Chapitre 1

1433 Words
Je m’appelle Fatima, j’ai 19 ans. Orpheline de père et de mère je vis avec ma grand-mère depuis ma tendre enfance. Mère Anta a toujours était là pour moi, grâce à elle je n’avais jamais ressentis une seule fois un quelconque manque que ça soit maternelle ou paternelle. C’était mon ange gardien. Elle m'a toujours dit que je ressemblais beaucoup á ma mère, elle était une mauritanienne, très belle, avec de longs cheveux. Une photo, seule une photo pouvait mettre en valeur ses formes imposantes, d’ailleurs c’était la seule chose qui me restait d’elle. J’aurais beaucoup aimé qu'elle soit là à mes côtés même si je sais que ne manque de rien, je rêve depuis toute petite de pouvoir l’a touchée en vrai. A l’époque elle était venue avec ses parents au Sénégal plus précisant dans une des régions de ce pays, Kaolack était région plutôt connue pour sa chaleur et sa population accueillante afin de pouvoir construire une école ainsi que d’autres projets humanitaires.   C’est à partir de là-bas que tout avait commencé, elle avait rencontré mon père dans le village. Il était un pêcheur, le meilleur du village. Il était de taille moyenne et sa couleur de peau faisait ressortir la blancheur de ses dents. Tout le village connaissait très bien Souleymane. Quand ils se sont vus pour la toute première fois, ils tombèrent très vite amoureux. Ma mère était issue d’une famille hyper riche, elle s’appelait Kaïsha. Mes ses parents ne voulaient pas de cette fréquentation car ils n’arrêtaient pas de dire qu’il n’était pas de la mêle classe sociale et que sa couleur de peau était trop foncée. Mais elle se ficher de tout ce que pouvait dire les gens en particulier ses parents : qu’il soit pauvre ou riche, l’essentiel pour elle est qu’ils, s’aimaient beaucoup. Mes grands-parents maternels se moquer de mon père, ils disaient qu’il sentait le poisson. Malgré cela ils continuèrent á se voir en cachette. Jusqu’ au jour où ma mère tomba enceinte. Elle l’avait caché á ses parents. Elle ne voulait en parlait en personne. Mon père n’était pas du même avis qu’elle, il voulait en parler et même demander sa main tellement qu’elle l’aimait avec toute sa famille. Les mois et les mois passés, le ventre de ma mère ne faisait pas inaperçu. Tout le village ne parler que de ça. Se sentant trahit mon grand-père maternel déshérita immédiatement ma mère et la chassa hors de leurs maisons. Après cela elle vivait avec mon père dans sa petite case et vivait un parfait amour. Après ma naissance, comme j’étais un prématuré, je devais rester á l’hôpital sous oxygène. Le vingt-cinq janvier, une nuit terrible avec l’arrivé d’un drame la case de mes parents avaient pris feu, á ce temps il y avait pénurie d’eaux, personne ne pouvait rien faire pour les sauver. On voyait et entendais les gens courir et pleurer. C’est donc là-bas où mais parents sont morts. Depuis ce jours les ragots ne cessent de circuler dans tout le village. J’avais décidé de prendre un envole, de découvrir de nouvelle chose, et d’essayer de changer positivement tout en restant moi-même. De ce fait je décide ainsi de me rendre à Dakar pour chercher du travail. En route pour Dakar.  Dix neufs ans après ce drame, je quitte enfin mon village natal, j’avais les larmes aux yeux, je n’avais jamais vu mes grands-parents maternels, je m’en vais loin de mes souvenirs. Des bonnes comme des mauvaises, avant de m'en aller je me rends pour la dernière fois au cimetière pour prier et prendre les bénédictions de mes parents. Leurs tombent étaient toujours aussi bien nettoyés, depuis toute petite je mis rendait souvent avec Mère Anta. Qui m’avait toujours dit d’en prendre soin comme mon propre corps. Elle était très triste de mon départ, elle n’arrivait toujours pas à comprendre ma décision, elle ne voulait pas que je parte mais que faire il fallait que je le fasse pour notre bien à toutes les deux, je ne pouvais qu’à même pas rester ici toute ma vie, il fallait à tout prix que je me rends à la capitale pour chercher du travail. Après l’avoir convaincu difficilement elle accepta avec les dents serrées en me donnant son accord. Ainsi avant de partir mère Anta me remis des talismans et pria pour moi ses bénédictions étaient toujours essentielles à mes yeux. Après tout je suis Africaine à cent pour cent et je suis fière de l’être. J’étais escortés par elle comme une princesse jusqu’à la gare où je devais prendre un transport en commun pour me rendre à Dakar, malgré qu’elle tenait á peine sur ses jambes, elle s’était qu’à même déplacer pour pouvoir m’accompagner . Grâce á elle, je n’avais manqué de rien jusqu'à aujourd’hui. Arrivé á la gare, je monte dans une des voitures et pris place, j’étais assise derrière, mère Anta était toujours là á me regarder les larmes aux yeux. C’était le moment le plus dérangeant de toute ma vie. Ne pouvant pas supporter cela, je descendis de la voiture pour un dernier câlin, je l embrassait très fort. C’est tellement dure de se débarrasser des personnes qui nous est chère. Bref après cela je remonte dans la voiture. Elle était prête á démarrer, je voyais mère Anta une dernière fois qui courait derrière la voiture, malgré ses problèmes de genoux. Je pleurais beaucoup. Je n oublierais jamais ses conseils, son amour et son affection envers moi. Je t’aime beaucoup ! Sur la route, je n’arrêtais pas de penser á mère Anta. Est ce qu’elle allait bien s’en sortir toute seule ? Est-ce que j’avais bien fait de m’en allait ? Je n’arrêtais pas de me poser toutes sortes de questions. Elle m avais toujours dit que la vie était une jungle et qu’on devait se battre contre les prédateurs pour garder sa dignité. Dix neufs ans après je m’en vais loin de tout, pour ouvrir un nouveau chapitre dans ma vie. J’avais mal á la jambe á cause de ce long trajet. Je commençais vraiment à être une vieille tellement que je ne pouvais même pas tenir jusqu'au terminus. J’étais assise á côté de la portière. Il y avait un homme assis á côté de moi, à qui je sentais son regard me traversait le corps. Dès que je me fis retourner dans sa direction je confirmai mes soupçons. En effet il me regardait bizarrement, il faisait exprès de se baisser pour toucher ses jambes en caressant les miennes, j' essayer de me repousser mais j’étais coincé entre lui et la portière. Je me croyais dans un rêve car c’était la toute première fois que cela m’arrivait et en plus avec un homme. Au final je me sentais vraiment mal de toute cette scène. Je ne pouvais plus supporter cela longtemps. Alors je m’éclate devant tout le monde, je lui cris dessus en lui demanda d’enlever ses sales pattes de mon corps.  Olalah ! Cela ne me ressemblait pas du tout mais que faire il fallait qu'à même que je défends mon honneur. Soudain tous les passagers nous regardés, une femme se riposta en l insulta devant tout le monde á cause de son comportement. Alors il enleva automatiquement ses mains de mon corps. Et je changeai rapidement de place avec un jeune homme.  Un ouf ! DE soulagement. Il ne restait plus que quelques heures pour arriver enfin á Dakar. Enfin arriver á Dakar, je n’arrivais pas à y croire on se croyait dans un autre monde. J’étais vraiment dans un autre univers, on entendait le bruit des voitures, on apercevait de magnifiques immeubles, il était 18h30mn je n’avais pas encore où allais. Il fallait donc très vite chercher un endroit où abriter pour ainsi essayer de trouver du travail le lendemain. J’avais très faim, il fallait bien que j’achète au moins quelques choses à manger, vu que j’avais fait un long trajet. J’ouvris ma petite sacoche quand je vis mon capital et intérêt réunis : deux cents francs, je n’avais que ça en main alors je décide d’aller acheter á manger, vu qu’il y avait un Fast-Food au coin de la rue. Je mis rend pour acheter, à mon entrée j’y trouva un homme, qui était assis au long d’une grande table avec des carnets, machines et une caisse c’était sans doute le caissier. - bonjour monsieur - bonjour monsieur Je lui saluai plus de deux fois, mais il ne me répondit pas, on dirait qu’il était un autre monde, son regard était bizarrement, terrifiant et me regarder avec insistance, il avait même la bouche entre ouverte. 
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