Scène II Marc, Gabrielle. MARC, botté et le fouet en main. Me voici de retour, signora, un peu fatigué ; mais je n’ai pas voulu prendre un instant de repos que je ne vous eusse rendu un compte exact de mon message. GABRIELLE Eh bien ! mon vieux ami, comment as-tu laissé mon grand-père ? MARC Un peu mieux que je ne l’avais trouvé ; mais bien malade encore, et n’ayant pas, je pense, trois mois à vivre. GABRIELLE A-t-il été bien irrité que je n’allasse point moi-même m’informer de ses nouvelles ? MARC Un peu. Je lui ai dit, ainsi que cela était convenu, que votre seigneurie s’était démis la cheville à la chasse, et qu’elle était retenue sur son lit avec grand regret. GABRIELLE Et il a demandé sans doute où j’étais ? MARC Sans doute, et j’ai répondu que vous étiez toujours à Cos

