— C'est donc des morts que vous avez peur ? Vous nous la baillez belle ! Soyez tranquilles ! Les morts sont bien où ils sont. Ce n'est pas eux qui viendront vous chercher chicane. — Cela s'est vu plus d'une fois, dit Fanch. — Oui, dans les histoires de commères ! — Ne parlez pas ainsi, Katic, prononça la cabaretière, que l'incrédulité de sa servante scandalisait. Vous nous porteriez malheur. — Moi, reprit la jeune fille, grâce à Dieu, je n'ai pas de ces peurs stupides. Je marcherais dans un cimetière avec autant d'assurance que sur un grand chemin, et à toute heure de nuit aussi bien que de jour. Les deux jeunes hommes s'exclamèrent d'une commune voix : — Cela se dit, mais quand il s'agit de le faire !... — Tout de suite, si vous voulez ! riposta Katic dont l'amour-propre était piq

