Cette histoire parle d’une jeune femme noire et d'un jeune homme blanc qui sont liés par un amour sincère et pur, mais compliqué, car la famille européenne ne voulait pas d'elle comme belle-fille.
Éric avait pour famille :
• Un père nommé Loïc
• Une mère nommée Amélia
Amélia était très r*****e et colérique. Elle n'était pas très affective envers son mari, ni avec ses enfants. Elle donnait juste des lois et des ordres à sa famille. Son mari, un homme si tranquille et doux, était très attentionné envers sa famille malgré le comportement de sa femme, il lui était resté fidèle et très honnête. Éric avait aussi une sœur cadette.
Cette belle histoire commence par là.
Éric, un homme d'affaires, devait voyager pour signer un contrat avec certaines associations.
Ce voyage était le beau début de son histoire d'amour. C'est là qu'il a trouvé un amour pur et sincère.
Un bon matin, il reçut une lettre de transfert pour un voyage dans un pays d'Afrique. C'était la première fois pour lui. Durant tous ses voyages, il n'était jamais allé en Afrique, alors il était très excité d'y aller. Il décida alors d'informer sa famille de son voyage, car celui-ci était programmé pour plusieurs mois.
Quelques heures plus tard, après avoir lu son e-mail, il se prépara alors pour aller voir sa famille.
Par un soir si tranquille et doux, il arriva enfin chez ses parents. En entrant, il vit son père dehors au jardin, semblant de mauvaise humeur. Il s'approcha de lui pour savoir quelle était la raison de sa mine si désagréable, mais son père n'a pas voulu tout lui dire. Il préfèra lui inventer des mots pour ne pas révéler la réalité de l'histoire. Après sa conversation avec son père, il alla enfin parler à ses deux parents. Avant de faire son annonce, il rencontra sa sœur dans le couloir. Elle vint vers lui avec un sourire doux et mignon et lui fit un câlin.
Mariana : Tu es trop contente de me voir ce soir.
Éric : Mais comment peux-tu me poser cette question ? Ça fait un bon mois ! (Il rigole.) Tu sais que je ne peux pas faire une semaine sans te voir, mais j'étais trop pris. Alors, aujourd'hui, je suis venu pour vous annoncer une nouvelle.
Mariana : Nouvelle ? Tu comptes te marier ? (Elle sourit.)
Éric : Sois sérieuse pour une fois.
Mariana : Mais je le suis. Bon, accouche !
Éric : Attends, où est maman déjà ? Je suis monté vers sa chambre, mais... Bon, elle va le savoir par vous, car je vois qu'elle n'a pas cette envie de descendre.
Mariana : Bon, vas-y alors, papa et moi, nous sommes là.
Éric : Je dois faire un voyage de trois mois.
Mariana : Hein, trois quoi ? Éric, tu es sérieux là ?
Éric : Mariana, je sais que tu es un peu surprise, mais bon, je suis obligé pour notre bien et il n'y a personne pour le faire.
Mariana : Bon, je comprends alors, et ça sera où déjà ?
Éric : En Afrique.
Mariana : Oh, si je pouvais aller avec toi ! J'adore l'Afrique !
Amélia : Qui veut aller en Afrique ?
Éric : Enfin, tu te décides à descendre ?
Amélia : J'avais des dossiers à finir.
Éric : J'ai un voyage en Afrique pour 3 mois.
Amélia : Quoi ? Non et non ! Je parlerai à Marc de changer ça ! Aucun de mes enfants n'ira un jour dans cette saleté !
Mariana : Maman, il y a des humains comme toi et moi qui y vivent, je te rappelle !
Amélia : Ne dis plus jamais ça ! Ne me compare plus jamais à eux ! Et déjà, je le répéterai plus, il n'ira nulle part, et toi, ferme-là !
