Chapitre 6

1458 Words
CHAPITRE 6 Les doigts de Laurent glissaient encore entre les lèvres trempées de Léa quand il les retira d’un coup sec, laissant un vide brûlant qui la fit gémir de frustration. Ses cuisses se serrèrent instinctivement, comme pour retenir ce qui n’était plus là, mais il était déjà trop tard. Elle releva les yeux vers lui, les pupilles dilatées, les lèvres entrouvertes, le souffle court. « Non… ne t’arrête pas… » murmura-t-elle, la voix tremblante, presque suppliante. Mais Laurent ne sourit même pas. Son regard était sombre, presque cruel, et sans un mot, il attrapa son poignet avec une poigne ferme, la tirant vers le haut avec une force qui ne tolérerait aucune résistance. Elle trébucha légèrement, encore étourdie par le plaisir inachevé, mais il ne lui laissa pas le temps de se rattraper. D’un mouvement fluide, il l’entraîne vers le salon, où la lumière dorée du coucher de soleil filtrait à travers les rideaux entrouverts, dessinant des ombres longues et sensuelles sur le parquet. Léa sentit son cœur battre plus vite, un mélange d’excitation et d’appréhension lui nouant l’estomac. Elle savait ce qui l’attendait. Elle le voulait. Mais la manière dont Laurent la manipulait, ce silence calculé, cette domination froide et méthodique, la faisait frissonner bien plus que n’importe quelle caresse. Au centre de la pièce trônait une chaise en bois massif, au dossier droit et aux accoudoirs lisses. Sans hésiter, Laurent la poussa contre elle, si brutalement que le bois dur s’enfonça dans le bas de son dos. « Mains derrière toi », ordonna-t-il d’une voix rauque, presque un grognement. Léa obéit immédiatement, les doigts tremblants, sentant déjà l’anticipation lui faire monter le rouge aux joues. Il ne perdit pas une seconde. D’un geste expert, il défit sa propre ceinture, le cuir noir glissant entre ses doigts avec un sifflement sinistre. « Tu vas apprendre à attendre, ma belle. À supplier. » Sa voix était basse, presque un murmure, mais chaque syllabe résonnait comme un coup de fouet. La ceinture s’enroula autour de ses poignets, serrée juste assez pour qu’elle sente la pression sans que ça ne lui fasse mal du moins, pas encore. Le cuir froid contre sa peau nue la fit frémir, et quand il tira sur les extrémités pour les attacher solidement au dossier de la chaise, elle ne put retenir un gémissement étouffé. « Parfait », murmura-t-il en reculant d’un pas, les yeux brillant d’une satisfaction sadique. Elle était à lui, maintenant. Complètement offerte. Les jambes légèrement écartées, la poitrine soulevée par une respiration haletante, les tétons durs comme des pierres sous le regard affamé de son amant. Léa tira instinctivement sur ses liens, testant leur résistance, mais la ceinture ne bougea pas d’un millimètre. « Laurent… s’il te plaît… » Elle n’eut pas le temps d’en dire plus. Il avait déjà tourné les talons, se dirigeant vers la cuisine d’un pas nonchalant, comme s’il avait tout son temps. Elle entendit le congélateur s’ouvrir, le tintement caractéristique des glaçons qui s’entrechoquent. Quand il revint, un cube de glace tenu entre le pouce et l’index, elle sentit son ventre se contracter d’appréhension. « Tu vas adorer ça », murmura-t-il en s’approchant, le sourire aux lèvres. Le premier contact fut une brûlure glacée. Il posa le glaçon juste sous son oreille, là où la peau était fine et sensible, et le fit descendre lentement, laissant une traînée d’eau froide qui ruisselait le long de son cou, puis entre ses seins. Léa sursauta, un cri étouffé lui échappant, les tétons se dressant encore plus sous l’effet du froid. « p****n… » Elle tira sur ses poignets, les doigts crispés, mais Laurent ne s’arrêta pas. Il fit tourner le glaçon autour de son mamelon gauche, d’abord en cercles lents, puis en appuyant légèrement, jusqu’à ce que la chair rose devienne presque blanche sous la pression. « Tu aimes ça, hein ? » Sa voix était un grondement sournois. « Tu aimes que je te fasse souffrir un peu avant de te donner ce que tu veux. » Elle ne pouvait pas nier. Son corps réagissait malgré elle, sa chatte palpitante, son c******s gonflé à l’extrême, chaque nerf en feu sous le contraste du froid et de l’excitation. « Oui… » avoua-t-elle dans un souffle, la honte se mêlant au désir. « Oui, j’aime