III Le parterre à la française, qui s’étendait devant le château neuf et longeait à gauche le vieux château, formait terrasse à son extrémité. Entre deux balustrades de pierre verdâtre, huit marches quelque peu dégradées, mais de belle allure, conduisaient à un parterre inférieur au milieu duquel s’allongeait un étroit miroir d’eau, entre deux b****s gazonnées et deux rangées de buis taillés en cônes. À gauche se voyait une orangerie où végétaient encore quelques vieux orangers et lauriers-roses. À la suite du miroir d’eau, une petite colonnade de marbre rose s’arrondissait en hémicycle autour d’une statue de l’Amour armé de ses flèches. Le parterre se terminait par une balustrade d’où la vue s’étendait sur la vallée, les pâturages, les hauteurs boisées qui précédaient la haute montagne.

