CHAPITRE 12
Léa tourna la clé dans la serrure et poussa la porte de son petit studio. Le silence qui l’accueillit semblait plus lourd que d’habitude. Elle déposa son sac sur la table, se débarrassa de ses chaussures, puis s’effondra sur son lit sans même allumer la lumière.
Sa tête bourdonnait. Les mots du professeur résonnaient encore dans son esprit :
« Pas de stage, pas de validation. »
Elle fixa le plafond pendant un long moment, le cœur serré.
Où allait-elle trouver un stage maintenant, alors que toutes les entreprises avaient déjà pris leurs étudiants ? Elle avait envoyé des mails, déposé des dossiers, supplié des secrétaires… rien n’avait marché.
La peur d’échouer lui serrait la poitrine. Tout son travail, tous ses efforts risquaient de s’effondrer pour une simple absence de stage.
Elle soupira, roula sur le côté et enfouit son visage dans l’oreiller.
— Qu’est-ce que je vais faire… murmura-t-elle.
Elle resta ainsi un moment, perdue dans ses pensées, à lutter contre la panique qui montait. Puis, au milieu de ce silence anxieux, son téléphone se mit soudain à vibrer.
Léa tressaillit, se redressa d’un bond et attrapa l’appareil sur la table de chevet.
L’écran s’alluma, révélant un nom qui fit naître un sourire involontaire sur ses lèvres :
« Monsieur Laurent ».
Un sourire involontaire étira ses lèvres. Elle hésita une seconde, le pouce survolant l’écran, avant de glisser pour répondre. Sa voix, d’abord douce et légèrement traînante, se teinta aussitôt d’une chaleur qu’elle ne chercha même pas à dissimuler.
— Allo ?
La voix de Laurent résonna à l’autre bout du fil, grave et légèrement rauque, comme s’il avait déjà la gorge serrée par quelque chose d’indécent.
— Léa… Je te dérange ?
Elle ferma les yeux, laissant le timbre de sa voix l’envelopper. Non, il ne la dérangeait pas. Bien au contraire. Elle roula sur le côté, les doigts effleurant distraitement le tissu fin de sa jupe, remontée bien trop haut sur ses cuisses pour être décente.
— Pas du tout, murmura-t-elle, la voix soudain plus basse, plus intime. Je… je réfléchissais, c’est tout.
Un silence. Puis, un souffle un peu plus lourd.
— À quoi ?
Léa sourit, les lèvres entrouvertes, la langue humectant sa lèvre inférieure. Elle savait exactement où cette conversation les mènerait. Et cette fois, elle tiendrait les rênes.
— À des choses qui me stressent, mentit-elle en traçant des cercles lents sur sa cuisse, juste sous l’ourlet de sa jupe. Mais là, tout de suite… je préfère penser à autre chose.
Un autre silence, plus chargé cette fois. Elle entendait presque son cœur battre à travers la ligne, son imagination déjà en ébullition.
— Comme quoi, par exemple ? demanda-t-il, la voix plus tendue.
Elle glissa une main sous sa jupe, les doigts frôlant la dentelle humide de sa culotte. Un frisson lui parcourut l’échine.
— Comme le fait que je ne porte presque rien, sous cette jupe, avoua-t-elle, les mots sortants en un murmure sensuel. Juste… une petite culotte. En dentelle. Très fine.
Elle entendit un grognement étouffé. Parfait.
— Tu es chez toi ? demanda-t-il, la voix soudain plus rauque.
— Mmm-hmm. Toute seule, ajoutat-elle en arquant légèrement le dos, les doigts pressant plus fermement contre le tissu déjà trempé. Et toi ?
— Oui. Dans mon bureau.
Elle imagina sans peine la scène : lui, assis dans son fauteuil en cuir, une main déjà sur son entrejambe, son sexe durcissant sous le tissu de son pantalon. L’idée la fit gémir doucement, les hanches se soulevant imperceptiblement contre sa propre main.
— Tu es dur ? chuchota-t-elle, les doigts glissant sous la dentelle pour trouver sa chatte déjà gonflée, brûlante.
— p****n, Léa…
Sa respiration était saccadée maintenant, presque haletante. Elle sourit, triomphante, avant de laisser échapper un petit rire coquin.
— Dis-moi ce que tu fais, murmura-t-elle en commençant à se caresser lentement, les doigts traçant des cercles autour de son c******s avant de s’enfoncer juste assez pour la faire haleter. Est-ce que tu te touches ?
