Chapitre 16

2002 Words
CHAPITRE 16 Simone suivit Adam dans le couloir éclairé par une lumière douce. Le bruit de la fête semblait s’atténuer à mesure qu’ils montaient, comme si chaque marche les éloignait d’un monde bruyant pour entrer dans un espace plus intime, plus calme, plus… chargé. En haut, Adam se tourna vers elle. — Ça va ? Tu n’as pas peur que je t’emmène dans un repaire secret ? — Tu ne m’as pas l’air dangereux, répondit Simone avec un sourire taquin. — Et toi, tu n’as pas l’air d’avoir peur de grand-chose. Elle haussa les épaules, amusée. — Peut-être… Il marcha vers une porte entrouverte et l’invita d’un geste à entrer. La pièce baignait dans une lumière tamisée, légèrement rosée. C’était un salon privé, plus petit, décoré avec soin : une bibliothèque, un canapé en velours, quelques tableaux modernes, une petite lampe d’ambiance. La fenêtre donnait sur la ville, et les lumières de la nuit scintillaient comme une mer calme. Simone s’arrêta juste à l’entrée, impressionnée. — Wow… je m’attendais pas à ça. — C’est mon endroit préféré, dit Adam en refermant doucement la porte derrière eux. — Pourquoi ? — Parce que c’est ici que je réfléchis. Que je me calme. Que je respire quand j’en ai besoin. Il marqua une pause. — Et ce soir… j’avais envie de t’y emmener. Simone sentit un frisson courir le long de sa nuque. Elle se retourna pour le regarder. Adam se tenait à quelques pas derrière elle, les mains dans les poches, l’air sérieux mais pas pesant. Son regard, lui, n’avait plus rien de celui d’un simple camarade de classe. Il s’avança légèrement. — Tu sais, depuis que je suis arrivé, on m’a parlé de beaucoup de personnes ici. Mais ton nom est celui que j’entendais le plus. — Ah oui ? fit-elle, mi-flatteuse, mi-surprise. — Oui. On m’avait dit que tu étais jolie, intelligente, un peu trop sociale parfois… Elle rit doucement. — Ça, c’est un compliment ou une accusation ? — Un compliment, répondit-il. Il s’approcha un peu plus. — Mais ce qu’on ne m’avait pas dit… c’est que tu avais cette façon d’occuper tout l’espace quand tu entres dans une pièce. Simone sentit son cœur battre plus vite. — J’occupe l’espace ? — Oui, murmura Adam. Ses yeux plongés dans les siens. — Et ça fait longtemps que ça ne m’est plus arrivé de remarquer quelqu’un comme ça. Elle se détourna une seconde vers la fenêtre pour reprendre contenance. Son reflet dans la vitre révélait ses joues rosies, ses lèvres légèrement humides, ses yeux brillants. La ville derrière elle semblait loin, irréelle, comme un décor. Adam s’approcha encore, jusqu’à être juste derrière elle — pas collé, juste assez près pour qu’elle sente sa présence, sa chaleur, son souffle. — Tu veux t’asseoir ? demanda-t-il doucement. Simone acquiesça et alla s’installer sur le canapé. Adam s’assit à côté d’elle, mais pas trop près. Il gardait toujours cette distance respectueuse, qui rendait chaque rapprochement chargé de tension. Elle joua un instant avec la lanière de son sac, nerveuse. — Pourquoi tu m’as invitée ici, Adam ? Il inspira lentement. — Parce que j’avais envie de te parler… sans les bruits, sans les autres, sans tout ce chaos. Ses yeux se firent plus doux. — Je voulais savoir qui tu es quand tu ne fais pas la star du campus. Simone éclata d’un petit rire, mais son regard glissa vers lui, intrigué. — Et tu crois que je fais la star du campus ? — Je crois surtout que tu te caches derrière ça. Elle se figea une seconde. Lui, il la fixait calmement, comme s’il la voyait vraiment. Pas le personnage. Pas la fille populaire. Elle. — Tu es différente de ce que tu montres, murmura-t-il. — Et toi ? — Moi ? Je suis exactement comme tu me vois. Mais j’aimerais que tu apprennes à le vérifier. Silence. Un silence chargé, beau, presque suspendu. Simone sentit sa respiration changer. Le cœur un peu plus rapide. Les mains un peu plus chaudes. Adam tendit doucement la main vers une mèche de ses cheveux qui glissait sur son épaule. Il ne la