IV

2101 Words

IVL’abbé Rivors occupait au presbytère de Sainte-Cécile une grande chambre lambrissée, un peu sombre dès que le soleil levant ne l’atteignait plus. De vieux meubles l’ornaient, de beaux vieux meubles en noyer poli à la fois par les ans et par les énergiques frottées de Mlle Célestine, la sœur du curé. Dans ce cadre austère, l’abbé recevait tous les quinze jours les hommes et les jeunes gens qui s’occupaient, sur la paroisse, d’œuvres de charité ou d’œuvres sociales. On causait, on échangeait des vues, on demandait conseil. L’abbé Rivors était le trait d’union nécessaire entre ces bonnes volontés un peu diverses et ces opinions qui, se rencontrant sur le terrain de la foi, variaient entre elles quant aux moyens d’apostolat, quant aux formes différentes de la charité. L’intelligence lucide e

Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD