Naïm FATONDJI — Dymoc, s’il te plaît, arrête de me casser les pieds ce soir. Paye l’addition, qu’on rentre. — Toi, tu ne rentres nulle part. Ce soir, on va faire le tour de toutes les boîtes de nuit, avec moi. — Rêve toujours. — T’as besoin d’une bonne chatte bien chaude pour te vider. T’as même laissé l’autre filer. Je secoue la tête face aux absurdités qu’il débite depuis qu’il a surpris le regard de cette femme — dont je ne connais même pas encore le prénom — fixé sur moi. Ce mec me grille à mort ! — Parle pour toi, dis-je en me levant. Moi, je rentre dormir. — Dans tes rêves, mon gars, dit-il en se levant aussi, après avoir posé deux billets de 10 000 francs CFA sur la facture. Je monte dans sa voiture, il démarre en direction du centre-ville. Je ne gaspille même pas ma salive

