À la rentrée des classes, Maxime alla au lycée Bonaparte. C’est le lycée du beau monde, celui que Saccard devait choisir pour son fils. L’enfant, si mou, si léger qu’il fût, avait alors une intelligence très vive ; mais il s’appliqua à tout autre chose qu’aux études classiques. Il fut cependant un élève correct, qui ne descendit jamais dans la bohème des cancres, et qui demeura parmi les petits messieurs convenables et bien mis dont on ne dit rien. Il ne lui resta de sa jeunesse qu’une véritable religion pour la toilette. Paris lui ouvrit les yeux, en fit un beau jeune homme, pincé dans ses vêtements, suivant les modes. Il était le Brummell de sa classe. Il s’y présentait comme dans un salon, chaussé finement, ganté juste, avec des cravates prodigieuses et des chapeaux ineffables. D’ailleu

