– Tu ne peux être trop cruelle, dit Floris. Oh ! aide-moi à détester mon crime !… Mon cœur se brise, en y songeant. – Qu’il ne se brise pas encore, dit Josine, mais qu’un chagrin éternel le consume ! Puisse-t-il ne plus trouver de joie sur cette terre ! Puisses-tu souhaiter la mort et désespérer de l’obtenir !… Que tous tes plaisirs se flétrissent ! Que tous ceux que tu aimes t’abandonnent !… Et demeure seul et désolé, sans courage pour mourir, sans force pour vivre ! – Dieu entend tes prières, âme offensée, et s’il me frappe, je dirai qu’il est juste… – Vois ce que tu as fait de moi !… Rappelle-toi ce que j’étais, gaie, souriante, heureuse, innocente… Et maintenant, la mendiante des routes, la fille du plus pauvre pêcheur me trouverait si misérable, qu’elle m’accorderait sa pitié ! –