toucha pas. Juste un geste, un millimètre, une intention. — Tu me laisses t’apprécier ? demanda-t-il d’une voix basse. Elle déglutit, la gorge sèche. — Peut-être que j’ai déjà commencé à t’apprécier, Adam. Un sourire lent, profond, étira les lèvres du garçon. Il se pencha légèrement, très légèrement, comme s’il avançait dans un territoire délicat. Simone sentit son souffle contre sa joue. Pas un b****r. Juste… une proximité brûlante, respectueuse, mais électrisante. — Alors… restons encore un peu ici, dit-il dans un murmure. — Oui, répondit-elle dans un souffle. Ils restèrent là, côte à côte, le monde entier oublié derrière la porte. La fête, les voix, la musique… tout disparaissait. Il ne restait plus qu’eux deux. Elle était assise près de lui, les cuisses légèrement serrées, les doigts jouaient avec le bord de son verre à vin, presque vide. La robe qu’elle portait, un fourreau noir qui épousait chaque courbe de son corps, frémissait à chacun de ses mouvements, comme si le tissu lui-même était sensible à la tension qui montait entre eux. Adam ne la quittait pas des yeux. Son regard, sombre et intense, glissait sur sa peau, s’attardant sur la courbe de sa gorge, là où le tissu s’entrouvrait légèrement, révélant un aperçu de la dentelle noire de son soutien-gorge. Il n’avait pas touché son verre depuis des minutes. Ses mains, posées sur ses cuisses, se crispèrent imperceptiblement avant de se détendre, comme s’il luttait contre l’envie de la saisir sur-le-champ. La pièce était silencieuse, seulement troublée par le souffle léger de Simone, un peu plus rapide que d’ordinaire. — Tu es encore plus belle que dans mes souvenirs, murmura-t-il enfin, la voix rauque, comme si les mots lui coûtaient un effort physique. Elle leva les yeux vers lui, un sourire en coin, à la fois amusé et provocant. — Tu me flatte, Adam. Mais je sais que tu ne parles pas seulement de mon apparence. Il inclina la tête, un demi-sourire aux lèvres, comme s’il admettait son sous-entendu sans avoir besoin de le formuler. Puis, lentement, il leva la main. Ses doigts effleurèrent d’abord sa joue, une caresse si légère qu’elle en fut presque imaginaire. Mais non la chaleur de sa peau était bien réelle, tout comme le frisson qui parcourut l’échine de Simone. Sa paume glissa vers son cou, les doigts s’enroulant délicatement autour de sa nuque, sans serrer, juste assez pour qu’elle sente sa possession implicite. Elle retint son souffle. — Je veux te goûter, dit-il, si bas qu’elle dut pencher la tête vers lui pour entendre. Les mots résonnèrent en elle comme une promesse, un ordre, une menace délicieuse. Elle ne répondit pas. Elle n’en eut pas besoin. Leurs lèvres se rencontrèrent avant même qu’elle ait conscience de bouger, un premier contact timide, presque chaste, comme s’ils testaient les limites de ce moment. Puis Adam prit le contrôle. Sa main se fit plus ferme dans sa nuque, l’attirant contre lui tandis que sa langue glissait entre ses lèvres, exigeante, exploratrice. Simone gémit contre sa bouche, un son étouffé, désespéré, et ses mains se posèrent sur sa poitrine, sentant le muscle dur sous le tissu de sa chemise. Son cœur battait si fort qu’elle était sûre qu’il pouvait le sentir à travers ses doigts. Elle se laissa guider, se soulevant légèrement pour se retrouver à califourchon sur lui, ses cuisses encadrant ses hanches. La position la fit gémir à nouveau elle pouvait sentir son érection, dure et épaisse, pressée contre son sexe déjà humide à travers les fines couches de tissu qui les séparaient encore. Adam grogna, ses mains descendant le long de son dos, cherchant la fermeture de sa robe. Les doigts habiles défirent un à un les boutons, lentement, comme s’il savourait chaque seconde de cette révélation. La robe s’entrouvrit, glissant sur ses épaules, découvrant la lingerie noire qui moulait ses seins généreux. — p****n, tu es parfaite, gronda-t-il, la voix brisée par le désir. Ses mains remontèrent, empaumant