ça… » Il rit doucement, satisfait, avant de faire glisser le glaçon plus bas, traçant une ligne humide sur son ventre, puis plus bas encore, entre ses cuisses. Quand la glace effleura ses lèvres gonflées, elle hurla presque, les hanches se soulevant malgré les liens qui la maintenaient en place. « Laurent, je t’en supplie… b***e-moi… » Les mots sortirent sans qu’elle puisse les retenir, bruts, désespérés. Mais il n’avait pas fini de jouer avec elle. D’un geste théâtral, il laissa tomber le glaçon sur le sol, où il se brisa en mille éclats. Puis, sans un mot, il se plaça derrière elle, ses mains puissantes se posant sur ses hanches, les doigts s’enfonçant dans sa chair comme pour la marquer. Elle sentit son membre dur, brûlant, pressé contre son entrée déjà trempée, et elle retint son souffle. « Tu es à moi, Léa », murmura-t-il contre son oreille, sa voix rauque, presque animale. « Chaque centimètre de toi m’appartient. » Et sans autre avertissement, il la pénétra. Ce ne fut pas un coup brutal, mais une invasion lente, méthodique, chaque centimètre de sa bite épaisse l’étirant, la remplissant jusqu’à ce qu’elle sente ses parois internes se contracter autour de lui, comme pour le retenir prisonnier. « Oh p****n… » Elle rejeta la tête en arrière, les yeux fermés, les lèvres entrouvertes sur un râle sourd. « Laurent… » Son nom était une prière, une supplique, un aveu. Il était en elle, partout en elle, et elle ne voulait plus jamais qu’il en sorte. Il commença à bouger, d’abord par des coups de reins lents, profonds, chaque poussée la faisant gémir un peu plus fort. « Tu sens ça ? » Sa voix était un grognement contre sa nuque, ses hanches cognant contre les siennes avec une force calculée. « Tu sens comme ta chatte me serre ? Comme elle supplie pour que je la défonce ? » Léa ne pouvait plus former de mots. Elle n’était plus que sensations la chaleur de son corps contre le sien, la pression de ses doigts sur ses hanches, la façon dont sa bite frottait contre ce point sensible en elle à chaque mouvement. « Réponds-moi », exigea-t-il en accélérant légèrement le rythme, assez pour lui couper le souffle. « Oui ! » s’écria-t-elle, les doigts agrippés à la ceinture qui la retenait prisonnière. « Oui, je le sens… je te sens partout… » Il rit, un son sombre, triomphant, avant de lui mordiller l’épaule, assez fort pour qu’elle sente la marque de ses dents. « Alors dis-moi qui commande. » Sa voix était un ordre, un défi. « Dis-le. » Les coups de boutoir devinrent plus brutaux, plus exigeants, chaque poussée la rapprochant un peu plus de l’o*****e qui montait en elle comme une vague prête à tout emporter. « Toi… » haleta-t-elle, les yeux emplis de larmes de plaisir. « Seulement toi… » Les mots à peine sortis, il grogna de satisfaction, une main remontant pour agripper ses seins, les malaxant avec une possessivité qui la fit gémir plus fort. « Bonne fille », murmura-t-il avant de la pénétrer avec une force renouvelée, assez pour faire trembler la chaise sous eux. « Maintenant, tu vas jouir. Et tu vas le faire pour moi. » Elle n’eut pas le choix. Son corps obéissait à ses ordres bien avant que son esprit ne puisse protester. Les vagues de plaisir la submergèrent, violentes, inarrêtables, son cri résonnant dans la pièce tandis que ses muscles internes se contractaient autour de sa bite, comme pour le garder en elle à jamais. « p****n, Léa… » Laurent jura entre ses dents, les hanches s’enfonçant une dernière fois en elle, profond, possessif, avant qu’il ne se raidisse à son tour, son sperme chaud jaillissant en elle par saccades puissantes. Elle resta là, tremblante, le front contre le dossier de la chaise, le corps encore secoué par les dernières répliques de son o*****e. Il était toujours en elle, toujours dur, comme s’il n’avait pas l’intention de la lâcher de sitôt. « Tu vois ? » murmura-t-il en caressant ses flancs du bout des doigts, presque tendrement. « Tu es faite pour ça. Pour moi. » Léa ne répondit pas. Elle n’en était pas capable. Mais quand il se retira enfin, laissant son sperme couler le long de ses cuisses, elle savait une chose avec une certitude absolue : il n’avait pas fini avec elle. Et elle ne voulait pas qu’il s’arrête. Jamais.
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