VI LE COL DU BRUNIG. – TARTARIN TOMBE AUX MAINS DES NIHILISTES. – DISPARITION D’UN TÉNOR ITALIEN ET D’UNE CORDE FABRIQUÉE EN AVIGNON. – NOUVEAUX EXPLOITS DU CHASSEUR DE CASQUETTES. – PAN ! PAN ! « Mondez… mondez donc ! – Mais où, qué diable, faut-il que je monte ? tout est plein… Ils ne veulent de moi nulle part… » C’était à la pointe extrême du lac des Quatre-Cantons, sur ce rivage d’Alpnach, humide, infiltré comme un delta, où les voitures de la poste s’organisent en convoi et prennent les voyageurs à la descente du bateau pour leur faire traverser le Brünig. Une pluie fine, en pointes d’aiguilles, tombait depuis le matin ; et le bon Tartarin, empêtré de son fourniment, bousculé par les postiers, les douaniers, courait de voiture en voiture, sonore et encombrant comme cette homme-or