Éric : Alors maman, laisse-moi te dire que je suis assez grand et j'ai mes affaires et mes responsabilités, ok ? Oui, c'est l'entreprise à papa et toi, mais je suis le directeur. Je sais quoi et comment faire pour son avancement. Mon vol est pour demain matin. Mariana, papa, je vous aime.
Avec cette tension, il quitta la maison.
Le lendemain, comme prévu, son vol était tôt le matin. Il se rendit à l'aéroport et prit son vol.
Quelques heures plus tard, il arriva en République Démocratique du Congo, dans sa belle et magnifique capitale de Kinshasa.
Il était très content et ému de voir ce beau paysage. Durant ces 3 mois, il les passerait dans un des meilleurs hôtels de la ville de Kinshasa : l'Hôtel du Fleuve.
Dès sa descente dans la capitale, sa voiture d'accueil était là pour le conduire à son hôtel.
Quand ils arrivèrent, tout était beau et magnifique pour lui. Depuis l'aéroport, il a eu un accueil dont il a vraiment été très impressionné.
Enfin, après cette journée si longue, il prit son temps de repos. Il décida alors d'appeler sa petite sœur.
Mariana : Enfin, tu te décides de m'appeler ?
Éric : Non, petite bavarde, j'étais juste trop occupé. Je devais...
Mariana : Aaaah, j'ai sommeil. Vas-y, dis-moi comment est ce pays ?
Éric : Si beau, tellement même, et ils sont très accueillants.
Mariana : Vraiment ?
Éric : Oui, je te dis, déjà depuis l'aéroport, c'était juste beau en fait.
Mariana : Attends, dis-moi, tu as déjà goûté à leur cuisine ?
Éric : Non, pas encore, mais j'ai vu dans le menu. Mais je le ferai, elle semble être bonne.
Mariana : Tu me feras un plat à emporter ?
Éric : Tu es folle, tu rigoles là. Ouiiii et non ! Dis-moi, comment va papa ?
Mariana : Oh, je sais pas trop. Je ne sais pas ce qu'il a, mais ces derniers temps, après le bureau, il va directement à sa chambre.
Éric : S'il te plaît, bavarde, fais un effort pour qu'il ne soit pas trop triste, s'il te plaît. Tu connais comment est maman.
Mariana : Non, mais Éric, tu sais, moi, cette situation ne me plaît pas vraiment. Des fois, je me demande si elle est vraiment notre mère en fait. Des fois, elle est affective, des fois, nos pires rêves. Même avec son mari !
Éric : Ne te mets pas ça trop en tête. Toi, prends juste soin de papa, s'il te plaît.
Mariana : D'accord. Bon, patate, je te laisse, je suis en plein cours, bientôt ma pause finira.
Éric : D'accord, amour, je t'aime fort et fort, prends soin de toi.
Mariana : Toi aussi, mon patate.
Trois jours après, Éric, qui était en train de poser des antennes et d'introduire certains produits agricoles, décida, après son rendez-vous, de faire un tour et prendre de l'air. Sur sa route de balade, il vit une jeune fille qui vendait des fruits juste devant l'hôtel. Elle était accompagnée de sa petite sœur. Éric était vraiment étonné et attiré par cette belle créature. Alors, il décide de faire sa connaissance.
Éric : Bonjour, madame.
Roliana : Bonjour. Attends Miria, je vous sers ? Ma sœur peut le faire.
Éric : Tu parles aussi ma langue ?
Roliana : Ta langue ?
Éric : Oui, oui, le français.
Roliana : Mais oui, pourquoi cette question ? Je suis Congolaise.
Éric : Oh, d'accord. Je savais que c'était ça votre langue aussi. Je viens d'arriver au pays et déjà, je ne sais pas trop quelle est la langue la plus fréquente. Donc, t'entendre parler français m'aide beaucoup. Je peux voir ce que tu as comme fruits ?
Roliana : Oui, pourquoi ? Attends. Oui, dans mon pays, précisément dans la capitale, nous parlons plus le français, mais nous avons aussi 4 langues par tribu.
