CHAPITRE 1♠️

2760 Words
PDV SVETLANA Noushya- Lanaaaa! Lana Lana Lana, tu ne vas pas en croire tes oreilles ! Cria t'elle surexcitée en brandissant un journal tout en dévalisant les marches en bois pour me rejoindre dans la cave. Je ne pris pas la peine de me retourner, continuant de ranger les vieux cartons poussiéreux. Va savoir Quelle nouvelle l'excitait autant ! Noushya - Allez Allez Allez! S'impatienta t'elle en me tendant le journal. Je roule des yeux puis ôte mes gants pour Saisir le tas de papier. Moi- Qu'est-ce que je suis sensée voir? Noushya - Attends tu le fais exprès ? Regarde dit-elle en pointant du doigt une annonce. Moi- C'est quoi ça encore... Noushya - Rholala Lana! Râla t'elle avant de me l'arracher des mains. Moi- Tu ferais mieux de trouver du travail Shishi au lieu de perdre ton temps à commenter des potins. Noushya - justement je t'apporte la solution ! Moi- J'ai déjà un travail je te signale. Me défendis-je. Noushya - Ah oui? Alors je suppose que ce job à la librairie est le travail de tes rêves. Je roule des yeux avant de lui prendre des mains le fameux journal. Noushya - Lis ça. Me guida t'elle en pointant de nouveau son doigt ; Le Célèbre Azor Makar cherche une nurse pour ses enfants et... Moi- Wow wow wow! Attends une seconde, c'est quoi cette histoire, pourquoi je postulerai pour devenir Nurse? Noushya- Parce que je ne connais personne d'aussi douée que toi avec les enfants et cette annonce est là depuis plus d'un mois, ce qui veut dire qu'il n'a pas encore trouvé la bonne. Moi- Il est hors de question que j'aille travailler au bout du monde encore une fois... Noushya- Allez Svetlana... Moi- Shishi j'ai dis non, n'insiste pas. Et pourquoi tu n'y vas pas toi hein? Dis-je en remettant mes gants puis saisis un chiffon pour frotter le meuble insalubre. C'était complètement irréfléchi de ma part car je savais qu'avec les enfants, Noushya était une véritable catastrophe. Noushya - Moi? Je risque de les tuer ces mômes je n'y connais rien aux enfants, il va me virer avant même que j'aie commencé contrairement à toi, tu inspires confiance et en plus il doit payer une fortune! Ah, Nous y voilà. Moi- Tu crois que j'irai me tuer à bosser pour t'entretenir? Trouve-toi un boulot. Noushya- Svetlana! M'appela t'elle en me saisissant les épaules d'un petit geste assez brusque; On croule petit à petit sous les dettes et bientôt on ne pourra même plus se payer cet appartement et toi et moi savons pertinemment qu'on ne peut pas oser demander de l'aide à nos parents. Ils nous demanderont de rentrer sur-le-champ à Singapour et bye-bye notre American Dream! Moi- Nous ne serions pas dans cette situation si tu savais garder un boulot. Noushya- Oh mais... Je penche légèrement ma tête sur le côté avisant le mensonge qu'elle s'apprêtait à me sortir pour se défendre. Noushya- C'est bon, je plaide coupable! Mais Lana tu ne peux pas laisser passer cette chance, essaie au moins, si ça ne marche pas et bien on avisera comme on l'a toujours fait, et cette fois-ci je vais me trouver un travail et ne pas me laisser dominer par les émotions. Je hausse un sourcil, amusée par sa fausse détermination visant à me faire céder. Noushya Était impulsive et à cause de ça elle peinait à garder un boulot plus d'un mois. Je la regarde faire les gros yeux et je tique. Moi- Dans quoi tu veux m'embarquer encore Shishi! Je ne connais pas la Grèce. Noushya- Oui mais tu connais ton futur employeur. Moi- Comment ça je connais mon employeur! M'agaçais-Je. Elle pouffa avant de me montrer là où était inscrit le nom. Noushya- Azor Makar! Lança t'elle de nouveau; Tu ne te souviens pas? Tu l'as rencontré à un de tes spectacles à Venise. Je fronce les sourcils avant qu'un souvenir de sa personne me fouette. Je n'avais pas tout de suite percuté en entendant ce nom pourtant si particulier. Il m'avait laissé l'image d'un homme froid et implacable. Il imposait le respect rien qu'avec une simple présence, frôlant les deux mètres avec son impressionnant physique. Regard vif et pourtant d'une telle beauté... Moi- Oh si, ce n'est pas comme si tu m'envoyais à la mort, non! Je vais juste travailler pour l'un des hommes les plus dangereux et les plus influents du monde hum? Pas de quoi s'inquiéter. Noushya- Que du sarcasme Svetlana, tente ça ne coute rien, au cas contraire tu auras le plaisir de me voir travailler dans la joie et la bonne humeur. Lança t'elle en accentuant ses dire avec un faux sourire. Moi- Toutes les gouvernantes les plus réputées doivent y être déjà allé... Noushya- Et pourtant, l'annonce est renouvelée... encore! Allez Svet' jettes-toi à l'eau, tu as besoin de changer d'air et moi aussi. Moi- Je n'en sais trop rien... Noushya - Allez! Ne passe à côté de ça. Moi- Arrête de me mettre la pression Nou! Noushya - J'arrêterai quand tu diras oui! Êtes-tu seulement consciente que tu peux régler toutes nos galères ? Moi- Ah oui, la faute à qui? Noushya - Ne cherchons pas de coupable. Mais bien sûr ! D'un côté elle avait raison, le salaire ne pouvait être que Juteux et même si ce n'était pas le travail de mes rêves, cet argent nous en avions cruellement besoin. Moi- Je te laisserai envoyer mon CV à une condition ! Elle ouvrît grand les yeux, j'ai bien cru qu'elle allait se mettre à baver comme un chien affamé. Moi- Si je dois aller au bout du monde, sacrifier mon existence pour régler nos dettes je veux que tu te trouve un travail, un vrai. Elle n'avait pas sentit le piège se refermer sur elle. Noushya - Pourquoi faire? Ohrr Svet' tu ... Moi- C'est à prendre ou à laisser. Dis-je en croisant mes bras. Elle se mordît la lèvre. Comment on pouvait être aussi Fainéante ! Cette fille était l'équation de ma vie. Elle lutta pendant de longues minutes avant de lancer à contrecœur : Noushya - Bon, très Bien ! Moi- Parfait ! Hier j'ai parlé avec Monsieur Braxton, il a besoin d'aide à la bibliothèque, il lui faut une secrétaire, le salaire ne sent pas le paradis mais c'est Convenable. Je pourrais bien y aller mais... Oops, tu m'as déjà trouvé du travail. Lançais-Je en souriant alors qu'elle me fusillait du regard. Si je devais travailler alors elle aussi, il était hors de question qu'elle reste se la couler douce! Moi- Marché conclu? Argüais-Je en lui tendant la main. Noushya - Marché conclu. Accepta t'elle en serrant ma main après des longues secondes. Un vrai numéro ma petite sœur ! Depuis quelques temps, Mon genoux avait recommencé à me faire souffrir. Je ne voulais pas en parler à Noushya ni à nos parents parce que je ne voulais pas les inquiéter mais je sais que tôt ou tard je devrais leur dire car les antidouleurs n'étaient pas la meilleure des solutions, je commençait à devenir dépendante... La porte s'ouvrît est Je cacha immédiatement les cachets sous l'oreiller. Noushya venait d'entrer. Une semaine s'était écroulée depuis notre petite discussion et malgré elle, elle avait commencé à Travailler à la Bibliothèque des Braxton. Tous les soirs elle venait s'avachir sur le lit et se plaindre. Mais au moins elle avait du travail et cela lui faisait des responsabilités. Elle avait besoin de se reprendre en main et si le marché que j'avais conclu avec elle pouvait aider, et bien qu'il en soit ainsi ! Moi- Ça vas toi? Quelle plainte passionnante as-tu à me raconter aujourd'hui. Elle fît un signe désintéressé de la main avant de se laisser tomber sur le canapé. Noushya- Ce travail est d'un ennui! Je vais crever la bouche ouverte. Moi- Toujours dans l'excès. Me moquais-je ; C'est à peine si ça fait une semaine que tu y travaille. Noushya- La dame des cinquante nuances de Grey est encore revenue aujourd'hui, elle voulait que je lui trouve un autre volume. Je ne savais même pas où chercher et elle, elle arrêtait pas de me poser tout un tas de questions et de me parler du volume