« Pauvre diable ! Que n’avait-il laissé ce volet en paix ! Mais il n’avait aucune retenue, aucun contrôle de soi-même – pas plus que Kurtz ! Il était l’arbre balancé par le vent… Aussitôt que j’eus enfilé une paire de pantoufles sèches, je le tirai hors de la cabine, après avoir arraché la lance de son côté : opération que, – je l’avoue, – j’accomplis les yeux fermés. Ses talons sautèrent sur le pas de la porte ; ses épaules pesaient sur ma poitrine, je le tirais à reculons avec une énergie désespérée. Ce qu’il était lourd ! lourd ! Il me paraissait plus lourd qu’aucun homme ne l’avait jamais été !… Ensuite, sans autre cérémonie, je le fis basculer par-dessus bord. Le courant le saisit comme s’il n’eut été qu’une simple touffe d’herbes, et je vis le corps rouler deux fois sur lui-même avan