Éric : Je comprends bien alors. C'est une bonne nouvelle pour moi de l'apprendre. Tu peux me tutoyer, ça dérange pas.
Roliana : Malheureusement, je n'y arriverai pas. Je n'ai pas trop l'habitude avec les inconnus.
Éric : Oh oui ? Bon, prends ton temps, mais je sais que tu finiras par le faire.
Roliana : Ah oui ? Vous avez confiance en vous, c'est une bonne chose.
Éric : J'ai pas confiance en moi, mais juste à cette alliance que je vois naître en nous.
Roliana : Pardon ?
Éric : Non, ne fais pas attention. Tu as de l'ananas ?
Roliana : Oui, oui.
Éric : Aide-moi, s'il te plaît. Je sais pas trop quel serait le goût, vu qu'il n'est pas de mon pays, mais...
Roliana : Non, ne t'inquiète pas, tu vas aimer. Je pourrais te proposer quoi prendre. J'attends tes nouvelles.
Éric : Hummmm, j'ai hâte de le goûter. Tu es là tous les jours ?
Roliana : Oui, juste tous les jours, sauf dimanche.
Éric : Ah, d'accord, mais je peux pas tout porter ça. Tu peux m'aider ?
Roliana : L'emmener chez vous ?
Éric : Oui, oui, si ça dérange pas bien sûr.
Avec un regard un peu effrayant, elle regarda sa sœur. Malgré ça, elle se dit d'y aller.
Quelques minutes passèrent, ils arrivèrent enfin dans l'appartement d'Éric.
Roliana était vraiment surprise. C'était vraiment magnifique chez Éric. Après avoir déposé les fruits, elle comptait partir. Éric lui demanda d'attendre un peu. Il entra dans sa chambre, sortit l'argent et lui donna. Alors qu'elle se dirigeait vers la sortie, Éric lui demanda son nom et elle répondit Roliana.
Éric, avec un regard doux et tendre envers Roliana, lui lança en disant : Quel beau prénom !
Elle répondit merci et sortit.
Après cette rencontre si agréable pour nos deux jeunes, ils se voyaient souvent après quelques temps. Ils passaient plus de temps ensemble.
Un soir, la petite sœur de Roliana fit une chute de tension. Les deux sœurs, vivant ensemble depuis leur bas âge, avaient perdu leurs parents dans un accident de voyage. Depuis là, la petite est devenue trop sensible et son cœur ne résistait plus à l'état de choc.
Roliana était vraiment bouleversée et choquée. Elle ne savait pas quoi faire. Elle n'avait pas de choix que de venir chez Éric pour lui demander son aide pour sa sœur. Mais hélas, elle n'avait pas le droit d'y entrer. Elle resta là plusieurs heures. Quelques heures passées, Éric revint.
Éric : Rolia ? Tu fais quoi ici ? Et pourquoi tu pleures ? Attends, viens.
Quelques minutes après, ils montèrent dans son appartement, histoire de lui expliquer la situation et enfin qu'elle puisse se maîtriser.
Éric : Allez, entre, prends place. Attends, je te donne de l'eau. Allez, vas-y, dis-moi.
Roliana : Je suis désolée de débarquer chez toi, mais... je ne savais pas quoi faire. Depuis la mort de nos parents, nous sommes pratiquement restées seules, mais après ton arrivée dans nos vies, tu...
Éric : Attends, s'il te plaît, vas-y, dis-moi ce qu'il y a, s'il te plaît.
Roliana : En fait, c'est Miria.
Éric : Miria ? Elle a quoi ?
Roliana : Elle a fait une crise de tension dès notre retour. Je n'avais pas compris pourquoi. L'état de son cœur ne supporte plus...
Éric : Comment ça, plus ne... Attends, je prends mon téléphone. On y va. Tu me parleras plus après.
Quelques heures passées, ils arrivèrent enfin à l'hôpital.