qu'elle voulait. Ce qui veut dire qu'elle l'avait déjà lu! ALORS POURQUOI LE VOULAIT-ELLE ENCORE? Telle est la question! Moi- Quel drame! Shishi adorait dramatiser! Elle aurait fait une très bonne comédienne. Noushya- Merci! Je ne vais pas pouvoir supporter ça longtemps si... Moi- Hep hep hep! On avait un accord tu ne l'oublies pas? Elle roula les pas yeux avant de s'enfoncer dans le sofa me regardant de travers. Noushya- En parlant de ça, tu as vérifié si tu avais une réponse ? Moi - Le courrier est arrivé mais je n'ai reçu aucune réponse de leur part. Noushya - Le courrier ? Mais... et ta boîte mail alors elle sert à quoi? Je la regarde ne comprenant pas. Noushya - Ne me dis pas que tu t'attendais à une réponse sur papier ? Allô ! On est au vingt-et-unième siècle, la technologie s'il vous plaît ! Je n'étais pas très douée avec les appareils, je devais l'avouer... Elle se lève pour aller chercher le PC puis revînt s'installer à côté de moi. Je faisais tout pour cacher les comprimés à zéro mètre d'elle. Elle manipula le clavier un moment avant d'ouvrir grand la bouche. Je ne savais pas comment interpréter ça. Moi - Alors? Ils ont refusé ? Shishi réponds! Sa tête me stressait ! Je n'étais pas particulièrement surexcitée à l'idée de travailler à l'autre bout du monde mais... Noushya - Ils t'ont répondu depuis Vendredi Svetlana ! Depuis Vendredi Nom de Dieu, Émancipe-toi Ce n'est plus possible là. Je fronce les sourcils et lui prends le PC. Comment j'aurais pu deviner... Ils avaient bel et bien accepté de me recevoir pour un entretien et ils voulaient mes coordonnées dès que possible pour s'occuper de la prise en charge du billet d'avion et tout ce qui s'ensuit. Noushya - Qu'est-ce que vous avez à dire pour votre défense Mademoiselle ? Dit-elle en prenant ses grands airs. Moi- Je... Ohrr c'est bon n'en faisons pas tout un plat. Noushya - Déprimant ! Lâcha t'elle avant de me reprendre l'ordinateur et envoyer une réponse. J'en profite pour me lever et prendre discrètement les comprimés pour les cacher dans la cuisine. Noushya - Qu'est-ce qu'il y'a à manger ? Cria t'elle dans l'autre pièce. Moi- Du poisson. Répondis-je en posant mes mains sur la paillasse, yeux fermés pour faire passer la douleur. Espérons que ce soit juste temporaire, parce que je me voyais mal conserver ce travail si je continuais à me shooter aux antidouleurs. Si jamais l'aie... _________ PDV AZOR Ça faisait plusieurs mois déjà que Auréa avait du mal à dormir la nuit. Elle faisait d'affreux cauchemars et je restais environ trois bonnes heures dans sa chambre jusqu'à ce qu'elle s'en dorme. Elle venait à peine de souffler sa troisième bougie et elle semblait déjà perturbée, ce qui me mettais mal. J'aurais voulu que sa mère soit plus attentive à eux mais manifestement, tout ce qui semblait Intéresser Johanna c'était sa petite personne. Je savais que je n'avais rien à espérer de ce mariage arrangé mais dans un coin de ma tête j'aurais désiré que l'arrivée de Oram et Auréa l'aurait un tout petit peu ramené à la raison, lui aurait fait prendre conscience de ce qui était vraiment prioritaire, de ses nouvelles responsabilités. Je me suis bien leurré! Et maintenant, j'étais condamné à vivre avec ce contrat de mariage jusqu'à la fin de mes jours. Mes enfants étaient ma seule joie, et cela même si je me sentais piégé dans ma propre vie. Je ferai n'importe quoi pour eux. N'importe quoi. Mais pour l'heure, les affaires demandaient toute mon attention et je ne pouvais plus veiller sur eux vingt-quatre heures sur vingt-quatre ou m'adonner à nos activités quotidiennes, et tout comme eux, je le vivais très mal. J'ai mis une annonce pour recruter une gouvernante pour eux. Et cela faisait un moment, elle défilaient ici mais aucune ne m'avait convaincue. Elles se ressemblaient toutes, elles avaient toutes le même défaut : L'envie d'impressionner. Travailler pour un milliardaire