VIIILa semaine qui suivit fut particulièrement chaude et belle. Bruno fit deux longues excursions avec les jeunes gens dont il s’occupait et le reste du temps s’absorba dans le travail, avec une fébrilité jusqu’alors inconnue de lui. Il ne voulait pas penser. Son cœur troublé réclamait le silence de la solitude intérieure, où Dieu seul devait avoir accès. Il ne retournait pas à la Hermellière et avait décidé de trouver un prétexte quelconque pour éviter de paraître à la soirée donnée par sa mère, huit jours après la réunion de Varlaumont. Il ne fallait pas qu’il « la » revît avant que son âme fût affermie, au sortir de cette crise morale. Mais la vision troublante, chassée presque facilement les premiers jours, revenait plus fréquente. Tel passage de l’œuvre en voie d’exécution avait été

