XILe soir même ils étaient en route vers Paris ; le lendemain ils y arrivaient, et la duchesse courait à l’amour jeune et généreux de Jacques, comme en sortant d’un marais fétide on court à une source d’eau fraîche. Elle lui raconta ce qui s’était passé, lui déclara qu’il ne pouvait plus exister rien de commun entre elle et cet homme, et sans lui expliquer comment, afin que l’amour de son amant n’eût rien à discuter avec la conscience, lui jura que, dans un temps prochain, elle serait redevenue libre et lui appartiendrait sans réserve, sans obstacles, sans danger. Peu à peu, j’étais entré plus avant dans l’intimité de la duchesse. Il m’arrivait souvent de la voir sans que Jacques fût là. Deux ou trois fois, la première fois surtout, je fus tout étonné en la voyant ouvrir la porte de la ch