peut s'avérer difficile mais j'étais beaucoup plus exigeant en ce qui concernait plus ma progéniture que moi-même. J'avoue que j'étais peut-être un peu trop dur mais il me fallait quelqu'un qui me convainc, quelqu'un qui serait comme une partie de moi car manifestement, Johanna n'était en rien mon âme-sœur ! Je serai à jamais un papa-poule pour mes enfants, mais je serai plus tranquille de les savoir avec une personne qui inspire confiance plutôt que leur mère. Cette situation n'était que temporaire car dès que tout se remettait dans les bon rails je pourrais reprendre mon rôle. Je caresse la petite tignasse Noire qui serrait fort sa Poupée russe. C'était ça le bonheur ? Je suppose que oui... mais j'avais l'impression que c'était incomplet, autant pour eux que pour moi. J'entends toquer et m'éloigne doucement du lit avant d'aller ouvrir : Fanny- Excusez-moi... de vous déranger afentikó ~Patron~, Monsieur Dunek vient d'arriver il dit que c'est important. Lança t'elle en baissant les yeux. Elle était visiblement embarrassée de me voir torse nu devant elle. Depuis le temps, elle devrait s'habituer... Je passe une main dans mes cheveux avant de regarder ma petite princesse Endormie comme un ange. Moi- Restez dans les parages, Auréa pourrais se réveiller à tout moment. Lançais-Je simplement. Fanny- B... bien kyrie ~Monsieur~. Je lance un dernier regard en direction du lit multicolore avant de sortir et rejoindre mon bureau. Je trouve Mirza Dunek agitant nerveusement sa jambe, un poing sur sa lèvre. Moi- Qu'est-ce qui ne pouvait pas attendre ! Tu sais que ma princesse a du mal à dormir. Grondais-je. Il se leva immédiatement pour se retourner vers moi. Mirza- Justement, J'ai la solution à ton problème. Je fronce les sourcils. Moi- Continue. Il sourît puis contourna mon bureau pour allumer mon ordi. Mirza - Elle s'appelle Svetlana Von Daahir, vingt-cinq ans... Moi- Alors fais-la venir comme toutes les autres. Lançais-je avant de me retourner. Mirza- Azor tu ne peux pas continuer de jouer à ça ! Moi- Poursuis! Mirza - Tu ne peux pas continuer à toutes les recaler, Tu veux quoi un homme pour changer ? Moi- N'abuse pas de ma patience Mirza ! Grinçais-Je. Mirza- Désolé, désolé. C'était irréfléchi de ma part. C'était inconcevable ! L'idée même que ce soit un homme qui s'occupe de mes enfants... de ma petite fille ! Jamais ! Je m'approche de l'ordinateur et le retourne brutalement pour lire le CV et je fis assez surpris. Il n'y avait pas grand chose de captivant. Elle avait fais carrière dans la danse et avait donné quelques cours... il n'y avait nulle part où l'on mentionnait une carrière de gouvernante réputée. Moi- C'est une blague ? Mirza - Elle est parfaite Azor, elle n'est pas trop voyante ou autre. Moi- je ne veux pas d'une Diva car au cas où cela t'aurais échappé j'en ai déjà une sous mon toit. Dis-je en faisant référence à Johanna; Trouves-en une autre. Lançais-je prêt à quitter le bureau quand : Mirza- Je crois que ça ne va pas être possible... Je me retourne immédiatement. Mirza- Je l'ai fais venir, elle sera là demain. Calme-toi Azor... respire ! Mirza - Juste un entretien rien de concret... tu sais que tu ne peux plus te permettre de travailler ici, Il y'a beaucoup de... Il fut stoppé par l'entrée de Fanny qui portait Auréa et immédiatement il se remît droit et coiffa ses cheveux avec sa main. Fanny - Monsieur elle... Je la coupe en lui prenant mon trésor des mains avant qu'elle ne sorte rapidement. Mirza- Donc je... je disais... Je caresse son petit dos en regardant Mirza bégayer en oubliant ses mots. La jeune Fanny ne le laissait pas indifférent et ce don Juan semblait pour la première fois perturbé par une femme. Moi- Fais ce qui doit être fait ! Dis-je en tenant le poignet puis lança avant de sortir : Et Arrête de Déstabiliser cette pauvre fille ! __________
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