L'état de Miria était vraiment trop critique. Elle devait subir une opération chirurgicale d'urgence.
Sa grande sœur était tellement agitée et elle craignait pour sa sœur. Elle ne savait plus quoi faire.
Après le dernier message du docteur pour les nouvelles de la patiente et de l'opération d'urgence, il n'était plus visible dans le couloir.
Roliana était tellement inquiète, et surtout sans nouvelle qui pouvait abaisser son cœur.
Après 10 minutes, elle vit enfin le docteur, mais très pressé et impossible de lui adresser la parole.
Éric, qui était tout près d'elle pour lui apporter son soutien ainsi que son aide.
Après 3 minutes, le docteur revint et cette fois-ci pour vraiment confirmer l'intervention d'urgence.
Docteur : Et bien, comme je vous l'avais dit, elle doit subir une intervention très immédiate. Le dernier résultat pour son cœur ne correspond pas au temps d'un simple retour.
Par cette nouvelle si déstabilisante, la pauvre Roliana n'avait plus de force et elle s'évanouit.
Quelques minutes après, elle se retrouva dans un lit. Elle était trop faible et inquiète pour sa sœur.
Roliana : Je fais quoi ici ? Je dois voir ma sœur.
Éric : Calme-toi, elle est entre les bonnes mains. Ne t'inquiète pas, bientôt ce sera la fin de l'intervention. Et pour ton arrivée ici, tu avais fait une chute, mais rien de grave suite au trouble et à l'agitation.
Roliana : Éric, je n'ai pas envie de perdre ma sœur. Elle est la seule et dernière qui me reste.
Par ces mots si inquiétants, Éric la prit dans ses bras.
Après 3 heures de temps, l'intervention était enfin terminée.
Le docteur rejoignit Roliana pour lui annoncer la nouvelle.
Docteur : Comment vous vous sentez ?
Roliana : Pas si bien tant que je ne verrai pas ma sœur.
Docteur : Et bien, votre sœur se porte bien. L'intervention a été un succès. Vous pouvez la voir après 1h.
Par cette nouvelle si heureuse à entendre, Roliana avait enfin son cœur tranquille et elle était très excitée de voir sa sœur.
2 jours après :
Miria était sortie de l'hôpital. Après tout ce moment dur que venaient de traverser les deux sœurs, elles avaient décidé de prendre quelques jours pour elles. C'était aussi une occasion pour Éric de plus les connaître.
3 semaines après :
C'était un bon matin. Avant qu'Éric aille au travail, il se dit de faire un tour chez les deux sœurs.
Éric : Alors...
Roliana : Éric ? C'est quoi tout ça ? Mais...
Éric : Il n'y a pas de mais. Allez, je vais t'aider à tout faire entrer. Où est Miria ?
Roliana : Elle fait des petits travaux à la maison. Mais Éric... Tu es sérieux avec tout ça ?
Éric : J'y vais, je reviendrai ce soir, on doit parler.
Roliana : On ? Toi et moi ?
Éric : Non, toi et moi. Allez, je vous laisse.
Après le départ d'Éric, Miria sortit et trouva plein d'aliments et d'autres choses. Elle était tellement étonnée de voir tout ça.
Miria : Non mais waouh, le Père Noël nous a rendu visite.
Roliana : Et bien non, Éric...
Miria : Oh, attends, ne finis pas ta phrase. Oh ! Il est si chou. Je me demande bien pourquoi il fait tout ça : d'abord mon opération, tout le temps qu'il passe avec nous...
Roliana : Ah oui, c'est un homme si adorable, magnifique, avec un cœur pur et sincère. Trop admirable.
Miria : Hummmm, tout ça... Ça sent un truc par ici.
Roliana : De quoi tu parles ? N'importe quoi !
Miria : Non, non, reviens, il n'y a pas de n'importe quoi. Tu es amoureuse !
Roliana : Arrête de dire des choses qui n'existent pas. Il est juste un bon ami.
