Commémoration « Je vous ai dit, monsieur, que ma vie n’avait pas manqué de quelque douceur, car le ciel a placé une douce compensation à l’infortune dans la pitié des bonnes âmes. » – Je reconnais cette voix, dit-elle, en laissant retomber gracieusement sa tête contre mon épaule. – ce doit être celle de Gervais. – – Une autre fois, ma douce amie, je n’écrirai que pour toi seule ; mais un ouvrage solidement scientifique, et nourri d’une saine et utile instruction, comme l’Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux, peut seul me conduire à la société d’émulation de Castelnaudary. – Et quelle âme, cependant, fut jamais plus inaccessible que la mienne aux vains prestiges de l’ambition et de la gloire ? – « Je jouissais de cette heureuse ignorance des maux, continua Gervais, quand la

