VIIILa réponse de M. l’abbé Mauget et celle d’Alexandre arrivèrent le même jour. « Votre cas est bien délicat, mon enfant, écrivait le prêtre. Il s’agit là d’un acte de charité héroïque que l’on ne pourrait conseiller en règle ordinaire, mais qui peut vous être demandé en cette circonstance pour le salut de cette âme. Si vous vous sentez le courage nécessaire pour accomplir jusqu’au bout cette tâche de dévouement, vous pouvez consentir à ce mariage... Je dis jusqu’au bout, car il faut considérer la possibilité, en dépit de toutes les prévisions humaines, d’une guérison que pourrait permettre la Providence, en ses insondables desseins. Si cela était, il faudrait, mon enfant, vous trouver disposée à être, toute votre vie, le tuteur de cette faible plante, et envisager courageusement tous le

