Chapitre 3 : Premier indice

1275 Words
Dark Elle se colle à nouveau à moi et je sens mon loup s’agiter de plus en plus. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui envoyer une pique. « Faut dire qu’elle a du répondant la p’tite. Et ses cheveux, ouah ! » « Hey oh ! Calmos, j’te rappelle qu’on ne veut pas d’âme-sœur. » « Non. Toi, tu n’en veux pas. Moi, je suis déjà mordu. Elle m’excite tellement que je veux la marquer. » « Tu ne marqueras rien du tout ! Elle est chiante, énervante, casse-couilles… « Sexy, de magnifiques yeux couleur chocolat et une chevelure… » « Elle est bornée, têtue, curieuse et surtout, elle aime les chats ! » « Oh, c’est mignon, tu es déjà raide dingue d’elle. » « PAS DU TOUT ! Et d’ailleurs, elle m’énerve à se tenir à moi comme ça ! » J’accélère d’un coup, la faisant crié de surprise. Elle me frappe l’épaule en m’insultant. Ce qui me fait marrer encore plus. Je freine d’un seul coup faisant soulever le pneu arrière de la moto. Elle descend en trombe. _ NON, mais vous êtes un grand malade ! Pauvre c*n ! _ Ouais, ouais… C’est là. _ c*****d. Je descends à mon tour et la suis dans la ruelle. Mes yeux suivent d’eux-mêmes ses courbes parfaites… « Quel beau petit c*l, laisse-moi la marquer ! » « NON ! » _ Où était la victime ? _ À cet endroit, on a retrouvé le corps allongé dans les ordures. Elle se penche et regarde autour d’elle, fronce les sourcils. Elle suit la piste qu’auraient empruntée la victime et son bourreau. _ Je peux toucher la scène ? _ Ouais, c’est bon. Tout les emprunte, on était relevé. Elle pose ses mains çà et là, réfléchissent. « Même en réfléchissent, elle est bonne. » _ Tu va la fermer ! _ Je vous demande pardon ? _ Eu… Non, désolé. Je… Je me parlai à moi-même. _ Et vous vous donnez souvent l’ordre de vous taire comme ça ? _ Ouais, quand je pense trop fort. Ça m’empêche de réfléchir. _ Si vous le dites… Le tueur et un homme d’environ 1m75 à 1m80. _ Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? _ Regardez-la… On peut voir des traces de sang, a supposé que le tuer et collé la victime contre le mur, quand il l’a blessé le sang a dû gicler. _ Des traces de sang ? Comment j’ai peu passer a coté. _ L’erreur est humaine. _ Justement ce n’est pas mon cas… _ Quoi ? _ Je veux dire, je ne fais jamais d’erreur. Elle me regarde comme si je venais de dire la chose la plus stupide. « C’est le cas crétin. » _ Oh, excusé moi, j’ignorai que vous étiez parfait. La première erreur de sa vie. Ça ne s’oublie pas… _ C’est votre cas ? Quelle est votre erreur à vous ? Son regard s’assombrit, et je crois voir un voile de tristesse traversé ses yeux. Mais elle remet son masque en place. _ Le tueur doits être un habitué des lieux… _ La encore qu’est-ce qui vous fait dire ça ? _ Les caméras de surveillance, il savait exactement ou elles se trouvaient. Il s’est arrangé pour être sur les angles morts. Donc on peut supposer qu’il vit ici dans cette ville ou qu’il la connaît bien. _ Quand avez-vous eu le temps de visionné les vidéos ? _ Quand Régis m’a remis le dossier de l’affaire, hier. Allons voir la dernière victime. Elle ne me laisse pas le temps de réagir et passe devant moi. Remettant son casque sur la tête. _ Alors vous venez ? _ Eu… Oui... Vous voulez vous arrêter de manger un morceau. _ On n’a pas le temps. D’après le dossier, il recommencera demain soir. _ Ce n’est pas avec le ventre vide que vous arriverez à quelque chose. Moi en tout cas, je vais bouffer. Faite ce que vous voulez. _ Bon, d’accord… Où peut-on manger ? _ Dans un resto… Vous préférez quoi, Buffalo ou Macdo ? _ Va pour le Buffalo. Je monte et elle se glisse derrière moi collent à nouveau son corps contre le mien. Je peux sentir sa poitrine contre mon dos et je commence à être serré dans mon jean. p****n, elle fait chier ! « Faut t’habituer, elle est faite pour nous. » « Je n’ai pas envie de vivre ce genre d’expérience. » « Dit ça a notre sexe qui est dur comme du béton. » « T’es obligé de me le rappeler, j’essaye de penser à autre chose là ! » « Des petits chatons, des lapins. Que l’on égorge pour les manger encore chauds. » _ Très pratique. Mais là, j’ai surtout envie de la déposer au poste et de prendre sa voiture. _ Vous avez dit quelque chose ? _ Et m***e… Eu, non… Je me parlai encore à moi-même. « Arrête de penser à voix haute, m***e !! Tu vas nous faire prendre. » Lola : Je vais finir par croire que ce mec est un dingue. Il parle vraiment toute seule ? Il roule à nouveau comme un fou et je m’agrippe à lui. Collant un peu plus ma poitrine dans son dos. Je suis sûr qu’il peut entendre mon cœur battre à vitesse grand V. On arrive devant le Buffalo et je saute presque en marche pour mettre de la distance entre nous deux. Je ne l’attends pas et commence à marcher vers le resto. _ Hey, y a pas le feu. _ Plus vite, on aura mangé. Plus vite, on pourra reprendre l’enquête. On entre et je commande un menu eldorado, tandis que mon coéquipier commande quatre menus eldorados. Je le regarde en ouvrent grand les yeux. Le serveur a l’air de trouver ça tout à fait normal. Et lui temps sa commande comme si c’était normal. _ Vous allez vraiment manger tout ça ? _ Oui, je vous l’ai dit. Je travaille mieux le ventre plein. _ Ok… Bonne appétit dans ce cas-là. Je mange en le regardant avaler tous ses plats. Comment ce mec fait-il pour ingurgiter autant de nourriture et resté, aussi sexy en diable ?? _ Comment faites-vous ? Ce n’est pas humain de manger autant. Il commence à tousser à la fin de ma phrase. Et boit un peu d’eau pour passer tout ça. « Futé la petite. » _ J’ai toujours eu un grand appétit… _ Qui a dit ça ? _ Qui a dit quoi ? _ J’ai cru entendre… Vous avez dit autre chose ? _ Non, j’ai juste dit que j’avais un grand appétit. « Elle m’a entendu ? » _ La ! Ça recommence ! « Oh p****n de m***e, délire ! Elle m’entend. » « Mais, la ferme. » _ Qu’est-ce que ??? _ C’est sûrement la table d’à côté. _ Eu… Ou alors, on serait sur écoute. « Pfff ahahahahahaha ! » _ La, je ne suis pas folle. J’entends bien quelqu’un rigolé. Ne me dites pas que vous ne l’entendez pas ! _ Eu… On ferait mieux d’y aller. _ Mais… Il m’attrape par le bras et m’entraîne vers la sortie. Je suis perplexe, d’où venait cette voix. Elle me semblait si proche et pourtant si loin à la fois. Comme si elle était directement dans ma tête. Il monte sur sa moto et m’invite à en faire autant. Fermant sa visière, je ne vois plus du tout son visage. Je monte derrière lui et passe mes bras autour de sa taille. Une question persiste, d’où venait cette voix ?
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