Amour interdit

Le début des problèmes

Le lendemain matin, le réveil sonne à 6h30 pour Ayden. Je râle parce qu'il est beaucoup trop tôt.

- Désolé mon amour mais je suis bien obligé. Et lève-toi aussi, j'ai peur que tu t'oublies et que tu loupes ton rendez-vous chez le médecin.

- Mmmhhh tu m'emmerdes, je dormais bien là.

Il rit et me dépose un b****r sur la joue avant de s'habiller. J'ouvre un œil pour profiter du spectacle.

- Finalement, il est plutôt agréable ce réveil, dis-je en souriant.

- Allez coquine, debout !

- J'arrive, j'arrive, olala ce que t'es stressant ce matin.

- C'est juste pour te motiver. Lève-toi, habille-toi et tu auras droit à un bisou.

- Hé, c'est injuste ça !

Il rit et part à la cuisine. Je me lève et m'habille. Je le rejoins, il est entrain de préparer le petit-déjeuner. Je m'approche de lui pour réclamer mon bisou.

- Allez, donne-moi tes lèvres, exécution !

- Oui cheffe, me dit-il avant de m'embrasser. Je t'aime.

- Moi aussi je t'aime. Je me prépare une pomme, tu en veux une aussi ?

- Oui volontiers.

Je prends deux pommes et les coupe en quartiers puis dépose le tout dans une assiette. Ayden coupe le pain et moi je sors le jus de fruits et les confitures. Tout est prêt, nous nous installons pour déjeuner quand mon téléphone sonne. Je blêmis quand je vois le nom du contact affiché à l'écran.

"Maman"

- Hey, ça va ? Tu fais une drôle de tête, qu'est-ce qui se passe ? Me demande Ayden, inquiet.

- C'est ma mère.

- Oh merde.

- Comme tu dis. Bon, souhaite-moi bonne chance. Je mets sur haut-parleur et je décroche. Allô maman ? Tu veux quoi ? Demandais-je, agressive.

- Coucou Lya. Eh ne sois pas aussi sèche avec moi, je viens juste prendre de tes nouvelles. Comment s'est passé ton premier jour ?

- J'ai fais un malaise en cours.

- Oh ma pauvre chérie ! Et les médecins savent pourquoi ? Tu manges assez au moins ? Tu prends soin de toi ?

- Je fais de l'hypotension à cause de la grossesse.

- Tu... Quoi ? Comment ça la grossesse ? Tu ne peux pas être enceinte, tu es désespérément célibataire depuis que tu as quitté ce pauvre Mike !

- Tu sais, être célibataire ne veut pas dire être bonne sœur donc il n'est pas impossible que je tombe enceinte déjà et je ne suis plus célibataire. Je suis même fiancée figure-toi.

- Eh ben, tu n'as pas perdu de temps ! Et c'est qui ?

- Pour ta gouverne, Mike et Joana sont en couple alors ne commence pas à me faire la morale, hein. Il s'appelle Ayden, de base, c'était mon voisin mais il est venu vivre ici.

- Ah, je ne savais pas. Mais vous vous êtes rencontrés quand ?

- Il y a deux mois, au début des vacances.

- QUOI ? Hurle-t-elle. Deux mois ? Mais vous vous fichez de moi ? Deux mois vous vivez ensemble, vous êtes fiancés et tu es enceinte ? Et il y a autre chose que tu dois encore me dire ? Par pitié, il fait un métier correct ?

- Oh plus que correct. C'est mon professeur de médecine vétérinaire ainsi que mon chef à l'hôpital donc il est vétérinaire.

- Et votre relation est interdite en plus du reste. Écoute-moi bien jeune fille, vous allez vous séparez et tu vas avorter !

- Ben voyons, et puis quoi encore ? Je suis majeure et ça fait une année qu'on ne se parle plus donc ça fait deux raisons pour ne pas t'obéir. Tu ne fais plus partie de ma vie, tu es une inconnue à mes yeux.

- Tu n'es qu'une sale petite ingrate, moi qui t'ai portée pendant neuf mois dans mon ventre, qui ait accouché sans péridurale, qui t'ai élevé et c'est comme cela que tu me remercies ?

- Ben en fait, ce n'est pas moi qui t'ai obligé à ce que tu tombes enceinte, que tu accouches sans péridurale comme le faisaient les femmes à l'époque et comme encore beaucoup de femmes aujourd'hui et m'élever j'ai envie de te dire que c'est le rôle des parents de faire ça donc bon, je te dois rien. Et je refuse que mon enfant soit entouré de personnes toxiques comme toi.

- J'aurais mieux fait de t'abandonner dans un orphelinat, ça m'aurait évité tous ces problèmes.

- Ou tu aurais dû m'avaler, y paraît que le sperme rend aimable.

Ayden explose de rire suite à ma phrase.

- Oh p****n, je m'y attendais pas à celle-là, désolé, dit-il en pleurant de rire.

- Et je vois que ton fiancé est tout aussi mal éduqué que toi.

- Euh, rappelle-moi, c'est qui déjà qui m'a éduqué ?

- Oh ça va hein.

- C'est bien ce qu'il me semblait.

On sonne à la porte, Ayden va ouvrir. C'est Dante.

- Helloooo comment ça va ?

- Salut, oh ben Lya est au téléphone avec sa mère.

- Oh bordel de nom de dieu de sa grand-mère la hyène !

Dante rentre et vient vers moi.

- Bonjooooouuuuur madame Sawyer, comment allez-vous ? Toujours aussi conne ou vous vous arrangez avec les années ? Cela dit, ça m'étonnerait, vous êtes un cas tellement désespéré.

Ayden explose encore une fois de rire, il est plié en deux.

- Et je constate que tu es toujours amie avec cette pédale !

- Oui et d'ailleurs c'est le parrain.

- Et la pédale vous emmerde. Bon, maintenant arrêtez de faire chier le monde, votre fille a rendez-vous chez le médecin. Je vous souhaite une horrible vie, bye bye. Puis il raccroche sans laisser le temps à ma mère de dire quoi que ce soit.

- Wouaw, ah ouais quand tu m'as parlé de tes parents, je ne pensais pas que c'était à ce point.

- Et encore, mon père est pire.

- Hein ? Non ça je te crois pas.

- Ah si si, confirme Dante. Son père voulait ma mort parce que je suis gay et il avait peur que sa petite fille chérie devienne dépravée comme moi et qu'elle couche avec d'autres femmes.

- Oh j'ai pas eu besoin de toi pour ça, faut pas t'inquiéter.

- Je sais ma belle.

Ayden me regarde, mi-intrigué, mi-interessé avec une pointe d'excitation.

- Tu... tu as couché avec des femmes ?

- Oui. Eh pardon de ne pas t'avoir étalé toute ma vie sexuelle.

- Je t'en veux pas, c'est juste que je trouve ça disons... intéressant. C'était comment ?

- Alors avant que je te connaisse, ce sont les meilleurs orgasmes que j'ai pu avoir. D'ailleurs, j'écris de temps en temps à une fille avec qui j'étais en p******l et elle est bi au cas où ça t'intéresse, lui dis-je avec un clin d'œil.

- J'en connais deux qui vont organiser un plan à trois.

- C'est un de mes fantasmes donc si ça te tente, je lui envoie un message et je sais qu'elle répondra présente.

- Oh p****n, un peu que ça m'intéresse ! Écris-lui tout de suite !

- Haha, pour l'instant je vais chez le médecin mais je lui écris ce soir quand on sera tous les deux posés tranquille comme ça tu pourras suivre la conversation.

- J'ai vraiment trouvé la femme parfaite !

- Par contre, si on fait un plan à trois avec une autre femme, j'en veux un avec un autre homme.

- Presque parfaite, dit-il un peu déçu.

- Ah ben c'est donnant-donnant. Tiens, je t'envoie une photo de mon amie et moi qu'on avait prise quand on se voyait.

La photo en question est très suggestive. Nous sommes en petite tenue, entrain de nous embrasser et de nous caresser mutuellement.

- Tu en as d'autres des comme ça ? Me demande Ayden, les yeux qui débordent d'excitation au point que je suis prête à mettre ma main au feu qu'il est entrain de b****r.

- J'ai même une vidéo de ce jour-là et toute une série de clichés. Tiens, je t'en envoies d'autres.

Il y a un selfie ou juste on sourit, et les deux autres photos eh bien il y en a une ou je lui fais un cunni et l'autre ou c'est l'inverse.

- Allez, je dois partir. À ce soir mon amour, je t'aime. J'embrasse mon fiancé.

- Euh... à... à ce soir, je t'aime.

Avec Dante, nous sortons de chez moi.

- Je ne sais pas ce que tu lui as envoyé comme photo mais j'ai cru qu'il allait exploser tellement il était excité.

- Un simple selfie ou on sourit, une ou on s'embrasse et se caresse mutuellement, tout ça en petite tenue et les deux autres, on fait chacune un cunni à l'autre.

- Ah ouais, je comprends mieux. Nous rions puis démarrons la voiture pour aller chez mon médecin.

Une fois arrivés, nous nous installons dans la salle d'attente. Au bout d'une dizaine de minute, une assistante médicale vient me chercher et m'amène dans une pièce.

- Voilà, vous pouvez enlever le haut ainsi que votre soutient-gorge et je vais vous installer l'appareil. Je m'éxecute et me retrouve donc à moitié nue. L'assistante me pose tous les petits patchs qui sont tous reliés à un boîtier que je dois garder en permanence sur moi.

- Alors, il ne faut pas que vous alliez vous doucher avec ça, normalement ça tient bien mais évitez de trop tirer dessus, pas d'activité sexuelle, ça pourrait fausser les résultats et sinon il vous faut revenir demain matin pour vous enlever l'appareil et voir le médecin pour les résultats. Voilà, vous pouvez vous rhabiller.

- D'accord très bien, merci beaucoup. Bonne journée, au revoir.

En sortant du cabinet médical, je me fais rentrer dedans par une femme.

- Oups, excusez-moi... Mais, on est pas en cours ensemble ? Lui demandais-je.

- Non, c'est moi, désolée. Ah mais oui, tu es la fille qui s'est évanouie, c'est ça ? Au fait, ça va mieux ?

- Oui, c'est moi, Lya pour les intimes. Ben apparemment je fais de l'hypotension, je vais devoir porter un appareil jusqu'à demain matin. On verra bien.

- Enchantée, moi c'est Bianca. Oh merde, ah ouais c'est pas de chance. Mais l'hypotension, c'est pas quand on est enceinte, ça ? Me demande-t-elle en me fixant. Merde, mais comment elle sait ? Dante ne sait pas quoi dire ni faire pour m'aider alors je dois trouver quelque chose à dire.

- Aucune idée. C'est possible mais bon, c'est une maladie donc je pense que tout le monde peut tout d'un coup faire de l'hypotension, dis-je en haussant les épaules.

- Oui, sans doute. Enfin, soigne-toi bien et on se revoit à l'école, bye !

- Ouais, c'est ça, bye. Oh p****n j'ai eu chaud ! Dis-je à Dante.

- Ça, je te le fais pas dire et je ne savais pas comment t'aider, désolé. Ceci dit, tu t'en es très bien sortie.

- Non mais pas de soucis t'inquiètes. Ben en même temps, ce que j'ai dis n'était pas entièrement faux. L'hypotension est une maladie que tu peux avoir même sans être enceinte, que tu sois une femme, un homme, peut importe. Ça touche tout le monde donc voilà. C'est pour le reste que j'ai, disons, caché la vérité.

- J'avoue. Mais j'ai quand même une question.

- Tu aimerais savoir comment je vais faire quand ça va commencer à se voir, c'est ça ?

- Exactement.

- Je n'en ai pas la moindre idée. Remarque, je peux très bien être enceinte hein, on a tous des vies en dehors de l'école et de l'hôpital.

- Oui, certes, mais les gens voudront savoir qui est le père. Ils vont forcément te poser des tonnes de question.

- Écoute, je verrais sur le moment. Il faut que j'en discute avec Ayden aussi quand même parce que bon, que nous soyons toujours absent les deux en même temps pour les rendez-vous médicaux, quand je vais accoucher et pour le congé paternité en même temps que mon congé maternité, je pense que les gens vont forcément finir par faire le lien. Je veux bien que l'être humain est idiot mais pas à ce point.

- Non ça c'est clair. Vous avez quelques mois pour penser à tout ça mais c'est vrai que c'est bien de déjà avoir ces choses dans un coin de la tête. Perso si j'étais à votre place, j'en parlerais aux supérieurs de l'école et de l'hôpital.

- Ou alors Ayden et moi on se marie et ils ne pourront plus rien faire.

- C'est risqué mais c'est à tenter. Demain soir ?

