3

2705 Words

3 Je n’avais demandé d’appui à personne de ma famille pour la raison bien simple que je ne voulais pas aller là où la police prévoyait que j’irais. Mais je commençais à comprendre qu’une telle prudence était exagérée. Sans aller chez mon père, je pouvais habiter chez celle de mes tantes qui avait épousé un administrateur colonial du nom de Xavier de Miratte et qui vivait seule, depuis une dizaine d’années, rue Rambuteau. La police ne pouvait connaître ma famille au point de savoir que cette tante existait. Ce serait tout de même plus naturel que de m’imposer au brave Georget ou à Guéguen. Les premiers jours que je passai rue Rambuteau me firent un bien immense. Ma tante était une femme très bonne, capable de grands dévouements pour ceux qui entraient à l’improviste dans sa vie, ce qui su

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD