Heyward serra la main de son digne compagnon, qui ne savait trop s’il devait se prêter à un tel honneur ; il recommanda de nouveau son vieil ami à ses soins, lui rendit tous les vœux de réussite qu’il en avait reçus, et faisant signe à David de venir le joindre, il partit sur-le-champ avec lui. Le chasseur suivit des yeux le jeune major aussi longtemps qu’il put l’apercevoir d’un air qui exprimait l’admiration que lui inspiraient son courage et sa résolution. Ensuite, secouant la tête en homme qui semblait douter s’il le reverrait jamais, il rejoignit ses trois compagnons, et disparut avec eux dans l’épaisseur du bois. La route que David fit prendre à Heyward traversait la clairière où se trouvait l’étang des castors, dont elle côtoyait les bords. Quand le major se trouva seul avec un êt

