L’heure du déjeuner largement dépassée, le trio constitué de Pardon, Naaly et Tristan atteignit enfin la maison de Mukin, puis chacun descendit de cheval. Pardon annonça à son fils :
— Ta sœur et moi nous occupons des montures. Pendant ce temps, vérifie l’absence de danger, demanda Pardon à Tristan. Nous dormirons là ce soir au moins.
Tandis que Pardon et Naaly se dirigeaient vers ce qui ressemblait à une ancienne étable, Tristan se contenta de pousser le battant de l’habitation, car personne, pas même lui, n’avait songé à le refermer après leur premier passage. Étrangement, le retrouver inchangé le rassura. Il avait besoin, comme les autres, de ces petits détails qui s’emboîtaient correctement et qui, ainsi, ne se rajoutaient pas à la longue liste de ceux qui le préoccupaient plus que d
