos rendez-vous pour la semaine prochaine. Moi - Tu te donnes à fond *en souriant* j’aime bien. Un grand sourire apparaît sur ses lèvres. Núrya - Merci monsieur, Elle me fait un signe avant de sortir du bureau. Miguel se lève du canapé et se met à sa place. Miguel - T’es en train de craquer. Moi - C’est ça le problème, ça fait j’sais pas combien de temps que je ne l’ai pas touché et p****n j’aurais pas dû le faire. Heureusement pour moi, mon corps n’a pas frissonner comme à l’ancienne. Je n’aurais pas eu honte mais je crois qu’elle si, elle serait encore plus gênée qu’elle l’était déjà. J’arrive à contrôler de mieux en mieux mes émotions quand elle est proche de moi, en général, j’ai envie d’attraper son visage délicatement pour poser mes lèvres un peu partout sur son corps sauf que je me retiens, depuis trop longtemps d’ailleurs. Je ne sais même pas si j’aurais un jour le courage de lui dire ce qu’elle est au fond de moi et comment je la vois dans ma tête. Notre amitié est en jeu si elle ne ressent pas un minimum la même chose pour moi. C’est dur, et malheureusement on ne contrôle pas les émotions et encore moi le cœur quand il a déjà choisi sa cible. Ça aurait été une connaissance du lycée, ça aurait été plus facile sauf que là, c’est Núrya. L’amour de ma vie depuis que j’ai deux ans. Dès lorsque que mes yeux ce sont posés sur elle, je l’ai voulu, nos mères n’en savaient rien et bien qu’elles soient plus là maintenant, elles ne le savent toujours pas même si elles sont soit disant au ciel. Personne ne comprendra l’amour que j’ai pour cette femme, il est bien trop fort et sincère pour qu’on le remarque. On me voit comme un prédateur de femme et c’est ce que je suis, sauf qu’il y a cette femme derrière ce prédateur. Miguel - De toute façon j’ai jamais senti son mec, il a l’air louche. Moi - Moi je trouve qu’il a l’air d’un bon gars, j’le vois pas lui faire du mal. Il ne vaut mieux même pas qu’il lui en fasse s’il ne veut pas souffrir, ce n’est pas une faible femme malgré que c’est la première impression qu’elle donne mais elle a un cœur aussi, un cœur qui ne faut même pas essayer de blesser à moins qu’il veut attirer la colère. Miguel - J’sais pas comment tu fais, je l’aime pas. Moi - Ils sont tranquille ensemble alors laissons les, elle est toujours souriante quand elle parle de lui puis elle nous l’a dit, elle veut se marier avec lui et elle attend sa demande. Miguel - Elle nous a dit ça il y a un an, *en soufflant* c’est du passé. Moi - Pas pour moi. Je compte pas la prendre si elle est déjà prise, mais dès que son mec va faire une erreur qui va faire qu’elle se sépare de lui, je vais essayer de tout faire pour l’avoir mais surtout pour la garder auprès de moi toute ma vie. C’est ça que je veux réellement, je veux son cœur, pour toujours. Bryan.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD