Chapitre 8

1176 Words
Chapitre 8. La plume glissa une dernière fois le long de la cuisse de Léa, traçant une ligne presque imperceptible avant que Laurent ne l’écarte enfin. Le silence qui suivit fut presque insoutenable—un vide soudain là où, une seconde plus tôt, le frôlement léger avait tenu son corps en haleine. Sa peau, hypersensible, se couvrit de chair de poule, comme si chaque pore réclamait le retour de ce contact. Elle retint son souffle, les doigts crispés dans les draps, attendant, espérant… mais rien ne vint. Puis, enfin, ce fut le contact de ses lèvres. Chaud. Humide. Infiniment plus intime que la plume. Laurent commença par déposer un b****r à l’intérieur de son genou, là où la peau était fine, presque translucide sous la lueur tamisée de la lampe. Sa bouche était une promesse, une torture lente. Léa sentit ses muscles se tendre, son ventre se contracter d’anticipation tandis qu’il remontait, centimètre par centimètre, vers le cœur brûlant de son désir. Ses baisers étaient lents, délibérés, comme s’il voulait graver chaque parcelle de sa peau dans sa mémoire. Quand sa langue sort pour lécher la courbe de sa hanche, elle ne put retenir un gémissement étouffé, les hanches se soulevant malgré elle, cherchant un contact plus profond. « Patiente… » murmura-t-il contre sa peau, son souffle faisant frissonner les poils fins de son pubis. Elle essaya. Vraiment. Mais quand ses lèvres frôlèrent enfin le mont de Vénus, gonflé et humide, Léa perdit ce qui lui restait de contrôle. Un son rauque, presque animal, lui échappa, et ses cuisses se serrèrent instinctivement, comme pour l’attirer vers elle. Elle était si proche. Si proche de ce qu’elle voulait—non, de ce dont elle avait besoin. Mais Laurent n’avait pas l’intention de lui donner satisfaction si facilement. Sa langue, experte et espiègle, traça des cercles autour de son c******s sans jamais le toucher directement, s’attardant sur les contours de ses lèvres, explorant chaque repli avec une précision diabolique. Quand il atteignit enfin l’entrée de son sexe, déjà trempée, déjà palpitante, il s’arrêta. Juste là. À un souffle de la pénétrer. À un millimètre de la faire jouir sur-le-champ. « S’il te plaît… » supplia-t-elle, la voix brisée, les doigts enfouis dans ses cheveux pour tenter de le guider vers elle. « Laurent, je t’en prie, je n’en peux plus— » Il rit doucement, un son bas et satisfait qui vibra contre sa chair sensible. « Tu en peux encore, ma belle. Et tu vas attendre. » Son souffle chaud effleura son sexe ouvert, et ce fut presque pire que s’il l’avait léchée. Léa se cambra, les seins lourds, les tétons durs comme des pierres, chaque inspiration un combat pour ne pas hurler de frustration. Elle sentait son propre désir couler le long de ses cuisses, une preuve humide et honteuse de son abandon. Et lui, il regardait. Il savourait cette vue, cette odeur, ce pouvoir qu’il avait sur elle. « Tu es magnifique comme ça, » murmura-t-il, les doigts glissant le long de ses cuisses pour les écarter davantage, l’exposant encore plus à son regard affamé. « Toute tremblante. Toute mouillée pour moi. » Un de ses doigts—juste un—effleura son entrée, sans pénétrer, et Léa jura qu’elle allait exploser. « Laurent ! » Son nom était une malédiction, une prière, un ordre qu’elle n’avait plus la force de formuler clairement. « Chut, » il chuchota, avant de souffler à nouveau sur son c******s, cette fois plus fort. Le contact indirect la fit gémir, les hanches se soulevant désespérément, cherchant un frottement, n’importe quoi pour apaiser cette douleur délicieuse qui la consumait. Mais il recula. Encore. Toujours ce jeu. Toujours cette torture. « Tu veux jouir, Léa ? » Sa voix était un velours sombre, enroué de désir. « Dis-le. Dis-moi exactement ce que tu veux. » Elle hésita, la honte se mêlant au désir, mais l’urgence était trop forte. « Je veux… je veux ta bouche sur moi, » avoua-t-elle dans un souffle. « Je veux que tu me lèches jusqu’à ce que je ne puisse plus respirer. Jusqu’à ce que je joue dans ta gorge. S’il te plaît… » Un grognement approbateur lui répondit. « Bonne fille. » Et enfin—enfin—il céda. Sa langue plongea en elle d’un coup, large et chaude, la léchant de bas en haut comme s’il voulait la dévorer toute entière. Léa hurla, les doigts agrippés aux draps, les cuisses tremblantes autour de sa tête. Il ne lui laissa aucun répit. Sa bouche était partout à la fois : suçant son c******s entre ses lèvres, la langue fourrageant en elle avec une avidité brutale, les doigts s’enfonçant dans ses hanches pour la maintenir en place tandis qu’elle se débattait, submergée par les sensations. « p****n, tu es délicieuse, » grogna-t-il contre sa chair, avant de recommencer, plus fort, plus profond. Elle ne pouvait plus penser. Plus parler. Il n’y avait que ça—le bruit obscène de sa bouche sur elle, le goût de son propre désir sur ses lèvres à lui, l’odeur musquée de leur excitation mêlée. Ses hanches se soulevaient à chaque coup de langue, son corps tout entier tendu vers ce précipice qu’elle sentait approcher, inévitable. « Je vais jouir, » haleta-t-elle, les doigts enfoncés dans ses cheveux, le tirant vers elle comme si elle pouvait fusionner avec lui. « Laurent, je— » « Pas encore. » Il s’arrêta net. Léa hurla de frustration, le corps tremblant, au bord de l’o*****e, les nerfs à vif. « QUOI ?! » Sa voix se brisa, presque hystérique. Laurent se redressa juste assez pour qu’elle sente son sourire contre l’intérieur de sa cuisse. « Je t’ai dit que tu allais attendre. » Sa main glissa entre ses jambes, deux doigts s’enfonçant en elle sans préambule, la remplissant brutalement tandis que son pouce appuyait sur son c******s, juste assez pour la maintenir au bord, sans la faire basculer. « Tu vas apprendre à obéir, Léa. » Elle gémit, les yeux brûlants sous le bandana, les larmes de frustration et de plaisir mêlées coulant sur ses tempes. « Je ne peux pas… je ne peux plus… » « Si, tu peux. » Sa voix était un ordre. « Et tu vas le faire. Parce que c’est moi qui décide quand tu as le droit de jouir. » Il recommença à bouger ses doigts en elle, lentement, trop lentement, tandis que sa bouche retrouvait son sexe, cette fois pour déposer des baisers légers, presque chastes, sur ses lèvres gonflées. « Tu es à moi, Léa. Ton plaisir est à moi. » Elle sanglotait presque, le corps secoué de spasmes incontrôlables, suspendue dans cet espace intenable entre l’extase et la souffrance. « Oui… » murmura-t-elle, brisée. « Je suis à toi. » « Alors prouve-le. » Ses doigts s’immobilisèrent. « Attends. » Et elle n’eut d’autre choix que d’obéir, haletante, tremblante, le corps en feu, tandis que Laurent, satisfait, se redressait pour admirer son œuvre—sa Léa, offerte, désespérée, et entièrement soumise à son bon vouloir.
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