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2002 Words

7 Vers cette époque, je trouvai une chambre chez une vieille dame qui ignorait, aussi étrange que cela paraisse, qu’il existât des règlements de police. C’était surprenant de trouver une femme qui ne soupçonnât même pas que la police pût s’occuper d’elle, qui s’imaginait que les honnêtes gens n’avaient jamais affaire à la police. Elle vivait comme j’avais vécu moi-même avant la guerre. Elle eût été étonnée, puis indignée, si l’on était venu lui poser la moindre question. Elle s’imaginait que personne au monde n’avait le droit de lui poser de questions, de demander des explications à l’un de ses actes, de pénétrer chez elle, etc. Elle s’imaginait qu’elle était libre de faire ce qui lui plaisait. Si quelqu’un, dans son entourage, avait affaire avec la police, il ne lui venait pas à l’esprit

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