ses seins à travers la dentelle, les pesant, les malaxant avec une possessivité qui la fit haleter. Puis ses lèvres quittèrent les siennes pour descendre le long de son cou, traçant un sillon brûlant jusqu’à la vallées de ses seins. Il tira sur le tissu du soutien-gorge, libérant un sein, et sa bouche se referma autour de son téton déjà dur. Simone sursauta, un cri étouffé lui échappant tandis qu’il suçait, mordillait, tourmentait la pointe sensible avec sa langue. Elle se cambra, offrant davantage d’elle-même, ses doigts s’enfonçant dans ses cheveux pour le maintenir contre elle. — Plus, Adam… s’il te plaît, plus, haleta-t-elle, son bassin ondulant malgré elle, cherchant un frottement, une pression, n’importe quoi pour apaiser le feu qui dévorait son ventre. Il ne se fit pas prier. D’un mouvement fluide, il se leva, la soulevant avec lui comme si elle ne pesait rien. Ses lèvres capturèrent les siennes dans un b****r vorace tandis qu’il la plaquait contre le mur le plus proche. La robe, déjà à moitié ouverte, glissa le long de ses hanches sous ses mains impatientes, et elle entendit le tissu se déchirer légèrement, victime de son empressement. En un instant, elle se retrouva en lingerie, ses seins offerts, son string noir collé contre son sexe trempé. Adam recula d’un pas, juste assez pour la dévorer des yeux, son regard brûlant la parcourant des pieds à la tête. — Tu es à moi ce soir, murmura-t-il, plus comme une déclaration que comme une question. Elle n’eut pas le temps de répondre. Il était déjà sur elle à nouveau, ses lèvres écrasant les siennes tandis que ses doigts s’attaquaient à sa ceinture, puis à son pantalon. Le tissu tomba à ses chevilles, et son sexe, libéré, se dressa entre eux, épais, veiné, la pointe luisante de précum. Simone en eut l’eau à la bouche. Elle voulait le toucher, le goûter, le sentir en elle, mais Adam la devança. D’un geste, il la souleva, ses mains sous ses cuisses, et elle enroula ses jambes autour de sa taille, sentant le bout de son sexe frôler son entrée. — Regarde-moi, ordonna-t-il, la voix rauque. Elle obéit, leurs yeux se verrouillant tandis qu’il la pénétrait d’un coup de reins lent, mais inexorable. Elle sentit chaque centimètre de lui l’emplir, l’étirer, jusqu’à ce qu’il soit enfoui en elle jusqu’à la garde. Un gémissement profond lui échappa, ses ongles s’enfonçant dans ses épaules tandis qu’elle s’adaptait à lui. Il commença à bouger, d’abord par des coups de reins mesurés, chaque poussée la faisant voir des étoiles, puis plus vite, plus fort, ses hanches claquant contre les siennes avec une force qui la faisait crier. — Adam ! Oh p****n, Adam, oui ! Ses mots se perdirent dans le bruit de leurs corps qui se rencontraient, peau contre peau, sueur et désir mêlés. Il la prit avec une intensité presque brutale, comme s’il voulait la marquer, la posséder entièrement. Puis, sans avertissement, il la retourna, la plaquant sur le canapé, ses mains agrippant ses hanches tandis qu’il la pénétrait par-derrière. Cette nouvelle angle le fit aller encore plus profond, et Simone hurla, son corps tremblant sous l’assaut. — Tu aimes ça, hein ? Tu aimes que je te b***e comme une s****e ? — Oui ! Oui, je kiffe ça, p****n, ne t’arrête pas ! Mais c’est exactement ce qu’il fit. Au moment où elle sentait l’o*****e monter en elle, prêt à la submerger, Adam se retira brusquement, la laissant vide, tremblante, frustrée. Elle gémit de protestation, se retournant pour le fusiller du regard, mais il esquissa seulement un sourire en coin, ses yeux brillants de malice. — La suite… plus tard, murmura-t-il en l’attirant vers la fenêtre. Dehors, la ville scintillait, indifférente à leur désir brûlant. Il la serra contre lui, son sexe toujours dur pressé contre son ventre, tandis qu’elle haletait, son corps encore en feu, suppliant silencieusement pour la délivrance qu’il lui refusait. Pour l’instant.
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