CHAPITRE IX Le sort de l'âme Le prêtre qui célèbre l'enterrement est, dit-on, averti, au moment où le cercueil touche le fond de la fosse, si l'âme du mort est sauvée ou perdue. Aussi, lorsqu'il ferme tout de suite son livre, en quittant la tombe, et se dépêche d'expédier le chant, c'est qu'il n'y a plus rien à faire : le mort est damné. *** Au moment où le prêtre jette sur le cercueil la première pelletée de terre, il peut voir dans son livre d'heures quel doit être le sort de la personne enterrée. Mais il lui est interdit de divulguer ce secret, sous peine de prendre — fût-ce en enfer — la place du défunt. *** Il est un moyen à la portée de tous pour savoir si une âme est damnée ou non. Il suffit de se rendre, au sortir du cimetière, aussitôt après l'enterrement, dans un lieu éle