Miria : Ah oui, ami, tu dis ?
Roliana : Ben oui.
Miria : Oh, ami, ouais, c'est ça, ami Rolia. C'est un ami, en plus. Laisse-moi, on doit aller tout ranger avant de le faire. Je sais que mes hypothèses sont vraies. Bah voilà, tu ne dis plus rien.
Par un regard silencieux, Roliana regarda sa sœur et alla s'occuper.
Arriva enfin le soir. Éric était revenu comme promis. En arrivant, il trouva Miria.
Miria : Éric, tu vas bien ?
Éric : Oui, ça va, et toi, tu vas bien ?
Miria : Super. En fait, tu sais, j'allais... En fait, non.
Éric : En fait ?
Miria : Tu es juste quelqu'un de bien en fait. Tu es si merveilleux, tu es un ange descendu du ciel pour nous. Tu sais, après la mort de nos parents, nous avons beaucoup, beaucoup, beaucoup souffert. J'ai toujours ces souvenirs en moi, des moments qu'aucune fille de 19 ans et 22 ans ne souhaiterait vivre. J'ai eu cette chance d'avoir une sœur si adorable et si confiante en elle. Ce n'était pas du tout facile pour elle de prendre soin de moi comme elle le fait. Je viens toujours avant tout pour elle.
Dans une atmosphère émotionnelle, Roliana arriva.
Roliana : Oh, pourquoi elle est en larmes ? Tu as mal ? Il y a un problème ?
Miria : Non, ça va.
Roliana : Tu es sûre ? Mia, je rigole pas, tu es sûre ?
Miria : Oui, oui, j'avais juste envie d'un gros câlin, c'est fait. Bon, je vous laisse, bisou.
Éric : Attends, j'allais oublier. Donnez-moi 5 minutes.
5 minutes après :
Éric : Tiens, ça, c'est à toi et ça, à toi.
Miria : Des téléphones ! Ooh ! Non mais des iPhone ! Oh, Éric ! J'ai un XR, tout à moi ! Je le voyais toujours chez mes amies. Oooh, merci Éric ! Et toi, Rolia ? Nonnnn, un 11 Pro ! Éric, tu es trop gentil, trop ! Je sais pas quoi dire, tu es juste merci.
Éric : Voilà, avec ça, nous allons plus être en contact et si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi. Il y a déjà tout de réglé. Il manquera juste vos mots de passe, juste ça.
Roliana : Éric, tu...
Éric : On peut aller ? Viens, tu y vas avec nous.
Miria : Moi ? Non, ça va, je peux rester. Non, en fait, tu vois, j'ai un peu envie d'être seule. Genre histoire, hein, tu comprends.
Roliana : Il n'y a rien à comprendre. On y va, monte.
Par des signes, Miria disait à sa sœur qu'elle voulait la laisser seule avec Éric.
Quelques minutes après, ils arrivèrent dans un appartement.
Roliana : Mais on fait quoi ici ? C'est juste magnifique, trop beau !
Miria : Oh, c'est trop beau, j'adore ! Oh, si je pouvais vivre ici ! C'est magique !
Éric : Et bien, désormais, ça sera chez vous.
Miria : Aujourd'hui, nous sommes le 16 mai et non le 1er avril !
Éric : Ça veut dire ?
Miria : Oh, ne fais pas attention.
Roliana : Et bien, merci beaucoup, beaucoup, Éric, pour tout. Déjà, c'était des téléphones et maintenant l'appart. Non, je peux pas l'accepter, s'il te plaît. Merci beaucoup pour tout.
Miria : Pourquoi ? Où est le mal ?
Roliana : Retourne dans la voiture.
Miria : Mais !
Roliana : Vas-y !
Roliana : Éric, écoute, tu es un homme en or. Tu en fais tant pour nous : l'opération, les aliments, les téléphones et à l'instant même un appartement. Tout ça est très adorable de ta part, mais je ne peux plus l'accepter. Je ne veux pas que tu te donnes des engagements sur nous. Merci pour tout, mais s'il te plaît, je ne peux plus l'accepter.