— Oui, gronda-t-il. Je… je me branle en pensant à toi. À ta bouche. À tes doigts.
Elle ferma les yeux, la tête renversée en arrière, les lèvres entrouvertes.
— Mmm… J’aime ça, murmura-t-elle, les doigts s’enfonçant un peu plus, le pouce appuyant sur son clito avec une pression parfaite. Tu imagines mes doigts en toi ? Ou… ma langue ?
Un gémissement rauque lui répondit. Elle pouvait presque sentir son désir à travers le téléphone, comme une chaleur épaisse qui lui collait à la peau.
— Les deux, haleta-t-il. p****n, Léa, continue…
Elle obéit, se laissant aller à des descriptions de plus en plus explicites, sa voix devenant un mélange de murmures et de halètements entrecoupés.
— J’ai deux doigts en moi, maintenant, avoua-t-elle, la voix tremblante. Je les enfonce lentement… je sens comme je suis serrée, chaude… Tu veux que je te dise à quel point je suis mouillée ?
— Oui. p****n, oui.
Elle rit doucement, un son presque méchant, avant de laisser son autre main remonter sous son haut, les doigts pétrissant son sein avec une ferme possessivité.
— Je suis trempée, Monsieur Laurent, murmura-t-elle, les hanches commençant à onduler contre sa main. Ma culotte est collée à ma chatte, et si tu étais là… tu pourrais la goûter. Juste en glissant ta langue sous la dentelle.
Un juron étouffé. Puis, le son incontestable d’une main se déplaçant rapidement sur une chair durcie.
— Je vais jouir, Léa, je ne tiendrai pas…
Elle serra les cuisses, les doigts s’enfonçant plus profondément, le pouce frottant son clito avec une frénésie grandissante.
— Pas encore, ordonna-t-elle, la voix soudain plus autoritaire. Pas avant que je te le dise.
Il gémit, un son désespéré, presque suppliant.
— Tu es une petite s****e, murmura-t-il, mais le ton était plus admiratif qu’autre chose.
Elle sourit, les yeux mi-clos, le corps tendu comme un arc.
— Je veux t’entendre, murmura-t-elle. Je veux que tu me dises exactement ce que tu ferais si j’étais là. Avec ta queue. Dans ma bouche.
Un grognement animal lui répondit.
— Je te tiendrais par les cheveux, gronda-t-il, la voix brisée par l’effort de se retenir. Je te ferais avaler chaque centimètre jusqu’à ce que tu étouffes. Jusqu’à ce que tes yeux pleurent et que ta salive coule sur mes couilles.
Putain.
Léa gémit, les doigts s’agitant plus vite, son autre main pétrissant son sein avec une force qui frisait la douleur.
— Plus, supplia-t-elle, les hanches se soulevant contre sa main. Dis-moi comment tu me baiserais après.
— Je te jetterais sur le bureau, haleta-t-il, le rythme de sa main s’accélérant, audible à travers le combiné. Je t’arracherais cette p****n de culotte et je t’enfilerais jusqu’à ce que tu hurlais mon nom. Jusqu’à ce que ma queue soit couverte de ta chatte, de ton sperme, de toi.
C’en était trop.
— Jouis, ordonna-t-elle, la voix brisée par son propre o*****e qui montait, inexorable. Jouis en pensant à moi, à ma bouche, à ma chatte… Maintenant.
Un cri rauque. Puis, le son humide, indistinct, d’un o*****e masculin, suivi de halètements désespérés.
— Léa… p****n, Léa…
Elle n’eut pas besoin de plus. Son propre corps explosa, les doigts enfouis en elle, le clito pulsant sous son pouce, les cuisses serrées comme un étau. Elle étouffa un cri contre son oreiller, le corps secoué de spasmes, la chatte inondant sa main, ses draps, tout.
Quand elle redescendit enfin, haletante, les joues en feu, il était toujours là, à l’autre bout du fil, respirant comme s’il venait de courir un marathon.
— p****n, murmura-t-il, la voix encore tremblante. Tu es… incroyable.
Elle rit doucement, le corps encore vibrant, les doigts collants de son propre plaisir.
— On recommence bientôt ? proposa-t-il, et elle entendit le sourire dans sa voix.
Elle se redressa légèrement, les yeux brillants, un frisson lui parcourant encore l’échine.
— Je compte sur toi, murmura-t-elle avant de raccrocher, laissant planer entre eux la promesse de bien plus que des mots la prochaine fois.