IIIJean arriva à Paris vers la fin de novembre. Il se mit aussitôt à la disposition des directeurs d’œuvres, qui appréciaient fort son éloquence chaude et persuasive, sa vive intelligence, son ardeur juvénile tempérée par un bon sens très net et une sage discrétion. Il fréquenta, comme il en avait coutume, les bons milieux littéraires et artistiques, s’occupa d’achats pour l’amélioration du matériel de ses terres, alla peu dans le monde. Il voyait ici et là des jeunes filles de même éducation que lui et s’essayait avec bonne volonté à découvrir parmi elles sa future compagne. Mais, décidément, il devenait de plus en plus difficile. – Mon cher, laissez-moi choisir pour vous, lui dit un jour Mme Blanay, une amie de sa mère. J’ai, en ce moment, un parti superbe : grosse dot, jeune fille très