- Demain soir. Du coup là il faut que je me trouve une robe.

- Et des chaussures. Ok, je change de direction.

Je sors mon téléphone pour écrire à Ayden.

"Coucou amour alors bon, je dois retourner demain matin pour me faire enlever l'appareil et lire les résultats avec le médecin. En attendant, je suis privée de tout ce qui pourrait fausser les résultats et donc abstinence niveau sexe. Là on va se balader avec Dante, j'ai envie de prendre l'air et me changer un peu les idées. À ce soir, je t'aime."

Nous arrivons au centre commercial. Dante entre dans le parking et nous nous rendons au magasin de robes de mariée.

- Bonjour, alors je vous la fait courte, ma meilleure amie ici présente se marie demain soir. Ça s'est décidé il y a une dizaine de minutes et c'est une surprise pour le marié. Leur relation est interdite puisqu'ils travaillent ensemble mais ils se sont rencontrés en vacances et ils ne voulaient rien connaître l'un de l'autre étant donné que c'étaient des plans culs mais de fil en aiguille, des sentiments sont nés et on en est là.

- Euh, bonjour. Wow, venez, monsieur installez-vous sur le fauteuil et mademoiselle venez avec moi. Vous allez me raconter votre histoire en détails pendant que l'on vous trouve une robe.

Je suis la vendeuse et lui raconte toute mon histoire avec Ayden dans les moindres détails. Elle est surprise, parfois choquée mais elle est surtout attendrie par mon récit.

- Oh mon dieu ma belle, c'est incroyable et tellement romantique ! Tu sais quoi, choisis n'importe quelle robe, celle qui te plaît et je te l'offre.

- Hein ? Non, non c'est hors de question, tu ne vas pas m'offrir une robe de mariée.

- Si si j'insiste, je suis tellement touchée par ton histoire que ça me fait plaisir.

- Oh euh, mer... merci beaucoup, lui dis-je, gênée par tant de générosité. Je parcours les rayons de robes, toutes plus resplendissantes les unes que les autres. Et là, je m'arrête net.

- Ne me dites pas que c'est la robe inspirée d'Ariel du créateur Alfred Angelo ?

- Eh si, c'est bien cette robe.

La robe de mes rêves ! Elle est tenue sur une seule épaule, côté gauche, par une bretelle large ornée de roses blanches en tissu, le bustier est près du corps mais le bas de la robe est large avec le pan côté bretelle lisse et l'autre pan en frou-frou simple, avec également des roses blanches sur la hanche droite.

- Je vous prends celle-ci. Je peux l'essayer ?

- Oh ben, vous avez l'air sûre de vous. Et oui, vous pouvez l'essayer.

- C'est littéralement la robe de mes rêves donc je n'ai jamais été aussi sûre de moi de toute ma vie.

La vendeuse me sourit et m'emmène dans une cabine d'essayage. Elle m'aide à enfiler la robe. Je ne me suis pas encore vue dedans, j'attends de d'abord voir la réaction de Dante et de me découvrir avec cette merveille devant lui.

- Dante, j'ai trouvé ma robe, lui dis-je, cachée derrière le rayon pour éviter qu'il ne me vois.

- Hein, déjà ? Non, aucune femme ne trouve sa robe de mariée du premier coup, c'est impo... Noooooonnnn tu déconnes ?! Dit-il en me découvrant. Tu vas te marier en Ariel, tu vas réaliser ton rêve ma chérie, me dit-il en pleurant de joie. Tu es sublime.

- Arrête, tu vas me faire pleurer. Oui, c'est pour ça, je ne veux pas d'autre robe. Je ne me suis pas encore vue.

- Alors ferme les yeux et suis-moi. Je m'éxecute, faisant une totale confiance en Dante. Il me dit de m'arrêter et vient se placer derrière moi. Je sens que la vendeuse me met quelque chose dans les cheveux, un voile juste sur l'arrière de la tête je suppose puisque je ne sens rien sur mon visage.

- Allez, dit la vendeuse, à trois. Un... Deux... Trois !

J'ouvre les yeux et là, c'est le coup de foudre avec cette robe. Je fonds en larmes de joie.

- C'est VOTRE robe, définitivement, me dit la vendeuse en souriant.

- Oh que oui, confirme Dante. Mais question qui fâche, quel est son prix ?

- Ne vous inquiétez pas pour ça, je lui offre avec plaisir.

- Je peux vous parler en privé ? Chuchote Dante à la vendeuse. Je suis trop occupée à m'admirer que je ne remarque rien.

- On te laisse t'admirer ma belle, je vais chercher une tenue pour moi.

Ils vont plus loin dans la boutique tandis que je me prends en photo.

- Alors voilà, je voulais lui offrir moi la robe de mariée. On est meilleurs amis depuis qu'on est nés et avec tout ce qu'elle a vécu, j'ai envie de lui faire ce cadeau.

- D'accord, je comprends totalement. Eh bien, son prix est de 5200.- avec les accessoires donc le voile, les chaussures et le sac à main.

- Parfait. Ça fait plusieurs années que j'économise pour son mariage, pour lui offrir justement sa robe alors c'est tout bon.

- Vous êtes un ami en or, elle a beaucoup de chance de vous avoir.

- Non, c'est moi le plus chanceux dans l'histoire.

Dante et la vendeuse reviennent vers moi. Tant mieux, je m'impatientais !

- Ah vous revoilà. Ben Dante, tu n'as pas trouvé de costume ?

- Hein ? Ah euh non mais je me disais qu'il faudrait en trouver un pour le marié tu ne penses pas ?

- C'est une idée, oui. Heureusement que tu es là, avec toutes ces émotions, je n'arrive plus à réfléchir.

- Ça se comprend. Bon allez, change-toi et on va chercher le costume de ton futur mari.

- Oui chef !

- Ah, ce que j'aime quand on me parle comme ça !

Nous rions puis je vais me changer. Nous faisons le tour de la boutique et je remarque un superbe costume trois pièces noir. Avec une chemise blanche et une fleur blanche à la poche du veston, ça sera parfait. Dante se trouve un costume gris clair avec une chemise rose pâle, ça lui va très bien.

- Tu es vraiment très beau dans ce costume.

- Merci, me dit-il tout sourire.

Puis il en trouve un pour Stefan, bleu marine. Avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus, il sera magnifique. Nous arrivons à la caisse. Je paie le costume d'Ayden et je me bats avec Dante pour lui offrir le sien. Il n'est pas tout de suite d'accord mais il finit par céder. Puis il passe en caisse. La vendeuse scanne le costume de Stefan et ma robe. Le temps que je comprenne ce qu'il se passe, Dante a tout payé.

- Euh je peux savoir ce qu'il se passe ? Pourquoi t'as payé ma robe ?

- La seule chose que tu as besoin de savoir c'est que tu as un ami exceptionnel, dit la vendeuse en faisant un clin d'œil à Dante. Il lui rend par un sourire et nous sortons de la boutique.

- Je t'expliquerai quand on sera dans la voiture.

- T'as interêt.

Une fois arrivés à la voiture, nous chargeons tout dans le coffre. Nous nous installons et je fixe Dante avec insistance.

- Je ne sais pas si tu te souviens mais quand on était petit, on jouait souvent à se marier ensemble.

- Oui, je me rappelle très bien.

- Voilà et dans l'adolescence, on s'était dit en rigolant que si à 25 ans nous étions toujours célibataire, qu'on allait réellement se marier ensemble.

Je souris en me rappelant tout ça avec Dante.

- Et en fait, comme tu avais Mike et que c'était bien parti pour que vous vous mariez, j'ai commencé à économiser. En tant que témoin, je voulais t'offrir un enterrement de vie de jeune fille et je voulais t'offrir quelque chose de spécial pour ton mariage. Je ne savais pas encore quoi à l'époque mais je gardais de l'argent de côté au cas où. D'ailleurs l'enterrement tu y auras droit même si tu te maries demain soir. Bref, et je ne savais toujours pas quoi t'offrir la veille de ton mariage avec Mike jusqu'à ce que tu le découvre au lit avec Joana. Dans la rage, tu as détruit ta robe en disant que plus jamais tu ne voudrais de robe de mariée. Ça m'avait brisé le cœur et c'est là que j'ai décidé que peut importe le temps que ça prendrait pour que tu trouves le bon qui te refasse croire au mariage, c'est la robe de mariée que je voulais t'offrir.

Je sens les larmes me monter aux yeux et je m'éfondre. Je suis profondément touchée par ce que Dante vient de me dire.

