La fièvre lui avait donné une sorte de divination de tout ce qui se machinait contre le roi et elle avait parlé sans cesse, apportant la lumière sur bien des points restés obscurs dans l’esprit de M. Jacques, lui forgeant des armes qui devaient se retourner contre elle. C’était elle qui avait éclairé d’un jour brutal les agissements de d’Étioles et mis ainsi en garde l’esprit toujours aux aguets de M. Jacques qui, jusqu’à ce jour, n’avait fait que soupçonner le sous-fermier et qui, sans elle, allait commettre la faute de dédaigner cet adversaire qui, maintenant, lui apparaissait comme redoutable et digne de retenir toute son attention. C’était elle encore qui avait raconté dans tous ses moindres détails à la suite de quelle effroyable pression elle avait dû consentir à ce mariage qui lui

