Episode 2 : La deuxieme rencontre.

1107 Words
Je descends de sa voiture à la hâte. Je suis soulagé car je n'étais pas à mon aise avec elle bien qu'elle était vraiment belle. Je remerciais Dieu car j'avais échappé à la mort car je me disais que c'était une tueuse et vendeuse de sexe. Je rentre à la maison. Il est douze heures presque treize heures et je profite du petit temps qu'il me reste avant que ma sorcière de belle tante et ses enfants ne rentrent car quand elle est là je vis un enfer. Elle a trois enfants deux filles et un garçon qu'elle traite comme des rois. Ses enfants sont des dieux de la fainéantise. Je suis leur souffre-douleur je fais tout pour eux. Je profite de leur absence pour regarder la télévision. Je regarde Disney Chanel et je m'arrange à ne pas le suivre avec trop de bruit pour entendre l'arrivée d'un d'entre eux. Les semaines passées, j'ai complètement oublié ma rencontre avec Marie. Je suis à l'école et on nous demande de faire un exposé en français. Le chef de groupe demande à chacun de payer cinq cent Francs CFA. m***e cinq cent francs CFA où vais-je trouvé cette somme ? Ma belle tante ne me donne que cinquante Francs CFA pour que je déjeune à l'école. Je décide donc de demander à ma belle tante directement quand je serai à la maison. Le soir venu je viens vers elle pour lui demander cinq cent francs CFA pour faire mon exposé. Elle me demande de laver sa voiture en raison de cinq cent Francs CFA. Pendant que je lave sa voiture son fils vient et prends l'argent qui est dans son coffre de voiture. Il me fait signe de me taire. Après avoir fini de laver la voiture elle me dit d'aller dans la voiture prendre l'argent qu'il y a à l'intérieur. L'argent que son fils a déjà pris. J'y vais quand même et je regarde dans toute la voiture je ne vois rien alors je reviens lui dire qu'il y a pas d'argent dans sa voiture. Elle-même va vérifier et revient en disant que j'ai volé ses mille cinq cent Francs CFA. Ce que je démens immédiatement. Son fils me regarde et me sort les yeux mais je dis quand même que c'est lui. Lui qui rétorque que je mens et sa mère ne veut rien savoir elle se met à me tabasser. Elle me tape jusqu'à me casser une cote et me laisser des hématomes. Ensuite trou noir je ne réveille plus tard dans la nuit et je ressens une douleur horrible. Je suis toujours au salon couché à même le sol et les autres dorment déjà. Elle a fini de me taper comme un chien et m'a abandonné au salon. Il est deux heure, je suis seul dans le salon je pense à ma mère qui en mission depuis que j’ai huit ans en Australie et mon père qui m'a abandonné depuis ma naissance. J'ai envie d’avoir ma mère près de moi. Mais hélas elle est loin. Je pleure toute la nuit jusqu'au matin. Nous sommes un samedi matin et ma tante me réveil avec un saut d'eau au salon.   Elle : (en me grondant) pour deux maigres coups tu veux jouer au mort femmelette. Tu seras un homme quand ? Lève toi tu fais le ménage nos habits t'attendent dehors sale bâtard.   Moi: (en pleurant) Maman Hono j’ai mal ici pardon je ne peux pas.   Elle : je vais faire la prison rien que pour toi. Papy apportes moi le bâton de couscous là. Je vais l'achever comme il veut déjà mourir là.   Moi : (n’ayant pas de choix) Cava je vais faire pardon.   Elle: tu as une heure pour mettre ma maison au propre.  Sale vaut rien. Pas de nourriture aujourd'hui si tu veux manger tu iras dans la poubelle c'est là-bas que je vais te servir. Tu fais comme si tu m'ignores   Ma belle tante avait l'habitude de faire manger dans la poubelle depuis l'âge de huit ans, ajouté à cela la bastonnade. Elle m'avait déjà recouvert de cicatrice et me prive de tout. Elle a toujours confisqué l'argent que m'a mère m’envoyait. Malgré moi et le fait que je sois en mauvais état je fais tout le ménage de la maison jusqu'à leur chambre. La maison de mon oncle est grande et en étage et je vous rappelle que je n'ai que treize ans à l'époque. Après avoir tout fait et laver leurs habits jusqu’aux sous-vêtements. Ma tante vient me lancer mon cartable de le laver en me traitant de sale enfant. Je m'exécute et je fais sortir tout dans mon cartable et dans la poche du côté je vois la carte de visite de Marie. Je me rappelle de notre conversation et je pense aussi au fait de n’avoir pas avoir mangé depuis hier soir et de la journée que je vais passer sans manger. Je pense aussi à mon exposé où je dois contribuer cinq cent francs CFA. Étant donné que ma tante a décidé de couper mes cinquante Francs CFA jusqu'à ce que ça fasse mille cinq cent Francs CFA. Je décide donc d'appeler Marie au call box je descends au call box malgré la douleur que je ressens à mes cotes. Je vais voir le call boxeur et je lui demande un crédit de vingt-cinq francs pour appeler. Il refuse mais après avoir insisté il accepte. Je compose son numéro et je réussi à l'avoir :   Elle: Allô bonjour à qui ai-je l'honneur?   Moi: Bonjour... ma... madame... non Marie c'est Rulia.   Elle: hum... Elle me raccroche au nez et je me sens déçu. Je me tourne pour rentrer quand le call boxeur me dit de revenir car le numéro que j’ai composé me rappelle. Je suis tout content et je décroche.   Moi: oui allô Marie c'est Rulia. Elle : oui je sais après des semaines que tu m'appelles ? Qu'est-ce qu'il y a ? Moi : je... je... veux cinq cent francs pour faire mon exposé s'il te plaît sinon on va me fouetter à l'école pardon Marie. Elle: vraiment... où es-tu Rulia ? Moi: à la maison Elle: oui mais où dans quel quartier je veux dire? Moi: Oyomabang. Elle: je serais là dans une heure au marché précisément. Moi: d'accord.   Je rentre en courant à la maison. Dieu merci ma tante n'a pas remarqué mon absence. Je lave vite mon cartable et je reste assis dehors en regardant la montre. Voilà comment j'avais enclenché un changement dans ma vie sans le savoir je ne savais pas ce qui m'attendait. Ma vie devrait prendre une autre ampleur.
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