Un silence s'installa. Quelques heures après, ils arrivèrent enfin.
Miria, avec une colère bien visible contre sa sœur, descendit de la voiture.
Roliana : J'espère juste que tu n'es pas fâchée ? Je veux juste que tu essaies de comprendre un peu. Ce n'est pas que je refuse tes gestes d'aide, mais...
Éric : Je veux juste que vous puissiez vous sentir à l'aise et tranquilles. Ce n'était pas dans des mauvaises intentions. Non, j'ai juste voulu te rendre heureuse. Juste ça.
Roliana : Et pourquoi tu fais tout ça pour nous, dis-moi, pourquoi ?
Éric : Tout simplement parce que j'ai... Bon, ne t'inquiète pas. Je comprends que tu veux prendre soin de ta sœur toute seule.
Roliana : Ce n'est pas juste que...
Éric n'arrivait plus à entendre la voix si douce de Roliana. Il finit par l'embrasser.
La fille était si choquée et descendit de la voiture. En entrant chez elle, elle n'arrêtait pas de toucher ses lèvres. La bavarde de sa sœur remarqua que ça n'allait pas.
Miria : Tu as quoi avec tes lèvres ?
Roliana : Vas-y, dormir.
Miria : Moi ? Noooon ! Dis-moi que c'est pas ce que je crois ! Oh, il a fait...
Par un regard si adorable, elle regarda sa sœur.
Miria : Donc oui ! Oh, il a avoué ses sentiments ?
Roliana : Non ? Je sais pas pourquoi il est un peu trop réservé sur ça.
Miria : Comment ça réservé ?
Roliana : Genre, il ne le fait pas. Mais bon, peut-être je me mets juste des idées. Il ne s'intéresse pas à moi.
Miria : Ne dis pas ça, calme-toi, il va le faire.
Quelques jours après, Éric n'était plus visible, et il ne répondait plus au cellulaire. Il s'était rendu compte qu'il devait accélérer avec le projet et rentrer pour certaines occupations dans son pays. Du côté de Roliana, elle s'inquiétait trop pour son amoureux. Elle se demandait pourquoi il n'était plus actif.
2 semaines de plus :
Aucune nouvelle d'Éric. Un soir, Roliana n'arrêtait pas d'appeler, et de le faire encore. Sa petite sœur avait remarqué son inquiétude, et elle n'était pas si tranquille pour sa sœur.
Le soir, dès leur retour de la vente, Miria avait remarqué que sa sœur n'était pas toujours dans son état normal, alors elle décida de la distraire.
Miria : Tu es toujours là ? Vas-y me faire à manger.
Roliana : Qui, moi ?
Miria : Non, moi !
Roliana : Hein, si je t'attrape !
Par ce petit amusement des deux sœurs, Éric arriva.
Miria : Éric, oh, tu vas bien ? Je suis fâchée contre toi, tu te fais plus voir, ni à l'hôtel, ni à la maison.
Éric : J'étais vraiment occupé par le travail, mais je suis là maintenant. Tu peux me laisser seule avec ta sœur, s'il te plaît ?
Miria : Oh, d'accord, pas de problème, j'y vais.
Éric : Tu vas bien ?
Roliana : Oui, ça va.
Éric : J'ai voulu m'excuser pour tout.
Roliana : T'excuser pour ? Non, tu ne dois pas le faire. Pourquoi tu le ferais ? J'ai pris tout mon temps pour t'appeler, plusieurs fois. Je suis même venue chez toi. J'étais tellement, tellement inquiète pour toi. Tu pouvais juste répondre pour dire que tu te portais bien.