- Oh Dante, tu... tu es une personne tellement incroyable, je ne te mérite pas. Ça me touche ce que tu me dis, tu n'imagines pas à quel point. Merci, Dante. Du plus profond de mon cœur, merci. Je t'aime tellement fort !

- Mais arrête, c'est normal. Et je ne veux plus jamais t'entendre dire que tu ne me mérite pas. Tu mérites le meilleur. Et moi aussi je t'aime.

Je lui souris et nous sommes arrivés en bas de chez moi. Nous sortons les sacs du coffre et en me retournant, je bouscule... Bianca ?

- Oups, excuse-moi. Tiens c'est drôle, on se rentre dedans souvent aujourd'hui.

- Non, c'est moi. Oui haha, tu as raison. Quelle coïncidence !

- Ouais, pas sûre, dis-je, un peu agacée.

Elle rit jaune et s'en va. Sérieux, elle me suit ou quoi ?

- Dis donc, c'est bizarre de la croiser deux fois dans la même journée et en plus, devant ton médecin et devant ton immeuble, non ? Demande Dante.

- Oui, absolument. Faut qu'on se méfie. Je préfère être trop prudente que pas assez.

- Prudence est mère de sûreté comme on dit.

Nous montons mes affaires et je cache les sacs dans mon armoire. Il ne faudrait pas qu'Ayden tombe dessus avant demain soir.

- Dante, je te remercie infiniment pour cette matinée. Tu veux rester manger ? On commande chinois ?

- Avec plaisir. Oh tu lis dans mes pensées.

J'attrape mon téléphone et je commande nos plats préférés dans notre restaurant chinois préféré. Une trentaine de minutes plus tard, notre repas est arrivé. Je paie, donne un pourboire au livreur et nous nous installons sur la table du salon pour manger.

- Et on s'organise comment pour demain ? Demandais-je à Dante.

- Stefan va venir chercher Ayden quand il sort du job pour l'emmener chez nous. Après qu'il se soit douché et habillé, il l'emmène au lieu où vous allez vous marier et ça me fait penser que nous n'avons pas de lieu.

- Si si, j'ai ma petite idée. Il y a une clairière dans la forêt juste en-dessus d'ici ou nous étions allés pique-n****r avec Ayden et c'est juste magnifique comme endroit.

- Ah mais c'est parfait ça ! Et c'est moi qui vais venir t'aider à te préparer et t'emmener sur le lieu du mariage.

- D'accord, parfait. Par contre, qui est-ce qui va nous marier ?

- Eh bien, il se trouve que la sœur de Stefan est officière de l'état civil et qu'elle est en ce moment-même entrain de rédiger votre contrat.

- Mais ça tombe extrêmement bien tout ça !

Nous finissons de manger et Dante doit repartir en cours. J'en profite pour passer l'après-midi à me plonger dans des films Disney. Un peu plus tard, Ayden rentre à la maison.

- Coucou mon amour, lui dis-je pour l'accueillir.

- Coucou ma belle. Ça va ? Tu as passé une bonne journée ?

- Oui oui, tranquille et toi ? C'est allé le job ?

- Oui, nickel.

Il vient m'embrasser. Mon cœur s'emballe et je sens l'excitation monter.

- Mmh tu m'as manqué.

- Toi aussi mais on doit rester tranquille, pense à tes résultats. Ils ne doivent pas être faussés.

- Oui je sais.

- Par contre, devant l'immeuble il y avait Bianca, tu sais pourquoi ?

- Non tu rigole ?! Je l'ai croisée en sortant de chez le médecin et aussi en arrivant à la maison, elle était déjà devant l'immeuble. Faut qu'on se méfie d'elle comme de la peste.

- Oui, ça n'inspire pas vraiment confiance tout ça.

- Enfin, changeons de sujet, demain soir on se fait une petite soirée tranquille rien que tous les deux ?

- Avec grand plaisir. Il s'asseoit à côté de moi et m'embrasse passionnément. J'ai tellement envie de lui, ça devient insupportable !

- Merde, laisse-moi te s***r au moins, j'en peux plus !

- Moi non plus mais tu as dis que... Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase que je lui donne un b****r fougueux et lui retire son pantalon pour pouvoir lui faire une f*******n. Une fois qu'il a éjaculé dans ma bouche, il m'emmène dans la chambre. Nous faisons l'amour tendrement et nous nous endormons.