Éric : Je suis vraiment désolé pour tout ça. Je n'ai pas voulu te faire inquiéter autant. Je n'avais même pas le temps pour moi. J'étais tellement surchargé par plusieurs choses à la fois et je devais le faire en peu de temps. Je devais vraiment accélérer pour mon projet d'ici et pour rentrer vite pour certaines occupations chez moi.
Roliana : Oh, okay, je comprends. Donc tu comptes déjà partir ? J'étais bête de croire que...
Éric : De croire que ?
Roliana : Non, oublie ça, s'il te plaît, laisse-moi seule.
Éric : Écoute...
Roliana : Tu veux qu'on parle de quoi ? Ton départ ? Ou...
Éric : Je veux juste que tu saches que je t'aime. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. Avec ces deux derniers mois, tu as vraiment rempli mon cœur d'amour et d'affection. Je suis pas fort en mots et moins encore le type d'être amoureux, mais avec toi, je me suis retrouvé dans un monde inexplicable où je sens l'odeur de ce qu'on appelle amour. Tu es partout dans ma tête, tu vis en moi.
Par cette confession d'amour si adorable, Éric regarda sa belle fleur dans les yeux et l'embrassa.
Après quelques minutes, pendant tout ce beau moment pour Éric et Roliana, Miria faisait la cuisine. Après la fin de leur conversation, elle les invita à table.
Miria : Alors Éric, moi aussi je peux savoir la raison pour laquelle tu étais si absent.
Éric : Le boulot. Je devais finir certains dossiers et associations en rapidité, car je dois rentrer bientôt.
Miria : Rentrer ? Pourquoi ? Éric, tu vas tellement me manquer. Tu sais...
Éric : Et bien, non.
Miria : Quoi ? Non, tu dis ?
Roliana : Non ?
Éric : Et bien, oui, parce que vous venez avec moi.
Roliana : Quoi ?
Éric : Bien sûr que oui, vous venez avec moi.
Miria : Oooooh Éric !
Éric : Je n'ai pas voulu vous le dire en avance, mais après avoir fini certaines préoccupations du boulot et que j'ai compris que je devais partir, alors je me suis dit, je ne peux pas le faire sans vous. Vous n'allez manquer de rien, je vous jure. Miria, tu vas commencer la fac. Et toi Roliana, tu pourras enfin réaliser ton rêve d'être journaliste. Tu feras de bonnes formations là-bas. Dis-moi juste oui, s'il te plaît.
Miria : Roliana ! S'il te plaît, dis oui, car moi, je suis d'accord. Ça sera pour nous une opportunité de réaliser tous nos rêves. S'il te plaît !
Roliana : Et bien Éric, je... Ouiiiiii ! J'accepte de venir avec toi !
Éric : C'est un rêve que tu viens de réaliser ! Et il me reste encore une petite demande.
Miria : Quoi encore Éric ?
Éric : Veux-tu être ma partenaire ?
Miria : Oh, okay, tout est allé plus vite que ça !
Roliana : Comment dire non à celui qui fait battre mon cœur !
Miria : Je suis trop contente. Et bien, à nous, allez, un gros câlin, mes amours !
Deux semaines après, c'était enfin le jour du départ.
Roliana était un peu stressée. Rien que l'idée de savoir qu'elle allait changer de pays. Elle se sentait trop incapable de s'habituer.
Miria : Rolia, tu fais encore quoi ici ? Éric vient de m'appeler, il arrive dans 30 minutes.
Roliana : Je me demande juste si on va pouvoir s'habituer au pays et tout. Et pire encore, on ne sait pas quelles seront les réalités de là-bas.
Miria : Écoute, la vie est question de risque. Déjà, la France est un pays beau et adorable. Ne t'inquiète pas, on va vivre très bien là-bas. Et quant aux réalités, aucun problème n'est plus fort que nous. Fais confiance à Éric, il est là pour nous. Oh, il est là, on y va !
Roliana : Tu es toujours là pour moi, toi. Je t'aime petite sœur.
Miria : Et je le ferai toujours. Je t'aime aussi, grande sœur.